Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1934 01 janvier 1934
Description : 1934/01/01 (A9,N97)-1934/01/31. 1934/01/01 (A9,N97)-1934/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63848538
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- Aller à la page de la table des matières142
- SOMMAIRE
- Table des matières
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 41
- Le palmier-raphia au Congo Belge. - L. PYNAERT, Chef de Bureau au Ministère des Colonies à Bruxelles.......... Page(s) .......... 47
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 68
- Carte de la répartition des raphias à Madagascar
- Le coprah
- Le liège
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 241
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX Il
par la production familiale indigène; ce produit facilement vendable sur place
a pour eux l'avantage de leur fournir de l'argent liquide, tandis que le mil sert
de base à leur alimentaion.
Dans les années qui ont précédé la crise actuelle, les arachides permettaient
aux indigènes producteurs et vendeurs de couvrir leurs frais largement, ce qui
n'existe pas depuis que les cours ont baissé.
Sur le marché métropolitain les arachides du Sénégal sont concurrencées d'abord
par celles provenant des Indes Britanniques, ensuite par les huiles de baleine
en quantité considérable (800.000 tonnes sont en proposition sur le marché).
Ces demandes ont, pour cause, les nouveaux procédés de transformation, car
les huiles animales ne diffèrent pas des huiles végétales, d'où un handicap pour
nos produits et pourtant lés arachides du Sénégal pourraient trouver des acqué-
reurs en France et combattre avec succès la concurrence étrangère.
Ce résultat ne s' obtiendrait, à mon avis, qu'aux deux conditions suivantes :
1° Les faire bénéficier d'une prime d'importation;
20 S'ils peuvent atteindre des cours, sinon inférieurs, tout au moins égaux à
leurs concurrents étant donné que ces marchandises viennent du Sénégal en coques
—i emballages naturels 'idéals — et qui d'après les compétences jouent un grand
rôle dans la qualité.
Pour donner une solution à ces impérieuses exigences, il n'y a qu'un seul
moyen : abaisser le plus possible le prix de revient à la production. Ce n'est
réalisable qu'en s'attachant à augmenter le rendement, ce qui aura pour résultat
de faire baisser le coût de la vie.
J'ai signalé la corrélation existant entre les zones de production et celles
d'évacuation. Ainsi le cercle de Thiès, par exemple, a une superficie estimée
pour les arachides à 185.000 hectares, avec une production escomptée de
130.000 tonnes, tandis que la Haute-Gambie n'a que 1.000 hectares et 600
tonnes.
J' ai dit plus haut que la culture des arachides exge une main-d' œuvre consi-
dérable et qu' elle ne peut être pratiquée lucrativement que par la production
familiale. Il en va tout autrement avec la culture du Mil où l'application de la
mécanique permet une grosse économie de main-d'œuvre pouvant même dispenser
la femme indigène du pilage des grains.
Dans l'apiculture moderne, les feuilles de cire gaufrées sont très répandues,
elles ont pour but de dispenser les abeilles de « transpirer » toute la cire néces-
saire dans la construction des gâteaux de miel, leur permettant ainsi de se spécia-
liser dans leur travail proprement dit, qui est de récolter le nectar des fleurs. Il
en sera de même pour l'indigène à qui l'on aura tracé mécaniquement la besogne
de manière à ne pas disperser ses efforts.
Etudiant les documents appropriés, les publications faites par les soins de
l'Agence Economique de l'A. O. F. à Paris, ainsi que les mémoires présentés
au Congrès de l'Exposition Coloniale de Paris en 1931 (Voir la revue des
Congrès) (1), il devient évident que la question d'amélioration des rendements,
tant pour les arachides que pour le Mil, a été théoriquement résolue avec cette
objection que l'emploi des engrais minéraux importés était d' un prix onéreux.
(1) En particulier rapports des Congrès de l'Union des Chambres de Commerce
Mixtes, 97, rue Saint-Lazare, Paris.
par la production familiale indigène; ce produit facilement vendable sur place
a pour eux l'avantage de leur fournir de l'argent liquide, tandis que le mil sert
de base à leur alimentaion.
Dans les années qui ont précédé la crise actuelle, les arachides permettaient
aux indigènes producteurs et vendeurs de couvrir leurs frais largement, ce qui
n'existe pas depuis que les cours ont baissé.
Sur le marché métropolitain les arachides du Sénégal sont concurrencées d'abord
par celles provenant des Indes Britanniques, ensuite par les huiles de baleine
en quantité considérable (800.000 tonnes sont en proposition sur le marché).
Ces demandes ont, pour cause, les nouveaux procédés de transformation, car
les huiles animales ne diffèrent pas des huiles végétales, d'où un handicap pour
nos produits et pourtant lés arachides du Sénégal pourraient trouver des acqué-
reurs en France et combattre avec succès la concurrence étrangère.
Ce résultat ne s' obtiendrait, à mon avis, qu'aux deux conditions suivantes :
1° Les faire bénéficier d'une prime d'importation;
20 S'ils peuvent atteindre des cours, sinon inférieurs, tout au moins égaux à
leurs concurrents étant donné que ces marchandises viennent du Sénégal en coques
—i emballages naturels 'idéals — et qui d'après les compétences jouent un grand
rôle dans la qualité.
Pour donner une solution à ces impérieuses exigences, il n'y a qu'un seul
moyen : abaisser le plus possible le prix de revient à la production. Ce n'est
réalisable qu'en s'attachant à augmenter le rendement, ce qui aura pour résultat
de faire baisser le coût de la vie.
J'ai signalé la corrélation existant entre les zones de production et celles
d'évacuation. Ainsi le cercle de Thiès, par exemple, a une superficie estimée
pour les arachides à 185.000 hectares, avec une production escomptée de
130.000 tonnes, tandis que la Haute-Gambie n'a que 1.000 hectares et 600
tonnes.
J' ai dit plus haut que la culture des arachides exge une main-d' œuvre consi-
dérable et qu' elle ne peut être pratiquée lucrativement que par la production
familiale. Il en va tout autrement avec la culture du Mil où l'application de la
mécanique permet une grosse économie de main-d'œuvre pouvant même dispenser
la femme indigène du pilage des grains.
Dans l'apiculture moderne, les feuilles de cire gaufrées sont très répandues,
elles ont pour but de dispenser les abeilles de « transpirer » toute la cire néces-
saire dans la construction des gâteaux de miel, leur permettant ainsi de se spécia-
liser dans leur travail proprement dit, qui est de récolter le nectar des fleurs. Il
en sera de même pour l'indigène à qui l'on aura tracé mécaniquement la besogne
de manière à ne pas disperser ses efforts.
Etudiant les documents appropriés, les publications faites par les soins de
l'Agence Economique de l'A. O. F. à Paris, ainsi que les mémoires présentés
au Congrès de l'Exposition Coloniale de Paris en 1931 (Voir la revue des
Congrès) (1), il devient évident que la question d'amélioration des rendements,
tant pour les arachides que pour le Mil, a été théoriquement résolue avec cette
objection que l'emploi des engrais minéraux importés était d' un prix onéreux.
(1) En particulier rapports des Congrès de l'Union des Chambres de Commerce
Mixtes, 97, rue Saint-Lazare, Paris.
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