Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 février 1935 01 février 1935
Description : 1935/02/01 (A10,N110)-1935/02/28. 1935/02/01 (A10,N110)-1935/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184417
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
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- SOMMAIRE
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- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 73
- Informations:
- La Foire de Leipzig. - La XIXe Foire de Bordeaux. - Départs de navires
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 53
S'il reste encore des expérimentations à faire au point de vue de l'applica-
tion forestière aux Colonies, on peut dire en effet que dans la Métropole,
l'industrie française offre tous les matériels motorisés convenant aux plus exi-
geants, et qu'il faut peu de modifications, souvent pas du tout, pour que la
plus grande partie de ces matériels conviennent aux colonies, là où, bien entendu,
la motorisation est possible.
« Dans ce domaine, notre Comité n'a pas un gros effort à faire : il lui suffit
de coordonner les éléments que mettent à sa disposition chaque année le Comité
Central de Culture Mécanique du Ministère de l'Agriculture et de la Chambre
Syndicale de la Motorisation Française. A ces deux organismes, notre Comité
doit une particulière reconnaissance pour la collaboration et l'appui qu'ils nous
ont donnés l'année dernière et continués cette année, et qui deviennent déjà une
tradition, puisque notre Commission permanente a décidé de lier tous les ans
notre Conférence et nos Journées à la Semaine Internationale de Motoculture et
à l'Exposition Internationale de Culture mécanique, et c'est pour moi à la fois
un devoir et un plaisir de vous dire que cette reconnaissance doit aller principa-
lement à M. Blum, vice-président du Comité Central, et à M. Tony-Ballu,
Commissaire général à l'Exposition Internationale, à M. Lecœur, président de
la Chambre Syndicale, et à M. Delieuvin, son secrétaire général, Commissaire
Général de la Semaine Internationale.
« Enfin, vous devez, avec nous, beaucoup de remerciements à M. Huge,
administrateur délégué des Usines Renault, vice-président de la Chambre Syn-
dicale de la Motoculture, qui a bien voulu, comme l'an passé, faire mettre à
notre disposition le magnifique autocar Renault, qui nous permettra, pendant
ces journées, de vous transporter à Senlis, à Blanc-Mesnil, au Bourget, à
Montlhéry ».
Après s'être excusé d'avoir du être un peu long, tant ont été nombreuses
les collaborations qu'il doit signaler et remercier, et encore ciaint-il d'en avoir
oublié, le Président termine son discours inaugural en disant sa joie de voir
de nombreux « Coloniaux des Colonies » parmi les nombreux « Coloniaux de
France » qui participent à la Conférence, et il les salue tous cordialement le.;:
uns et les autres, mais il tient à terminer en signalant plus spécialement sa satis-
faction de voir à ses côtés comme vice-président, un colonial africain cent pour
cent, un vrai colon grand agriculteur et grand industriel, M. Louis Renoux,
Président de la Chambre d'A griculture et d'Industrie de Bamako, créateur de
plus de 20.000 hectares de plantation de Sisal, créateur de l'industrie de l'alcool
de Sisal au Soudan, dominateur de 2.000 chevaux de force motrice qui n'ont
jamais demandé un centime de combustibles ou de carburant à l'importation
étrangère, puisqu'ils sont nourris au carbone carburant forestier depuis plus de
20 ans.
Et c'est aux applaudissements unanimes de l'Assemblée qu'il termine par ces
mots : « On ne sait pas assez en France, l'œuvre admirable accomplie dans
toute la France d'Outre-Mer, et particulièrement dans cette Afrique Noire,
joyau de notre domaine colonial, mais aussi une terre de dur labeur, sous un
climat traitre à l'Européen, par tous les Français d'Afrique : Administrateurs,
officiers, missionnaires, colons, commerçants et parmi tous ceux-ci par ceux qui,
comme M. Louis Renoux, ont eu à la fois l'audace et la sagesse de prévoir
l'avenir agricole de ces régions et de mettre leurs théories en action. »
S'il reste encore des expérimentations à faire au point de vue de l'applica-
tion forestière aux Colonies, on peut dire en effet que dans la Métropole,
l'industrie française offre tous les matériels motorisés convenant aux plus exi-
geants, et qu'il faut peu de modifications, souvent pas du tout, pour que la
plus grande partie de ces matériels conviennent aux colonies, là où, bien entendu,
la motorisation est possible.
« Dans ce domaine, notre Comité n'a pas un gros effort à faire : il lui suffit
de coordonner les éléments que mettent à sa disposition chaque année le Comité
Central de Culture Mécanique du Ministère de l'Agriculture et de la Chambre
Syndicale de la Motorisation Française. A ces deux organismes, notre Comité
doit une particulière reconnaissance pour la collaboration et l'appui qu'ils nous
ont donnés l'année dernière et continués cette année, et qui deviennent déjà une
tradition, puisque notre Commission permanente a décidé de lier tous les ans
notre Conférence et nos Journées à la Semaine Internationale de Motoculture et
à l'Exposition Internationale de Culture mécanique, et c'est pour moi à la fois
un devoir et un plaisir de vous dire que cette reconnaissance doit aller principa-
lement à M. Blum, vice-président du Comité Central, et à M. Tony-Ballu,
Commissaire général à l'Exposition Internationale, à M. Lecœur, président de
la Chambre Syndicale, et à M. Delieuvin, son secrétaire général, Commissaire
Général de la Semaine Internationale.
« Enfin, vous devez, avec nous, beaucoup de remerciements à M. Huge,
administrateur délégué des Usines Renault, vice-président de la Chambre Syn-
dicale de la Motoculture, qui a bien voulu, comme l'an passé, faire mettre à
notre disposition le magnifique autocar Renault, qui nous permettra, pendant
ces journées, de vous transporter à Senlis, à Blanc-Mesnil, au Bourget, à
Montlhéry ».
Après s'être excusé d'avoir du être un peu long, tant ont été nombreuses
les collaborations qu'il doit signaler et remercier, et encore ciaint-il d'en avoir
oublié, le Président termine son discours inaugural en disant sa joie de voir
de nombreux « Coloniaux des Colonies » parmi les nombreux « Coloniaux de
France » qui participent à la Conférence, et il les salue tous cordialement le.;:
uns et les autres, mais il tient à terminer en signalant plus spécialement sa satis-
faction de voir à ses côtés comme vice-président, un colonial africain cent pour
cent, un vrai colon grand agriculteur et grand industriel, M. Louis Renoux,
Président de la Chambre d'A griculture et d'Industrie de Bamako, créateur de
plus de 20.000 hectares de plantation de Sisal, créateur de l'industrie de l'alcool
de Sisal au Soudan, dominateur de 2.000 chevaux de force motrice qui n'ont
jamais demandé un centime de combustibles ou de carburant à l'importation
étrangère, puisqu'ils sont nourris au carbone carburant forestier depuis plus de
20 ans.
Et c'est aux applaudissements unanimes de l'Assemblée qu'il termine par ces
mots : « On ne sait pas assez en France, l'œuvre admirable accomplie dans
toute la France d'Outre-Mer, et particulièrement dans cette Afrique Noire,
joyau de notre domaine colonial, mais aussi une terre de dur labeur, sous un
climat traitre à l'Européen, par tous les Français d'Afrique : Administrateurs,
officiers, missionnaires, colons, commerçants et parmi tous ceux-ci par ceux qui,
comme M. Louis Renoux, ont eu à la fois l'audace et la sagesse de prévoir
l'avenir agricole de ces régions et de mettre leurs théories en action. »
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