Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1934 01 janvier 1934
Description : 1934/01/01 (A9,N97)-1934/01/31. 1934/01/01 (A9,N97)-1934/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63848538
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- Aller à la page de la table des matières142
- SOMMAIRE
- Table des matières
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 41
- Le palmier-raphia au Congo Belge. - L. PYNAERT, Chef de Bureau au Ministère des Colonies à Bruxelles.......... Page(s) .......... 47
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 68
- Carte de la répartition des raphias à Madagascar
- Le coprah
- Le liège
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 241
8 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Il était évident que, dans ces conditions, une machine mobile, établie en
plein champ, ne pouvait pas travailler avec un lavage rationnel des fibres, qui
aurait nécessité le transport des fibres de la défibreuse à un lavoir spécial, d'où
des difficultés presque insurmontables dans la plupart des cas.
Une nouvelle défibreuse moderne
Un Américain, l'Ingénieur Hollier, vient de mettre au point une défibreuse
spéciale qui, par sa construction même, anticipe un peu sur les opérations de
l'industrie textile, puisque, en réalité, on peut dire de cette machine que c'est
une défibreuse-peigneuse.
Les particularités de cette machine, dont la construction a été confiée aux
meilleurs spécialistes anglais, sont les suivantes :
La machine se présente sur quatre roues, répondant ainsi aux besoins des
petites ou moyennes plantations, qui pourront la déplacer avec facilité, ce qui
leur permettra de traiter les feuilles sur place, quelle que soit l'étendue de la
plantation. Elle sera utilisée également avec profit par les grandes exploitations
de sisaleraies, tout au moins pour les parties extrêmes de leurs plantations.
Le lavage et le brossage ne sont pas nécessaires, et cependant les fibres, qui
n'ont pas été lavées ni brossées, mais qui ont été nettoyées parfaitement et
débarrassées de toute pulpe ou déchets de pulpe, se présentent mieux divisées,
finement peignées, bien parallélisées, très propres et étendues dans toute leur
longueur sur les chaînes de sortie de la machine.
Le rendement est d'environ 90 feuilles par minute, soit environ 50.000
feuilles par journée de travail. La force motrice nécessaire est de 10 CV ma-
ximum, et peut être fournie par un moteur monté directement sur la machine
ou par un moteur indépendant. Son poids maximum en ordre de marche est de
2 tonnes et demie.
L'encombrement est de :
Longueur totale 3 m. 35
Largeur totale. 2 m. 05
Hauteur totale 1 m. 60
Les feuilles sont placées côte à côte sur les chaînes d'alimentation qui les
livrent entrement défibrées et parfaitement nettoyées à l'autre extrémité. Un
premier transporteur les saisit et les entraîne entre deux cylindres tournant en
sens inverse l'un de l'autre et vers l' extérieur. Ces deux cylindres sont munis
d'aiguilles d'acier spécial, de force différente et appropriées au travail pro-
gressif du défibrage et du peignage. Ces aiguilles sont montées sur des barrettes
métalliques interchangeables et facilement démontables.
Les feuilles ainsi défibrées à leurs extrémités, et sur presque toute leur
longueur, sont saisies automatiquement par un second transporteur qui présente
la petite partie retenue sous le premier transporteur au traitement de la deuxiè-
me partie de la peigneuse. Toute la pulpe de la feuille se trouve complètement
enlevée par ce procédé.
Il était évident que, dans ces conditions, une machine mobile, établie en
plein champ, ne pouvait pas travailler avec un lavage rationnel des fibres, qui
aurait nécessité le transport des fibres de la défibreuse à un lavoir spécial, d'où
des difficultés presque insurmontables dans la plupart des cas.
Une nouvelle défibreuse moderne
Un Américain, l'Ingénieur Hollier, vient de mettre au point une défibreuse
spéciale qui, par sa construction même, anticipe un peu sur les opérations de
l'industrie textile, puisque, en réalité, on peut dire de cette machine que c'est
une défibreuse-peigneuse.
Les particularités de cette machine, dont la construction a été confiée aux
meilleurs spécialistes anglais, sont les suivantes :
La machine se présente sur quatre roues, répondant ainsi aux besoins des
petites ou moyennes plantations, qui pourront la déplacer avec facilité, ce qui
leur permettra de traiter les feuilles sur place, quelle que soit l'étendue de la
plantation. Elle sera utilisée également avec profit par les grandes exploitations
de sisaleraies, tout au moins pour les parties extrêmes de leurs plantations.
Le lavage et le brossage ne sont pas nécessaires, et cependant les fibres, qui
n'ont pas été lavées ni brossées, mais qui ont été nettoyées parfaitement et
débarrassées de toute pulpe ou déchets de pulpe, se présentent mieux divisées,
finement peignées, bien parallélisées, très propres et étendues dans toute leur
longueur sur les chaînes de sortie de la machine.
Le rendement est d'environ 90 feuilles par minute, soit environ 50.000
feuilles par journée de travail. La force motrice nécessaire est de 10 CV ma-
ximum, et peut être fournie par un moteur monté directement sur la machine
ou par un moteur indépendant. Son poids maximum en ordre de marche est de
2 tonnes et demie.
L'encombrement est de :
Longueur totale 3 m. 35
Largeur totale. 2 m. 05
Hauteur totale 1 m. 60
Les feuilles sont placées côte à côte sur les chaînes d'alimentation qui les
livrent entrement défibrées et parfaitement nettoyées à l'autre extrémité. Un
premier transporteur les saisit et les entraîne entre deux cylindres tournant en
sens inverse l'un de l'autre et vers l' extérieur. Ces deux cylindres sont munis
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gressif du défibrage et du peignage. Ces aiguilles sont montées sur des barrettes
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Les feuilles ainsi défibrées à leurs extrémités, et sur presque toute leur
longueur, sont saisies automatiquement par un second transporteur qui présente
la petite partie retenue sous le premier transporteur au traitement de la deuxiè-
me partie de la peigneuse. Toute la pulpe de la feuille se trouve complètement
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