Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1935 01 janvier 1935
Description : 1935/01/01 (A10,N109)-1935/01/31. 1935/01/01 (A10,N109)-1935/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418440t
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- ANTILLES - GUYANE - RÉUNION
- La situation bananière en Guadeloupe
Henri BÉRENGER Ambassadeur de France Sénateur de la Guadeloupe........... Page(s) .......... 1 - .......... Page(s) .......... 5
- Guadeloupe: Situation du commerce extérieur à la fin du premier semestre 1934
De notre Correspondant.......... Page(s) .......... 7 - .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 10
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 29
6 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
de production sont situés à 10 ou 15 jours de la Métropole; le transport maritime
s'effectue pour moitié dans la zone tropicale sous des températures voisines de 30°
alors que la banane placée dans des conditions de vie ralentie exige une tempé-
rature de 12°. Il a fallu en arriver aux transports par navires spécialisés, réfri-
gérés et ventilés. C'est ainsi que la Guinée est desservie actuellement par la
Cie des Transports Maritimes de l'A.O.F. qui dispose de 4 navires assurant enfin
d'une façon parfaite ces transports délicats. La Compagnie Générale Transatlan-
tique a également mis en service quelques unités spécialisées sur la ligne des An-
tilles. Dès maintenant la flotte bananière française répond aux besoins et elle sera
maintenue à la hauteur de ces derniers.
Si la question des méthodes de culture et de transport semble définitivement
résolue, celle de l'organisation de la vente est moins avancée. La banane est un
fruit essentiellement périssable et qui, jusqu'à la vente, demande à être préservé
de tout écart de température. Eleder Fyffes était producteur, transporteur et
vendeur. Les fruits des Canaries sont vendus ferme avant leur embarquement, ces
fruits étant standardisés depuis longtemps et d'autre part, les aléas du transport
n'existant pour ainsi dire pas. Or, les fruits des Colonies françaises, en voie d' amé-
lioration constante, ne sont pas encore standardisés et ce n'est que depuis peu que
les conditions de transport ne laissent plus à désirer. C'est ce qui explique que
jusqu'ici les fruits aient dû être vendus à la commission.
Ce mode de réalisation devrait permettre aux planteurs de tirer de leurs fruits
les résultats les plus avantageux. Dans la pratique il n'en est malheureusement
pas ainsi. Des arrivages massifs dans un même port d'une marchandise périssable
sans qu'elle ait pu être placée à l'avance provoquent trop souvent l'affaissement
des cours. Cette situation est encore aggravée de ce fait que les intérêts de beau-
coup de moyens et petits commissionnaires sont trop souvent en opposition avec
ceux des producteurs; propriétaires eux-mêmes de mûrisseries pour lesquelles ils
doivent se procurer du fruit vert, certains de ces intermédiaires plus préoccupés
d'acheter à bon compte pour leurs besoins que de vendre au meilleur prix pour
leurs commettants ne s'efforcent nullement de soutenir les cours. Aussi est-il sou-
haitable de voir la vente des bananes confiée à quelques organismes puissants ayant
les mêmes intérêts que les planteurs et capables de les défendre.
