Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1935 01 janvier 1935
Description : 1935/01/01 (A10,N109)-1935/01/31. 1935/01/01 (A10,N109)-1935/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418440t
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
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- SOMMAIRE
- ANTILLES - GUYANE - RÉUNION
- La situation bananière en Guadeloupe
Henri BÉRENGER Ambassadeur de France Sénateur de la Guadeloupe........... Page(s) .......... 1 - .......... Page(s) .......... 5
- Guadeloupe: Situation du commerce extérieur à la fin du premier semestre 1934
De notre Correspondant.......... Page(s) .......... 7 - .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 10
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 29
REVUE INTERNATIONALE DÈS PRODUITS COLONIAUX il
Une deuxième possibilité d'utilisation industrielle de la banane est la fabri-
cation de farine de bananes. La banane la plus appropriée à la fabrication de
farines est la Musa Paradisiaca, car elle ne convertit, même en état de maturité
avancée, qu'une très faible partie de sa teneur en fécule en sucre. Pour la pro-
duction des farines de bananes, on connaît trois méthodes, qui se distinguent par
la qualité du produit final. La première est celle de peler les fruits et de les
couper en cosettes d'environ 5 millimètres d'épaisseur. On les sèche à l'aide des
séchoirs à canal ou des séchoirs à chambre, jusqu'à ce que les cosettes soient
dures. Puis on les réduit en poudre par des moulins spéciaux.
Le deuxième système exige que les bananes pelées soient converties en une
pâte, ce qui se fait facilement sans qu'il soit nécessaire d'employer des appareils
coûteux. Puis cette pâte est desséchée sur les cylindres rotatifs de séchoirs à
cylindres conjugués, réchauffés à la vapeur et où l'extraction de l'humidité se
fait en quelques secondes. Il s'agit d'apporter dans ce cas une légère modifica-
tion à un genre de séchoir employé depuis de longues années dans l'industrie
de la pomme de terre, où ils sont utilisés pour la production de flocons. On
obtient ainsi par ce procédé des flocons de bananes, lesquels, après avoir passé
dans un désintégrateur spécial donnent une farine qui est, à cause du séchage
plus rapide, d'une qualité supérieure à celle antérieurement mentionnée.
Il y a enfin une troisième qualité de farine de bananes, la plus fine, la plus
aromatique et la plus moderne, dont la consommation augmente continuellement
et pour laquelle les industries qui l'achètent payent de très bons prix. Il s' agit
de la farine qu'on obtient moyennant l'atomisation de la pulpe. Les installations
d'atomisation Siccatom, atomisent la pulpe pâteuse des bananes, qui doit être
pompable, par pression hydraulique et une installation ingénieusement conçue.
La masse liquide de la pulpe est atomisée à l'aide d'une tuyère spéciale à l'in-
térieur d'une tour de séchage, parcourue de courants d'air convenablement ré-
chauffés.
L'extraction de l'humidité s'effectue dans ce cas en fractions d'une seconde,
la vitesse d'évaporation évite que les particules fines prennent une température
propre supérieure à celle de l'air atmosphérique. Cela signifie que toute dété-
riorâton de caractère chimique ou biologique est rendue impossible, la poudre
ainsi obtenue est effectivement égale au produit initial, c'est-à-dire à la pulpe.
La farine de bananes est principalement utilisée dans la préparation d'un bon
nombre d'entremets, de confitures. Elle se laisse facilement mélanger avec de
l'eau, du chocolat, du cacao, des œufs et donne ainsi un plat très agréable et
particulièrement digestible. On l'utilise encore pour la fabrication de biscuits
fini. Bref, la consommation en est consisdérable et la vente toujours assurée.
Tout producteur de bananes devrait être intéressé par l'utilisation industrielle
des bananes. Il se rendrait alors indépendant des manœuvres de la part des ache-
teurs, le produit sec lui permettrait d'attendre et d'emmagasiner la marchandise
sans être obligé de vendre à tout prix afin de pouvoir s'en défaire pour éviter
la décomposition des fruits frais.
