Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 avril 1935 01 avril 1935
Description : 1935/04/01 (A10,N112)-1935/04/30. 1935/04/01 (A10,N112)-1935/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184432
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 137
tation humaine, huile industrielle pour les moteurs, tourteaux pour l'alimenta-
tion du bétail et pour engrais, seraient consommée sur place. L'huile qui serait
à transporter aux gros centres de consommation serait un produit riche, plus
susceptible de supporter les frais de transport que le produit pauvre qu' est
là matière première.
En somme, traitement aux lieux de production par les producteurs eux-mé-
mes groupés en Société de Prévoyance ou en coopératives. Possibilité par ce
moyen d'avoir un prix de revient très bas.
Une organisation se rapprochant de celle qui est adoptée en France pour
la transformation des produits agricoles (caves, beurreries, fromageries coo-
pératives) est à envisager.
Et la carbonisation
La carbonisation a sa place à côté de l'extraction par pression et même doit
lui être préférée dans certains cas.
Pour l'arachide, dans la plupart des situations, le traitement des graines
par pression est à préconiser.
Le traitement de l'huile par pression donnera de l'huile pour l'alimentation
humaine, de l'huile industrielle pour la carburation et le tourteau de très
bonne qualité et très riche en matière azotées, pour l'alimentation du bétail.
Ce sous-produit de très grande valeur ne doit pas être détruit pour le traite-
ment des graines.
Pour le Karité dont le tourteau ne présente pas le même intérêt et dont la
matière grasse, solide et contenant une insaponifiable, semble présenter quel-
ques inconvénients pour la carburation, la carbonisation serait indiquée.
Il en existe des peuplements très étendus entre- le 8° et le 150 de latitude
depuis la Haute Gambie jusqu'au Haut Nil. On a évalué la quantité de
matières grasses qu'ils peuvent fournir en territoire français à plus de 10.000
tonnes. Les amandes de Karité sont vendues par les indigènes à des prix déri-
soires.
De même pour le palmier à huile, donnant deux corps gras, l'huile de palme
et l'huile de palmiste. La première est préparée sur place par les indigènes
et immobilise une nombreuse main-d'œuvre. La seconde est extraite dans des
usines industrielles en Europe. La carbonisation serait à envisager, surtout si
l'on pouvait admettre dans des appareils à carboniser le régime seulement
haché. On éviterait ainsi un double traitement.
De même aussi pour le Méné, le Lamy, le Toucoulotma, le Ricin, le Pignon
d'Inde, le Ben ailé et une quantité d'autres graines de production spontanée,
dont les tourteaux n'ont pas pour la plupart une valeur considérable et dont la
graîne pourait être carbonisée sans lui faire subir au préalable une décortica-
tion, indispensable pour l'huile de pression.
Il y a donc, suivant les situations, à établir le bilan des avantages et des
inconvénients de chaque procédé pour faire son choix en connaissance de cause.
La carbonisation serait surtout intéressante si son travail pouvait être limité à
la production de l'huile primaire brute, pouvant être brûlée directement dans
des moteurs appropriés ou, à défaut, à une huile lourde comparable au fuel oil
minéral. La préparation en serait moins coûteuse.
tation humaine, huile industrielle pour les moteurs, tourteaux pour l'alimenta-
tion du bétail et pour engrais, seraient consommée sur place. L'huile qui serait
à transporter aux gros centres de consommation serait un produit riche, plus
susceptible de supporter les frais de transport que le produit pauvre qu' est
là matière première.
En somme, traitement aux lieux de production par les producteurs eux-mé-
mes groupés en Société de Prévoyance ou en coopératives. Possibilité par ce
moyen d'avoir un prix de revient très bas.
Une organisation se rapprochant de celle qui est adoptée en France pour
la transformation des produits agricoles (caves, beurreries, fromageries coo-
pératives) est à envisager.
Et la carbonisation
La carbonisation a sa place à côté de l'extraction par pression et même doit
lui être préférée dans certains cas.
Pour l'arachide, dans la plupart des situations, le traitement des graines
par pression est à préconiser.
Le traitement de l'huile par pression donnera de l'huile pour l'alimentation
humaine, de l'huile industrielle pour la carburation et le tourteau de très
bonne qualité et très riche en matière azotées, pour l'alimentation du bétail.
Ce sous-produit de très grande valeur ne doit pas être détruit pour le traite-
ment des graines.
Pour le Karité dont le tourteau ne présente pas le même intérêt et dont la
matière grasse, solide et contenant une insaponifiable, semble présenter quel-
ques inconvénients pour la carburation, la carbonisation serait indiquée.
Il en existe des peuplements très étendus entre- le 8° et le 150 de latitude
depuis la Haute Gambie jusqu'au Haut Nil. On a évalué la quantité de
matières grasses qu'ils peuvent fournir en territoire français à plus de 10.000
tonnes. Les amandes de Karité sont vendues par les indigènes à des prix déri-
soires.
De même pour le palmier à huile, donnant deux corps gras, l'huile de palme
et l'huile de palmiste. La première est préparée sur place par les indigènes
et immobilise une nombreuse main-d'œuvre. La seconde est extraite dans des
usines industrielles en Europe. La carbonisation serait à envisager, surtout si
l'on pouvait admettre dans des appareils à carboniser le régime seulement
haché. On éviterait ainsi un double traitement.
De même aussi pour le Méné, le Lamy, le Toucoulotma, le Ricin, le Pignon
d'Inde, le Ben ailé et une quantité d'autres graines de production spontanée,
dont les tourteaux n'ont pas pour la plupart une valeur considérable et dont la
graîne pourait être carbonisée sans lui faire subir au préalable une décortica-
tion, indispensable pour l'huile de pression.
Il y a donc, suivant les situations, à établir le bilan des avantages et des
inconvénients de chaque procédé pour faire son choix en connaissance de cause.
La carbonisation serait surtout intéressante si son travail pouvait être limité à
la production de l'huile primaire brute, pouvant être brûlée directement dans
des moteurs appropriés ou, à défaut, à une huile lourde comparable au fuel oil
minéral. La préparation en serait moins coûteuse.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 19/42
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64184432/f19.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64184432/f19.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64184432/f19.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64184432
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64184432
Facebook
Twitter