Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1913 31 décembre 1913
Description : 1913/12/31 (A13,N150). 1913/12/31 (A13,N150).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184202
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
j\To .,30— Déc. 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 381 -
des difficultés, parfois assez grandes, pour
la mise en culture des plantes qui possèdent
de semblables graines.
Aussi, depuis longtemps, on a cherché
à favoriser l'imbibition de ces semences par
l'eau — phénomène préalable à toute ger-
mination — par des moyens très variés.
Citons surtout l'ébouillantage, la bles-
sure du tégument séminal à l'aide d'une
lime, et enfin le traitement par l'acide sul-
furique. Il est à peine besoin de souligner
les inconvénients que présentent ces divers
procédés. L'ébouillantage, pratiqué sans
ménagements, peut annihiler la faculté
germinative, l'usure des téguments repré-
sente une dépense considérable de temps
et, enfin, l'usage de l'acide- sulfurique exige
les plus grandes précautions. M. VERSCHAF-
FELT ( 1 ) publie une méthode qui lui a permis
de résoudre, d'une manière aisée, le pro-
blème de la germination de ces graines
dures.
Son procédé consiste à immerger tout
d'abord les graines dans l'alcool absolu ou
tout au moins dans l'alcool fort (950). Ce
liquide, à cause de sa faible densité, pénètre
très facilement les téguments de la graine
qui contenaient de l'air. Souvent on peut
suivre la marche de cette pénétration, qui
se traduit par un assombrissement de la
coloration du tégument.
Les graines ainsi traitées s'imbibent alors
très bien d'eau, à cause de l'affinité de ce
dernier liquide pour l'alcool. Bien entendu,
les graines sortant de l'alcool doivent être
mises immédiatement dans l'eau. L'alcool
peut servir un très grand nombre de fois à
effectuer l'opération. La seule difficulté
consiste à fixer la durée du traitement par
l'alcool qui, trop court, ne permet pas une
pénétration suffisante et qui, trop long,
pénètre trop avant dans lagraine, et en tue
les parties vitales.
En ce qui concerne le Fêvier (Gleditschia
triacanthos L.), le trempage dans l'alcool
doit durer environ une heure.
(1) Recueil des Travaux botaniques néerlandais,
Vol. IX, Livraison 4. Nimègae 1912, p. 401-434.
Le procédé de M. WERSCHAFFELT lui a
réussi avec le Gleditschia japonica Miq. ;
le Gymnocladus canadends Lam.; le Poiu-
ciana regia Boj. ; le Cæsalpinia banducella
(Roxb.) Flem.; le Ceratonia siliqua L (Ca-
roubier); le CercisSiliquastmm, L., (Arbre
de Judée) ; le Tamarindus indica L.; YAea-
cia arabica Willd. ; le Nelumbiimi, etc.
Certaines graines résistent, d'ailleurs, à
cette action de l'alcool, même lorsque ce
liquide est employé à I'ébullition.
Néanmoins, le procédé de M. WERSCHAF-
FELT pourra être, dans bien des cas, d'une
grande utilité aux acclimateurs à condition
que l'alcool soit judicieusement employé,
ce qu'il est facile .d'obtenir, si l'on dispose
de trop peu de graines, par une série de
tâtonnements successifs.
C. G.
-
La culture du Dattier en Sicile.
D'après le Professeur A. BORZI (1) la cul-
ture du Dattier serait possible à réaliser en
Sicile, grâce à remploi de certains moyens.
Tout-d'abord, M. BORZI propose de culti-
ver des variétés très précoces, exigeant,
pour mûrir, de faibles sommes de tempé-
rature. On sait que c'est également sur ces
variétés précoces que l'on a compté, aux
Etats-Unis, lorsqu'on a introduit le Dattier
en Arizona. Malgré cela le résultat n'a pas
toujours, semble-t-il, répondu aux espoirs
des importateurs qui cherchent, mainte-
nant, par des procédés de maturation arti-
ficielle, à améliorer la qualifè de leurs pro-
duits, dont la maturité laisse souvent à
désirer.
Un second procédé consisterait à cultiver
des variétés très tardives, qui pourraient
supporter les basses températures hivernal es
en conservant leurs fruits sur pied, qui
mûriraient au cours du printemps ou de
l'été suivant ce qui donnerait des Dattes
hors saison. Il serait à craindre que les
fruits se conservent bien difficilemen
(1) Cf. « Bulletin de l'Office du Gouvernement Géné-
ral de l'Algérie Il 19, n° 13, 1er juillet 1913. -
des difficultés, parfois assez grandes, pour
la mise en culture des plantes qui possèdent
de semblables graines.
