Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1913 31 décembre 1913
Description : 1913/12/31 (A13,N150). 1913/12/31 (A13,N150).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184202
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
N° 150 — Déc. 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 579
Donc, seul YHevea brasilieiisis semble
présenter un intérêt économique, à condi-
tion d'établir des plantations sur terrain
défriché, bien drainé, pas trop élevé, avec
un sol à prédominance argileuse sans être
trop lourd, à l'abri des brises marines.
C'est à cette essence que les plantations,
effectuées surtout depuis 1907, Je long des
rivières Demerara, Essequibo et Canje,. se
sont surtout adressées. Sur 2.250 acres
plantés en caoutchouc (1911-12), 1.700 acres
étaient couverts d'Hévéa. Le développe-
ment de ces cultures a été lent, par suite
de la difficulté de se procurer des graines.
Toutes celles dont l'origine est officielle-
ment connue viennent du Moyen-Orient et
pour les sept huitièmes du Jardin botanique
de Singapore et des F. M. S. Les autres
essences cultivées sont les Saphmi, et,
dans l'intérieur (district de Rupununi), les
Manihot.
V. CAYLA.
Ingénieur agronome.
!lP
Possibilité de la culture du Riz
en Californie. -
Depuis deux ans, le {( Bureau of Plant
Industry » des Etats-Unis a fait des essais
pour se rendre compte si la culture du riz
était possible en Californie, dans la vallée
du Sacramento. Trois cents variétés de riz
ont été expérimentées, et la conclusion
des auteurs est que la culture de cette
plante est possible dans une étendue suffi-
sante, pour produire annuellement plu-
sieurs fois 56 millions de livres anglaises
de riz décortiqué, quantité que consomme
chaque année la côte du Pacifique.
Evidemment, c'est surtout la question
de l'eau qui, dans ces régions, limite la
culture, mais, d'après le rapport de M. E.
CUAMBLISS (1), il existerait de. l'eau en
droite du Rio Sao-Francisco, et le M. piaukyensis (Ma-
niçoba du Piauhy), indigène dans le sud-est du Piauhy,
qu'il a cependant trouvé en culture sur la rive gauche
du Sao-Francisco, près de Remanso. Dès lors à laquelle
de ces deux espèces se rapporte le M. Remansol
(1) "The Journal of the Department of Agriculture
of Victoria Il, vol. XI, p. 477-487.
quantité suffisante pour réaliser l'irriga-
tion nécessaire.
Des études effectuées dans les terres ca-
liforniennes, M. CHAMBLISS a dégagé les
principes suivants, applicables à la culture
du riz dans ces régions, et qui peuvent,
pensons-nous, s'appliquer à la culture du
riz en régions relativement sèches.
Un sol argileux, avec un sous-sol imper-
méable et susceptible d'être bien drainé,
est bien adapté à la culture du riz.
Des sols peu profonds sont préférables à
des sols profonds, parce qu'une moins
grande quantité d'eau leur est nécessaire.
Le riz doit toujours avoir à sa disposi-
tion une quantité d'eau abondante, et tou-
jours disponible.
Pour préparer l'ensemencement dans
les terres noires argileuses, il est préfé-
rable de labourer à l'automne plutôt qu'au
printemps:
Semer au semoir.
Planter en avril, si le sol est suffisam-
ment sec et ferme pour supporter le pas-
sage des attelages et des outils. -
Ne pas laisser le sol se cuire au soleil.
Conserver dans le sol l'humidité suffi-
sante par des irrigations fréquentes.
Submerger la rizière depuis le moment
où les plantes ont bien tallé, jusqu'à celui
où les épis commencent à mûrir.
Prévoir un drainage complet permet- - -..
tant d'assécher la rizière au moment de" la
récolte.
Construire des meules pour mettre le
grain à l'abri de la pluie et dn soleil. -
Garder le grain en meules au moins dix
jours avanl de le battre.
La conservation des rouilles des céréales
pendant l'hiver.