Des essais ont été tentés dans ce sens. Parmi les organismes existant actuelle-
ment, on peut citer la Sofruco (Société Commerciales des Fruits Coloniaux, 32,
rue Boissy d'Anglas, Paris (8e) comme réalisant le mieux les conditions d'organi-
sation durable. Constituée au capital de deux millions dix-mille francs, elles com-
prend dans son sein une puissante entreprise de transport de bananes et des grandes
sociétés commerciales coloniales. Les unes et les autres ont le souci de voir la
production de la banane s'accroître pour alimenter les transports et augmenter le
pouvoir d'achat des colonies. Les intérêts de la Sofruco sont donc intimement liés
à ceux des planteurs. Aussi cette Société n' a-t-elle rien ménagé pour étendre la
consommation de la banane en assurant une meilleure répartition de ce fruit. Repré-
sentée dans tous les grands ports : Bordeaux, Nantes, le Havre, Marseille, Alger,
Oran, Casablanca, ayant également une Agence à Lyon et un bureau pour la
vente à Paris et dans les départements de la Seine; elle est en mesure de faire
connaître et apprécier la banane dans toute la France et de créer et développer
pour ce fruit une clientèle fidèle et toujours plus importante,
de production sont situés à 10 ou 15 jours de la Métropole; le transport maritime
s'effectue pour moitié dans la zone tropicale sous des températures voisines de 30°
alors que la banane placée dans des conditions de vie ralentie exige une tempé-
rature de 12°. Il a fallu en arriver aux transports par navires spécialisés, réfri-
gérés et ventilés. C'est ainsi que la Guinée est desservie actuellement par la
Cie des Transports Maritimes de l'A.O.F. qui dispose de 4 navires assurant enfin
d'une façon parfaite ces transports délicats. La Compagnie Générale Transatlan-
tique a également mis en service quelques unités spécialisées sur la ligne des An-
tilles. Dès maintenant la flotte bananière française répond aux besoins et elle sera
maintenue à la hauteur de ces derniers.
Si la question des méthodes de culture et de transport semble définitivement
résolue, celle de l'organisation de la vente est moins avancée. La banane est un
fruit essentiellement périssable et qui, jusqu'à la vente, demande à être préservé
de tout écart de température. Eleder Fyffes était producteur, transporteur et
vendeur. Les fruits des Canaries sont vendus ferme avant leur embarquement, ces
fruits étant standardisés depuis longtemps et d'autre part, les aléas du transport
n'existant pour ainsi dire pas. Or, les fruits des Colonies françaises, en voie d' amé-
lioration constante, ne sont pas encore standardisés et ce n'est que depuis peu que
les conditions de transport ne laissent plus à désirer. C'est ce qui explique que
jusqu'ici les fruits aient dû être vendus à la commission.
Ce mode de réalisation devrait permettre aux planteurs de tirer de leurs fruits
les résultats les plus avantageux. Dans la pratique il n'en est malheureusement
pas ainsi. Des arrivages massifs dans un même port d'une marchandise périssable
sans qu'elle ait pu être placée à l'avance provoquent trop souvent l'affaissement
des cours. Cette situation est encore aggravée de ce fait que les intérêts de beau-
coup de moyens et petits commissionnaires sont trop souvent en opposition avec
ceux des producteurs; propriétaires eux-mêmes de mûrisseries pour lesquelles ils
doivent se procurer du fruit vert, certains de ces intermédiaires plus préoccupés
d'acheter à bon compte pour leurs besoins que de vendre au meilleur prix pour
leurs commettants ne s'efforcent nullement de soutenir les cours. Aussi est-il sou-
haitable de voir la vente des bananes confiée à quelques organismes puissants ayant
les mêmes intérêts que les planteurs et capables de les défendre.
Des essais ont été tentés dans ce sens. Parmi les organismes existant actuelle-
ment, on peut citer la Sofruco (Société Commerciales des Fruits Coloniaux, 32,
rue Boissy d'Anglas, Paris (8e) comme réalisant le mieux les conditions d'organi-
sation durable. Constituée au capital de deux millions dix-mille francs, elles com-
prend dans son sein une puissante entreprise de transport de bananes et des grandes
sociétés commerciales coloniales. Les unes et les autres ont le souci de voir la
production de la banane s'accroître pour alimenter les transports et augmenter le
pouvoir d'achat des colonies. Les intérêts de la Sofruco sont donc intimement liés
à ceux des planteurs. Aussi cette Société n' a-t-elle rien ménagé pour étendre la
consommation de la banane en assurant une meilleure répartition de ce fruit. Repré-
sentée dans tous les grands ports : Bordeaux, Nantes, le Havre, Marseille, Alger,
Oran, Casablanca, ayant également une Agence à Lyon et un bureau pour la
vente à Paris et dans les départements de la Seine; elle est en mesure de faire
connaître et apprécier la banane dans toute la France et de créer et développer
pour ce fruit une clientèle fidèle et toujours plus importante,
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 16/50
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6418440t/f16.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6418440t/f16.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6418440t/f16.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6418440t
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6418440t
Facebook
Twitter