Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1935 01 janvier 1935
Description : 1935/01/01 (A10,N109)-1935/01/31. 1935/01/01 (A10,N109)-1935/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418440t
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
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- SOMMAIRE
- ANTILLES - GUYANE - RÉUNION
- La situation bananière en Guadeloupe
Henri BÉRENGER Ambassadeur de France Sénateur de la Guadeloupe........... Page(s) .......... 1 - .......... Page(s) .......... 5
- Guadeloupe: Situation du commerce extérieur à la fin du premier semestre 1934
De notre Correspondant.......... Page(s) .......... 7 - .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 10
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 29
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 9
La fumure du bananier
Le bananier demande un sol riche en humus et bien pourvu en eau; cepen-
dant quand l'atmosphère est humide, ce qui favorise son développement, un
excès d'eau dans le sol lui est plus nuisible que son insuffisance. Les sols
argilo-sableux par trop légers sont les meilleurs pour cette culture. Tout en
choisissant de préférence les endroits où l'atmosphère est assez riche en humi-
dité on doit, avant tout, bannir tout terrain fortement venté. Le vent est peut-
être le plus grand ennemi du bananier.
Le sol qui doit être consacré à la bananeraie doit être débarrassé de toute
végétation et défoncé aussi profondément que possible. Ensuite, s'il y a lieu,
on creuse les canaux d'irrigation en leur faisant longer les lignes où seront plan-
tés les drageons.
Une bananeraie pouvant produire annuellement environ 3.000 régimes pesant
chacun environ 25 kgs, représente donc un poids total de 75.000 kgs de ma-
tière exportée. Pour maintenir la terre en état de production il est donc indis-
pensable d'apporter une fumure très abondante.
D'après différentes analyses faites en Guinée française, un hectare de bana-
niers comptant environ 1.600 pieds consomme annuellement 80 kgs d'azote,
40 kgs d'acide phosphorique et 500 kgs de potasse. Le bananier est donc une
plante extrêmement exigeante, surtout en potasse et en azote.
Dans la Nouvelle Galles du Sud, on met en général, par touffe, 500 à 600
grammes de sulfate d'ammoniaque, 500 à 600 grammes - de superphosphate et
450 à 500 grammes de chlorure de potassium. Habituellement l'épandage est
fait par moitié en, 2 fois à la fin de l'hiver et à la fin de l'été.
D'après les recherches de M. Teissonier en Guinée Française, une des meil-
leures formules de fumure comporterait : 6 d'azote, 10! d'acide phospho-
rique, 11 de potasse et 8 de chaux. Ce qui correspond sensiblement à
un mélange de 300 à 350 kgs de sulfate d'ammoniaque, 450 à 500 kgs de
superphosphate et 200 à 225 kgs de sulfate de potasse. Ces engrais doivent
êtrè mis à raison de 1 à 4 kgs sur chaque touffe et leur épandage réparti en 4
plusieurs fois ; par exemple, si l'on procède en trois fois : un premier épandage
à la fin de la récolte ou dès la reprise des rejets pour les jeunes plantations, un
deuxième quatre mois plus tard et le dernier un mois avant la floraison.
Si l'emploi des fortes doses d'engrais chimiques est absolument nécessaire
pour obtenir de forts rendements et de beaux régimes marchands, il ne faut pas
oublier que le bananier demande une terre fortement pourvue en matières orga-
niques, en humus. Chaque fois que le colon en a la possibilité, il doit donc
s'attacher à mettre du fumier ou des tourteaux et faire toujours retour au sol
des feuilles et des tiges coupées après la récolte. L'action de la fumure aux
engrais chimiques est toujours très nette, elle n'augmente généralement pas la
dimension des bananes mais le nombre des fruits par « main », c'est-à-dire par
petits groupes fixés au même point sur la tige du régime. Le nombre des ba-
nanes par régime peut varier, en effet, de 100 à 250 et même 300 fruits. „
On peut donc estimer que l'emploi des engrais chimiques devient intéressant
quand on obtient de tels résultats. G. F. A.
La fumure du bananier
Le bananier demande un sol riche en humus et bien pourvu en eau; cepen-
dant quand l'atmosphère est humide, ce qui favorise son développement, un
excès d'eau dans le sol lui est plus nuisible que son insuffisance. Les sols
argilo-sableux par trop légers sont les meilleurs pour cette culture. Tout en
choisissant de préférence les endroits où l'atmosphère est assez riche en humi-
dité on doit, avant tout, bannir tout terrain fortement venté. Le vent est peut-
être le plus grand ennemi du bananier.
Le sol qui doit être consacré à la bananeraie doit être débarrassé de toute
végétation et défoncé aussi profondément que possible. Ensuite, s'il y a lieu,
on creuse les canaux d'irrigation en leur faisant longer les lignes où seront plan-
tés les drageons.
Une bananeraie pouvant produire annuellement environ 3.000 régimes pesant
chacun environ 25 kgs, représente donc un poids total de 75.000 kgs de ma-
tière exportée. Pour maintenir la terre en état de production il est donc indis-
pensable d'apporter une fumure très abondante.
D'après différentes analyses faites en Guinée française, un hectare de bana-
niers comptant environ 1.600 pieds consomme annuellement 80 kgs d'azote,
40 kgs d'acide phosphorique et 500 kgs de potasse. Le bananier est donc une
plante extrêmement exigeante, surtout en potasse et en azote.
Dans la Nouvelle Galles du Sud, on met en général, par touffe, 500 à 600
grammes de sulfate d'ammoniaque, 500 à 600 grammes - de superphosphate et
450 à 500 grammes de chlorure de potassium. Habituellement l'épandage est
fait par moitié en, 2 fois à la fin de l'hiver et à la fin de l'été.
D'après les recherches de M. Teissonier en Guinée Française, une des meil-
leures formules de fumure comporterait : 6 d'azote, 10! d'acide phospho-
rique, 11 de potasse et 8 de chaux. Ce qui correspond sensiblement à
un mélange de 300 à 350 kgs de sulfate d'ammoniaque, 450 à 500 kgs de
superphosphate et 200 à 225 kgs de sulfate de potasse. Ces engrais doivent
êtrè mis à raison de 1 à 4 kgs sur chaque touffe et leur épandage réparti en 4
plusieurs fois ; par exemple, si l'on procède en trois fois : un premier épandage
à la fin de la récolte ou dès la reprise des rejets pour les jeunes plantations, un
deuxième quatre mois plus tard et le dernier un mois avant la floraison.
Si l'emploi des fortes doses d'engrais chimiques est absolument nécessaire
pour obtenir de forts rendements et de beaux régimes marchands, il ne faut pas
oublier que le bananier demande une terre fortement pourvue en matières orga-
niques, en humus. Chaque fois que le colon en a la possibilité, il doit donc
s'attacher à mettre du fumier ou des tourteaux et faire toujours retour au sol
des feuilles et des tiges coupées après la récolte. L'action de la fumure aux
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dimension des bananes mais le nombre des fruits par « main », c'est-à-dire par
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