Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1934 01 janvier 1934
Description : 1934/01/01 (A9,N97)-1934/01/31. 1934/01/01 (A9,N97)-1934/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63848538
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- Aller à la page de la table des matières142
- SOMMAIRE
- Table des matières
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 41
- Le palmier-raphia au Congo Belge. - L. PYNAERT, Chef de Bureau au Ministère des Colonies à Bruxelles.......... Page(s) .......... 47
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 68
- Carte de la répartition des raphias à Madagascar
- Le coprah
- Le liège
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 241
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 13
Congrès International des Oléagineux, lorsqu' il dit entre autres que « l'expé-
lience » nous ayant démontré que les graines dont la densité est au-dessus de
33 kg 1/2 à l'hectolitre, sont spécialement saines et d'une qualité germinative
irréprochable, nous préconisons qu'elles soient réservées aux semences ». Ce
résultat ne pourra être atteint que par une organisation rationnelle du triage.
Lorsque j'étais directeur de la station agricole de Naatja, au Togo, en 1929,
j'ai obtenu, sans assolement et sans employer d'engrais, un rendement moyen
de 150 kgs de coton par hectare, contre 60 kgs en 1928, ainsi que la première
qualité du coton qui était de 80 en 1929 contre 31 en 1928. Je suis con-
vaincu que les résultats de cette hausse à la production a eu pour point de départ
le triage de la graine pour les semences malgré qu'il ait été fait très primitivement,
c'est-à-dire à la main en l' absence de machine appropriée.
Or, connaissant bien les américains qui récoltent chez eux près de 400.000
tonnes d'arachides, je reste persuadé qu'on pourrait trouver dans les publica-
tions spéciales, soit à Washington D. C., soit dans leurs stations d'essais dans
les régions où la culture de l' arachide et très répandue, les informations les plus
utiles concernant par exemple la description du modèle des machines employées,
etc.
Le contrôle de l' exportation des arachides par les agents du service de con-
ditionnement a une importance capitale ainsi qu'en témoigne le vœu formulé
par M. Bruel, secrétaire général de l'Union Syndicale de l'Huilerie française,
au Congrès des Oléagineux (Exposition Coloniale 1931). Il demandait, en effet,
que ce dernier fonctionne, pendant la saison, sans interruption, nuit et jour.
Il est impossible d'obtenir un brusque changement de la part de l'indigène,
si on ne le met pas en face de la réalité et en lui prouvant — non avec dés
paroles — mais par des actes, que c'est son intérêt. Pour y arriver, il me paraît
indispensable de créer une organisation qui serait une entreprise privée sous les
auspices de M. le Gouverneur Général de l'A. O. F. Elle aurait ses points
d'attache aux fermes modèles du gouvernement qui sont disséminées sur l'éten-
due du territoire du Sénégal. Elle se tiendrait en liaison constante avec les chefs
indigènes qui sont les grands propriétaires fonciers de la région, ainsi qu'avec
les sociétés de Prévoyance chez qui elle pourrait se procurer des terres mises en
réserve et déclarées soi-disant fatiguées, afin de les améliorer en vue de leur
exploitation pour la production du mil. Elle se composerait d'équipes spécia-
lisées dans les différents genres de manutention et agirait par détachements
volants. La colonie possède un cheptel imposant (300.000 bœufs environ), qui
pourrait être utilisé au point de vue de la traction, après castrage et aaccinatitiirt
contre la peste.
Il y aurait dans ce but un apprentissage indispensable à organiser.
Avant de terminer, je désirerais citer un passage du mémoire de M. G.
Denis, Inspecteur général de l'Agriculture en A. O. F., présenté au Congrès
de l'Exposition Coloniale, pendant la quinzaine internationale de la production
d'outre-mer (C. 69), et où ce savant agronome dit à la page 19 de son livre
« Les Céréales en A. O. F. » :
« En 1927, des essais comparatifs de culture indigène et de culture amé-
liorée par la fumure de la préparation du sol, ont donné les résultats résumés
dans le tableau suivant :
Congrès International des Oléagineux, lorsqu' il dit entre autres que « l'expé-
lience » nous ayant démontré que les graines dont la densité est au-dessus de
33 kg 1/2 à l'hectolitre, sont spécialement saines et d'une qualité germinative
irréprochable, nous préconisons qu'elles soient réservées aux semences ». Ce
résultat ne pourra être atteint que par une organisation rationnelle du triage.
Lorsque j'étais directeur de la station agricole de Naatja, au Togo, en 1929,
j'ai obtenu, sans assolement et sans employer d'engrais, un rendement moyen
de 150 kgs de coton par hectare, contre 60 kgs en 1928, ainsi que la première
qualité du coton qui était de 80 en 1929 contre 31 en 1928. Je suis con-
vaincu que les résultats de cette hausse à la production a eu pour point de départ
le triage de la graine pour les semences malgré qu'il ait été fait très primitivement,
c'est-à-dire à la main en l' absence de machine appropriée.
Or, connaissant bien les américains qui récoltent chez eux près de 400.000
tonnes d'arachides, je reste persuadé qu'on pourrait trouver dans les publica-
tions spéciales, soit à Washington D. C., soit dans leurs stations d'essais dans
les régions où la culture de l' arachide et très répandue, les informations les plus
utiles concernant par exemple la description du modèle des machines employées,
etc.
Le contrôle de l' exportation des arachides par les agents du service de con-
ditionnement a une importance capitale ainsi qu'en témoigne le vœu formulé
par M. Bruel, secrétaire général de l'Union Syndicale de l'Huilerie française,
au Congrès des Oléagineux (Exposition Coloniale 1931). Il demandait, en effet,
que ce dernier fonctionne, pendant la saison, sans interruption, nuit et jour.
Il est impossible d'obtenir un brusque changement de la part de l'indigène,
si on ne le met pas en face de la réalité et en lui prouvant — non avec dés
paroles — mais par des actes, que c'est son intérêt. Pour y arriver, il me paraît
indispensable de créer une organisation qui serait une entreprise privée sous les
auspices de M. le Gouverneur Général de l'A. O. F. Elle aurait ses points
d'attache aux fermes modèles du gouvernement qui sont disséminées sur l'éten-
due du territoire du Sénégal. Elle se tiendrait en liaison constante avec les chefs
indigènes qui sont les grands propriétaires fonciers de la région, ainsi qu'avec
les sociétés de Prévoyance chez qui elle pourrait se procurer des terres mises en
réserve et déclarées soi-disant fatiguées, afin de les améliorer en vue de leur
exploitation pour la production du mil. Elle se composerait d'équipes spécia-
lisées dans les différents genres de manutention et agirait par détachements
volants. La colonie possède un cheptel imposant (300.000 bœufs environ), qui
pourrait être utilisé au point de vue de la traction, après castrage et aaccinatitiirt
contre la peste.
Il y aurait dans ce but un apprentissage indispensable à organiser.
Avant de terminer, je désirerais citer un passage du mémoire de M. G.
Denis, Inspecteur général de l'Agriculture en A. O. F., présenté au Congrès
de l'Exposition Coloniale, pendant la quinzaine internationale de la production
d'outre-mer (C. 69), et où ce savant agronome dit à la page 19 de son livre
« Les Céréales en A. O. F. » :
« En 1927, des essais comparatifs de culture indigène et de culture amé-
liorée par la fumure de la préparation du sol, ont donné les résultats résumés
dans le tableau suivant :
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 21/448
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63848538/f21.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63848538/f21.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63848538/f21.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63848538
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63848538
Facebook
Twitter