Aussi, depuis longtemps, on a cherché
à favoriser l'imbibition de ces semences par
l'eau — phénomène préalable à toute ger-
mination — par des moyens très variés.
Citons surtout l'ébouillantage, la bles-
sure du tégument séminal à l'aide d'une
lime, et enfin le traitement par l'acide sul-
furique. Il est à peine besoin de souligner
les inconvénients que présentent ces divers
procédés. L'ébouillantage, pratiqué sans
ménagements, peut annihiler la faculté
germinative, l'usure des téguments repré-
sente une dépense considérable de temps
et, enfin, l'usage de l'acide- sulfurique exige
les plus grandes précautions. M. VERSCHAF-
FELT ( 1 ) publie une méthode qui lui a permis
de résoudre, d'une manière aisée, le pro-
blème de la germination de ces graines
dures.
Son procédé consiste à immerger tout
d'abord les graines dans l'alcool absolu ou
tout au moins dans l'alcool fort (950). Ce
liquide, à cause de sa faible densité, pénètre
très facilement les téguments de la graine
qui contenaient de l'air. Souvent on peut
suivre la marche de cette pénétration, qui
se traduit par un assombrissement de la
coloration du tégument.
Les graines ainsi traitées s'imbibent alors
très bien d'eau, à cause de l'affinité de ce
dernier liquide pour l'alcool. Bien entendu,
les graines sortant de l'alcool doivent être
mises immédiatement dans l'eau. L'alcool
peut servir un très grand nombre de fois à
effectuer l'opération. La seule difficulté
consiste à fixer la durée du traitement par
l'alcool qui, trop court, ne permet pas une
pénétration suffisante et qui, trop long,
pénètre trop avant dans lagraine, et en tue
les parties vitales.
En ce qui concerne le Fêvier (Gleditschia
triacanthos L.), le trempage dans l'alcool
doit durer environ une heure.
(1) Recueil des Travaux botaniques néerlandais,
Vol. IX, Livraison 4. Nimègae 1912, p. 401-434.
Le procédé de M. WERSCHAFFELT lui a
réussi avec le Gleditschia japonica Miq. ;
le Gymnocladus canadends Lam.; le Poiu-
ciana regia Boj. ; le Cæsalpinia banducella
(Roxb.) Flem.; le Ceratonia siliqua L (Ca-
roubier); le CercisSiliquastmm, L., (Arbre
de Judée) ; le Tamarindus indica L.; YAea-
cia arabica Willd. ; le Nelumbiimi, etc.
Certaines graines résistent, d'ailleurs, à
cette action de l'alcool, même lorsque ce
liquide est employé à I'ébullition.
Néanmoins, le procédé de M. WERSCHAF-
FELT pourra être, dans bien des cas, d'une
grande utilité aux acclimateurs à condition
que l'alcool soit judicieusement employé,
ce qu'il est facile .d'obtenir, si l'on dispose
de trop peu de graines, par une série de
tâtonnements successifs.
C. G.
-
La culture du Dattier en Sicile.
D'après le Professeur A. BORZI (1) la cul-
ture du Dattier serait possible à réaliser en
Sicile, grâce à remploi de certains moyens.
Tout-d'abord, M. BORZI propose de culti-
ver des variétés très précoces, exigeant,
pour mûrir, de faibles sommes de tempé-
rature. On sait que c'est également sur ces
variétés précoces que l'on a compté, aux
Etats-Unis, lorsqu'on a introduit le Dattier
en Arizona. Malgré cela le résultat n'a pas
toujours, semble-t-il, répondu aux espoirs
des importateurs qui cherchent, mainte-
nant, par des procédés de maturation arti-
ficielle, à améliorer la qualifè de leurs pro-
duits, dont la maturité laisse souvent à
désirer.
Un second procédé consisterait à cultiver
des variétés très tardives, qui pourraient
supporter les basses températures hivernal es
en conservant leurs fruits sur pied, qui
mûriraient au cours du printemps ou de
l'été suivant ce qui donnerait des Dattes
hors saison. Il serait à craindre que les
fruits se conservent bien difficilemen
(1) Cf. « Bulletin de l'Office du Gouvernement Géné-
ral de l'Algérie Il 19, n° 13, 1er juillet 1913. -
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