Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1935 01 mars 1935
Description : 1935/03/01 (A10,N111)-1935/03/31. 1935/03/01 (A10,N111)-1935/03/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418442n
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 93
Le Président formule l'opinion que sur ces bases on ne peut qu'être d'accord
avec l'O. N. C. L. et approuver la politique instaurée par M. Pineau et, comme
lui, rester optimiste quant à l'avenir réservé dans ce domaine à notre Nation sans
pour cela faire naître des espérances exagérées ou simplement imprudentes et
non vérifiées dans l'esprit public.
Ayant ainsi exposé l'état de la question du pétrole et notamment du pétrole
colonial, le Président demande à M. l'Ingénieur Burgard de bien vouloir
comme son Directeur l'y a autorisé, donner le point de vue de l'O. N. C. L.
M. l'Ingénieur Burgard, déférant à cette invitation, déclare qu' après l'exposé
de M. Charles Roux, qui lui paraît absolument conforme à la fois à la doctrine
et aux actes de son Directeur, il ne peut que confirmer que tout en affirmant de
légitimes espérances du fait des prospections et des forages en cours dans nos
possessions africaines, il faut cependant rester très prudent dans l'évaluation de
la contribution de notre domaine d'Outre-Mer à l'approvisionnement de notre
pays en pétrole et que l'on ne saurait sérieusement, en l'état actuel, formuler
des chiffres.
M. l'Ingénieur Burgard ajoute, pour répondre à une question de M. Nouvion
concernant la question de l'hydrogénation de la houille, que deux usines sont
actuellement en construction en France et que l'O. N. C. L. s'intéresse vive-
ment à leur création et à leur mise en activité.
M. Charles Roux, au nom de l'Assemblée, remercie M. Burgard de la très
nette déclaration qu'il vient de faire et le prie de vouloir bien transmettre à
M. le Directeur Pineau les remerciements du Comité et de la Conférence de
Motorisation Coloniale pour la haute preuve d'intérêt qu'il leur a témoignée en
leur accordant son patronage, en acceptant le titre de membre d'honneur et en
mandant deux délégués techniques officiels de l'Office National des Combus-
tibles Liquides : MM. les Ingénieurs Burgard et Péru, pour suivre les travaux
de la Conférence et y participer.
Il souhaite vivement que, pour la Conférence de 1935, l'Office National des
Combustibles puisse présenter un rapport complet sur le pétrole colonial français
et que d'ici là d'heureux résultats viennent confirmer les espérances que, malgré
les réserves prudentes faites aujourd'hui, il croit cependant proches de réalisa-
tions qui seront précieuses pour notre économie et notre sécurité nationales.
*
★ ★
Un nouveau jaillissement au Maroc
(De notre confrère a France-Maroc »)
« Une sonde du Bureau des recherches et des participations minières, située
au Djebel Bou Draa, colline qui se trouve à deux kilomètres environ de Petit-
jean et domine ce village, produit du pétrole !
« C'est là une nouvelle de très grande importance, car elle confirme l'opinion
de certains géologues suivant laquelle le Djebel Tselfat n'est point le seul
gisement pétrolifère du Maroc.
« Une première indication en faveur du Djebel Bou Draa avait été recueillie
en 1921. A cette époque, en effet, une sonde avait été posée au pied du
Djebel Outita, sur les indications d'un sourcier, le Dr Moineau. Cette sonde
Le Président formule l'opinion que sur ces bases on ne peut qu'être d'accord
avec l'O. N. C. L. et approuver la politique instaurée par M. Pineau et, comme
lui, rester optimiste quant à l'avenir réservé dans ce domaine à notre Nation sans
pour cela faire naître des espérances exagérées ou simplement imprudentes et
non vérifiées dans l'esprit public.
Ayant ainsi exposé l'état de la question du pétrole et notamment du pétrole
colonial, le Président demande à M. l'Ingénieur Burgard de bien vouloir
comme son Directeur l'y a autorisé, donner le point de vue de l'O. N. C. L.
M. l'Ingénieur Burgard, déférant à cette invitation, déclare qu' après l'exposé
de M. Charles Roux, qui lui paraît absolument conforme à la fois à la doctrine
et aux actes de son Directeur, il ne peut que confirmer que tout en affirmant de
légitimes espérances du fait des prospections et des forages en cours dans nos
possessions africaines, il faut cependant rester très prudent dans l'évaluation de
la contribution de notre domaine d'Outre-Mer à l'approvisionnement de notre
pays en pétrole et que l'on ne saurait sérieusement, en l'état actuel, formuler
des chiffres.
M. l'Ingénieur Burgard ajoute, pour répondre à une question de M. Nouvion
concernant la question de l'hydrogénation de la houille, que deux usines sont
actuellement en construction en France et que l'O. N. C. L. s'intéresse vive-
ment à leur création et à leur mise en activité.
M. Charles Roux, au nom de l'Assemblée, remercie M. Burgard de la très
nette déclaration qu'il vient de faire et le prie de vouloir bien transmettre à
M. le Directeur Pineau les remerciements du Comité et de la Conférence de
Motorisation Coloniale pour la haute preuve d'intérêt qu'il leur a témoignée en
leur accordant son patronage, en acceptant le titre de membre d'honneur et en
mandant deux délégués techniques officiels de l'Office National des Combus-
tibles Liquides : MM. les Ingénieurs Burgard et Péru, pour suivre les travaux
de la Conférence et y participer.
Il souhaite vivement que, pour la Conférence de 1935, l'Office National des
Combustibles puisse présenter un rapport complet sur le pétrole colonial français
et que d'ici là d'heureux résultats viennent confirmer les espérances que, malgré
les réserves prudentes faites aujourd'hui, il croit cependant proches de réalisa-
tions qui seront précieuses pour notre économie et notre sécurité nationales.
*
★ ★
Un nouveau jaillissement au Maroc
(De notre confrère a France-Maroc »)
« Une sonde du Bureau des recherches et des participations minières, située
au Djebel Bou Draa, colline qui se trouve à deux kilomètres environ de Petit-
jean et domine ce village, produit du pétrole !
« C'est là une nouvelle de très grande importance, car elle confirme l'opinion
de certains géologues suivant laquelle le Djebel Tselfat n'est point le seul
gisement pétrolifère du Maroc.
« Une première indication en faveur du Djebel Bou Draa avait été recueillie
en 1921. A cette époque, en effet, une sonde avait été posée au pied du
Djebel Outita, sur les indications d'un sourcier, le Dr Moineau. Cette sonde
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