La Trocknungs Anlagen Gesellschaft GmbH. Berlin, KÕthenerstrasse 38,
représentée pour les Colonies françaises par M. A. C. I., 16, rue de Monceau,
Paris (8e), s'occupe depuis plus de 25 années de la construction d'installations
de séchage pour les bananes. Elle dispose donc d'une grande expérience et se
tient toujours à la disposition des planteurs intéressés. T. A. G.
Une deuxième possibilité d'utilisation industrielle de la banane est la fabri-
cation de farine de bananes. La banane la plus appropriée à la fabrication de
farines est la Musa Paradisiaca, car elle ne convertit, même en état de maturité
avancée, qu'une très faible partie de sa teneur en fécule en sucre. Pour la pro-
duction des farines de bananes, on connaît trois méthodes, qui se distinguent par
la qualité du produit final. La première est celle de peler les fruits et de les
couper en cosettes d'environ 5 millimètres d'épaisseur. On les sèche à l'aide des
séchoirs à canal ou des séchoirs à chambre, jusqu'à ce que les cosettes soient
dures. Puis on les réduit en poudre par des moulins spéciaux.
Le deuxième système exige que les bananes pelées soient converties en une
pâte, ce qui se fait facilement sans qu'il soit nécessaire d'employer des appareils
coûteux. Puis cette pâte est desséchée sur les cylindres rotatifs de séchoirs à
cylindres conjugués, réchauffés à la vapeur et où l'extraction de l'humidité se
fait en quelques secondes. Il s'agit d'apporter dans ce cas une légère modifica-
tion à un genre de séchoir employé depuis de longues années dans l'industrie
de la pomme de terre, où ils sont utilisés pour la production de flocons. On
obtient ainsi par ce procédé des flocons de bananes, lesquels, après avoir passé
dans un désintégrateur spécial donnent une farine qui est, à cause du séchage
plus rapide, d'une qualité supérieure à celle antérieurement mentionnée.
Il y a enfin une troisième qualité de farine de bananes, la plus fine, la plus
aromatique et la plus moderne, dont la consommation augmente continuellement
et pour laquelle les industries qui l'achètent payent de très bons prix. Il s' agit
de la farine qu'on obtient moyennant l'atomisation de la pulpe. Les installations
d'atomisation Siccatom, atomisent la pulpe pâteuse des bananes, qui doit être
pompable, par pression hydraulique et une installation ingénieusement conçue.
La masse liquide de la pulpe est atomisée à l'aide d'une tuyère spéciale à l'in-
térieur d'une tour de séchage, parcourue de courants d'air convenablement ré-
chauffés.
L'extraction de l'humidité s'effectue dans ce cas en fractions d'une seconde,
la vitesse d'évaporation évite que les particules fines prennent une température
propre supérieure à celle de l'air atmosphérique. Cela signifie que toute dété-
riorâton de caractère chimique ou biologique est rendue impossible, la poudre
ainsi obtenue est effectivement égale au produit initial, c'est-à-dire à la pulpe.
La farine de bananes est principalement utilisée dans la préparation d'un bon
nombre d'entremets, de confitures. Elle se laisse facilement mélanger avec de
l'eau, du chocolat, du cacao, des œufs et donne ainsi un plat très agréable et
particulièrement digestible. On l'utilise encore pour la fabrication de biscuits
fini. Bref, la consommation en est consisdérable et la vente toujours assurée.
Tout producteur de bananes devrait être intéressé par l'utilisation industrielle
des bananes. Il se rendrait alors indépendant des manœuvres de la part des ache-
teurs, le produit sec lui permettrait d'attendre et d'emmagasiner la marchandise
sans être obligé de vendre à tout prix afin de pouvoir s'en défaire pour éviter
la décomposition des fruits frais.
La Trocknungs Anlagen Gesellschaft GmbH. Berlin, KÕthenerstrasse 38,
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Paris (8e), s'occupe depuis plus de 25 années de la construction d'installations
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