L'un des problèmes qui, à juste titre,
préoccupent le plus souvent les personnes
qui étudient les maladies des plantes, est
certainement celui de la conservation des
germes de maladies pendant les périodes
de repos de la végétation.
Donc, seul YHevea brasilieiisis semble
présenter un intérêt économique, à condi-
tion d'établir des plantations sur terrain
défriché, bien drainé, pas trop élevé, avec
un sol à prédominance argileuse sans être
trop lourd, à l'abri des brises marines.
C'est à cette essence que les plantations,
effectuées surtout depuis 1907, Je long des
rivières Demerara, Essequibo et Canje,. se
sont surtout adressées. Sur 2.250 acres
plantés en caoutchouc (1911-12), 1.700 acres
étaient couverts d'Hévéa. Le développe-
ment de ces cultures a été lent, par suite
de la difficulté de se procurer des graines.
Toutes celles dont l'origine est officielle-
ment connue viennent du Moyen-Orient et
pour les sept huitièmes du Jardin botanique
de Singapore et des F. M. S. Les autres
essences cultivées sont les Saphmi, et,
dans l'intérieur (district de Rupununi), les
Manihot.
V. CAYLA.
Ingénieur agronome.
!lP
Possibilité de la culture du Riz
en Californie. -
Depuis deux ans, le {( Bureau of Plant
Industry » des Etats-Unis a fait des essais
pour se rendre compte si la culture du riz
était possible en Californie, dans la vallée
du Sacramento. Trois cents variétés de riz
ont été expérimentées, et la conclusion
des auteurs est que la culture de cette
plante est possible dans une étendue suffi-
sante, pour produire annuellement plu-
sieurs fois 56 millions de livres anglaises
de riz décortiqué, quantité que consomme
chaque année la côte du Pacifique.
Evidemment, c'est surtout la question
de l'eau qui, dans ces régions, limite la
culture, mais, d'après le rapport de M. E.
CUAMBLISS (1), il existerait de. l'eau en
droite du Rio Sao-Francisco, et le M. piaukyensis (Ma-
niçoba du Piauhy), indigène dans le sud-est du Piauhy,
qu'il a cependant trouvé en culture sur la rive gauche
du Sao-Francisco, près de Remanso. Dès lors à laquelle
de ces deux espèces se rapporte le M. Remansol
(1) "The Journal of the Department of Agriculture
of Victoria Il, vol. XI, p. 477-487.
quantité suffisante pour réaliser l'irriga-
tion nécessaire.
Des études effectuées dans les terres ca-
liforniennes, M. CHAMBLISS a dégagé les
principes suivants, applicables à la culture
du riz dans ces régions, et qui peuvent,
pensons-nous, s'appliquer à la culture du
riz en régions relativement sèches.
Un sol argileux, avec un sous-sol imper-
méable et susceptible d'être bien drainé,
est bien adapté à la culture du riz.
Des sols peu profonds sont préférables à
des sols profonds, parce qu'une moins
grande quantité d'eau leur est nécessaire.
Le riz doit toujours avoir à sa disposi-
tion une quantité d'eau abondante, et tou-
jours disponible.
Pour préparer l'ensemencement dans
les terres noires argileuses, il est préfé-
rable de labourer à l'automne plutôt qu'au
printemps:
Semer au semoir.
Planter en avril, si le sol est suffisam-
ment sec et ferme pour supporter le pas-
sage des attelages et des outils. -
Ne pas laisser le sol se cuire au soleil.
Conserver dans le sol l'humidité suffi-
sante par des irrigations fréquentes.
Submerger la rizière depuis le moment
où les plantes ont bien tallé, jusqu'à celui
où les épis commencent à mûrir.
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récolte.
Construire des meules pour mettre le
grain à l'abri de la pluie et dn soleil. -
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La conservation des rouilles des céréales
pendant l'hiver.
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qui étudient les maladies des plantes, est
certainement celui de la conservation des
germes de maladies pendant les périodes
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