Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1936-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1936 01 mars 1936
Description : 1936/03/01 (A11,N123)-1936/03/31. 1936/03/01 (A11,N123)-1936/03/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184328
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
102 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
traire, c'est lui qui l'impose, et si l'industrie allemande ne peut pas
livrer ce qu'il demande, cet acheteur aura à sa disposition le monde
entier pour s'approvisionner. L'industrie du bois de placage des autres
pays n'attend que l'occasion où l'Allemagne ne pourrait plus livrer
pour prendre sa place et l'évincer entièrement des marchés mondiaux.
Nous n'avons pas besoin de nous appesantir sur la lutte difficile actuel-
lement engagée en ce qui concerne les débouchés. Dans tous les cas,
il serait très inopportun de rendre encore plus difficile l'exportation
de l'industrie du bois de placage et des milieux industriels qui vivent
d'elle. On sera toujours obligé d'importer celles des différentes essences
qui ont fait leurs preuves pour la fabrication des feuilles de placage
dans le monde entier et qui, par suite, sont réclamés partout.
Dans cet ordre d'idées, signalons encore que l'Allemagne importe
de grosses quantités de feuilles de placage finies d'autres Etats, et
notamment de Finlande, de Russie et de Lettonie. On évalue cette
importation à environ 40.000 mètres cubes pour 1935. Ce serait
autant de gagné si l'on pouvait employer pour cela des feuilles de
placage faites de bois allemands. Mais, tant que des feuilles de pla-
cage devront être introduites en aussi grandes quantités, on devra
nécessairement autoriser l'importation des bois nécessaires à l'industrie
du bois de placage.
Que pour les « couches intérieures » on puisse remplacer les fortes
plaques de bois étrangers par des plaques allemandes, cela est hors
de doute, mais que gagnerait-on à l'opération. Aussi longtemps que
des bois étrangers devront encore être importés et, en particulier, des
bois sciés, l'industrie du bois de placage peut participer à cette impor-
tation. Ce n'est que lorsque la production allemande de bois scies sera
réellement en mesure de couvrir tous les besoins — et non pas seule-
ment les besoins de l'industrie du bois de placage, — qu'il sera
temps de s'occuper de cette question. Tant qu'on importera encore en
Allemagne des bois sciés, il sera indifférent de savoir si une industrie
quelconque emploie des bois sciés étrangers ou des bois sciés alle-
mands.
Les choses ne sont pas aussi simples — en ce qui concerne les bois
étrangers — que certains milieux se les représentent. L'industrie
du bois de placage cherche déjà depuis longtemps des moyens pour
s'affranchir le plus possible de l'obligation d'employer des bois
étrangers, et elle sera reconnaissante de toutes les suggestions qui
pourront lui être faites pour atteindre ce but. Mais il ne suffit pas
pour cela d'énoncer des affirmations non prouvées. Jusqu'ici, personne
n'a encore pu faire de propositions pratiques en ce qui concerne
la manière selon laquelle l'industrie du déroulage et du contreplacage
pourait être approvisionnée en suffisance de bois allemands appropriés.
Aujourd'hui encore, personne ne sera en mesure de faire une telle
proposition. On assure bien que la statistique prouve que nos stocks
de hêtre sont entièrement suffisants pour nous rendre indépendants du
Gabon, mais nous serions heureux que cette statistique puisse être
publiée. « DER HOLZMARKT »
traire, c'est lui qui l'impose, et si l'industrie allemande ne peut pas
livrer ce qu'il demande, cet acheteur aura à sa disposition le monde
entier pour s'approvisionner. L'industrie du bois de placage des autres
pays n'attend que l'occasion où l'Allemagne ne pourrait plus livrer
pour prendre sa place et l'évincer entièrement des marchés mondiaux.
Nous n'avons pas besoin de nous appesantir sur la lutte difficile actuel-
lement engagée en ce qui concerne les débouchés. Dans tous les cas,
il serait très inopportun de rendre encore plus difficile l'exportation
de l'industrie du bois de placage et des milieux industriels qui vivent
d'elle. On sera toujours obligé d'importer celles des différentes essences
qui ont fait leurs preuves pour la fabrication des feuilles de placage
dans le monde entier et qui, par suite, sont réclamés partout.
Dans cet ordre d'idées, signalons encore que l'Allemagne importe
de grosses quantités de feuilles de placage finies d'autres Etats, et
notamment de Finlande, de Russie et de Lettonie. On évalue cette
importation à environ 40.000 mètres cubes pour 1935. Ce serait
autant de gagné si l'on pouvait employer pour cela des feuilles de
placage faites de bois allemands. Mais, tant que des feuilles de pla-
cage devront être introduites en aussi grandes quantités, on devra
nécessairement autoriser l'importation des bois nécessaires à l'industrie
du bois de placage.
Que pour les « couches intérieures » on puisse remplacer les fortes
plaques de bois étrangers par des plaques allemandes, cela est hors
de doute, mais que gagnerait-on à l'opération. Aussi longtemps que
des bois étrangers devront encore être importés et, en particulier, des
bois sciés, l'industrie du bois de placage peut participer à cette impor-
tation. Ce n'est que lorsque la production allemande de bois scies sera
réellement en mesure de couvrir tous les besoins — et non pas seule-
ment les besoins de l'industrie du bois de placage, — qu'il sera
temps de s'occuper de cette question. Tant qu'on importera encore en
Allemagne des bois sciés, il sera indifférent de savoir si une industrie
quelconque emploie des bois sciés étrangers ou des bois sciés alle-
mands.
Les choses ne sont pas aussi simples — en ce qui concerne les bois
étrangers — que certains milieux se les représentent. L'industrie
du bois de placage cherche déjà depuis longtemps des moyens pour
s'affranchir le plus possible de l'obligation d'employer des bois
étrangers, et elle sera reconnaissante de toutes les suggestions qui
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Aujourd'hui encore, personne ne sera en mesure de faire une telle
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de hêtre sont entièrement suffisants pour nous rendre indépendants du
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