Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1913 31 décembre 1913
Description : 1913/12/31 (A13,N150). 1913/12/31 (A13,N150).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184202
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
No 150 - Dée. 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 377
Cet accroissement de l'exportation est-il
pour le Brésil le point de départ d'une ère
cotonnière? Ce pays va-t-il, dans un avenir
prochain, améliorer la situation déjà très
honorable qu'il occupe sur le marché mon-
dial du coton? Le « J. d'A. T. » se promet
de suivre cette intéressante question et de
tenir au courant ses lecteurs.
V. C. -
Sucre de luzerne.
Nous connaissons déjà bien des sources
de sucre, ou tout au moins bien des
sources proposées pour l'extraction indus-
trielle du sucre, bien que, jusqu'ici la
plupart n'aient jamais donné lieu qu'à des
expériences de laboratoire.
Voici maintenant que c'est de la luzerne
que l'on a songé à tirer du sucre. C'est
naturellement des Etats-Unis que nous
vient cette nouvelle, et dans le courant de
l'année dernière une Compagnie se serait
formée sous le nom de : a National Alfalfa
Products Cjompany » pour lancer les
produits de la luzerne. Parmi ceux-ci, se
trouverait en première ligne un sirop con-
tenant 33,13 ° 0 de sucre, c'est-à-dire
autant que le sirop de pomme. Le goût en
serait très délicat, et le produit s'obtien-
drait de la luzerne très jeune, coupée seu-
lement après douze jours de végétation;
cela permettrait de faire douze coupes
pendant la saison.
Le produit est traité par la chaleur arti-
ficielle, et le sirop reviendrait à 1 fr. 25 le
gallon (3 lit. 78). D'après les promoteurs
de l'affaire, la luzerne ainsi utilisée aurait
une telle valeur, que l'on ne pourrait plus
songer à la cultiver pour la donner au
bétail. Ce serait en même temps la source
de sucre le meilleur marché.
F. M.
Expériences sur les plantes à Caoutchouc
en Guyane anglaise.
Pendant « The agricultural conférence »
tenue en 1912 à Trinidad, au cours de
laquelle furent examinés de nombreux
travaux effectués dans les stations agri-
coles des « West Indies >>, le prof. J. B.
HARRISON, MM. F. A. STOCKDATK et S. H.
BAYLEY ont présenté un fort intéressant
mémoire (1) sur les plantes à caoutchouc
cultivées en Guyane anglaise. Le petit
nombre d'expériences effectuées -jusqu'à
ce jour dans le nord de l'Amérique du Sud
ne donne que plus d'intérêt à ce travail.
La proximité et les grandes analogies que
présentent avec la colonie britannique, les
autres Guyanes et une partie importante
de l'Amazone, où les résultats d'expé-
riences, organisées en exécution de la loi
de défense du caoutchouc, vont se faire -
attendre plusieurs années, nous semblent
justifier un résumé des fails mis en évi-
dence à la fois dans les Stations expéri-
mentales et dans les plantations.
L'Hevea brasiliensis s'est montré complè-
tement inapte à supporter les brises ma-
rines qui balayent de façon constante les
côtes de la colonie : sa croissance est con-
sidérablement retardée par le vent (Jardin
botanique de Georgetown). En ce qui con-
cerne le sol, les terres lourdes, argileuses,
autrefois cultivées en canne à sucre, se prê-
tent mal à la culture de l'Hévéa : ces
expériences de Georgetown ont été confir-
mées sur les « estates » à canne à sucre pos-
sédant de ces sols. La croissance de VHe-
vea brasiliensis est plus faible en sols légers,
sableux, qu'en terres un peu fortes. Les -
sols d'alluvion, argileux et compacts,
qu'on trouve sur les berges, ont donné
- une croissance favorable (Station de Chris-
tianburg, Demerara river). L'arbre ama-
zonien pousse bien interplanté de cacaoyers
(Criollo et Forastero) Ou de Coffearrobusta
à. la Station de Marlborough (Pomeroon
river). Les. essais les plus importants ont
été effectués à lâ Station d'Issorora (Aru-
ka river). - Là, on a essayé de planter en
forêt, et le résultat fut si mauvais qu'après
deux ans et demi on ne poursuivit pas
l'expérience. En forêt, légèrement éclaircie
et - bien drainée, les résultats ne furent
(1) « West Indian Bulletin », vol. XIII, n° 3, 1913,
p. 236-252.
Cet accroissement de l'exportation est-il
pour le Brésil le point de départ d'une ère
cotonnière? Ce pays va-t-il, dans un avenir
prochain, améliorer la situation déjà très
honorable qu'il occupe sur le marché mon-
dial du coton? Le « J. d'A. T. » se promet
de suivre cette intéressante question et de
tenir au courant ses lecteurs.
V. C. -
Sucre de luzerne.
Nous connaissons déjà bien des sources
de sucre, ou tout au moins bien des
sources proposées pour l'extraction indus-
trielle du sucre, bien que, jusqu'ici la
plupart n'aient jamais donné lieu qu'à des
expériences de laboratoire.
Voici maintenant que c'est de la luzerne
que l'on a songé à tirer du sucre. C'est
naturellement des Etats-Unis que nous
vient cette nouvelle, et dans le courant de
l'année dernière une Compagnie se serait
formée sous le nom de : a National Alfalfa
Products Cjompany » pour lancer les
produits de la luzerne. Parmi ceux-ci, se
trouverait en première ligne un sirop con-
tenant 33,13 ° 0 de sucre, c'est-à-dire
autant que le sirop de pomme. Le goût en
serait très délicat, et le produit s'obtien-
drait de la luzerne très jeune, coupée seu-
lement après douze jours de végétation;
cela permettrait de faire douze coupes
pendant la saison.
Le produit est traité par la chaleur arti-
ficielle, et le sirop reviendrait à 1 fr. 25 le
gallon (3 lit. 78). D'après les promoteurs
de l'affaire, la luzerne ainsi utilisée aurait
une telle valeur, que l'on ne pourrait plus
songer à la cultiver pour la donner au
bétail. Ce serait en même temps la source
de sucre le meilleur marché.
F. M.
Expériences sur les plantes à Caoutchouc
en Guyane anglaise.
Pendant « The agricultural conférence »
tenue en 1912 à Trinidad, au cours de
laquelle furent examinés de nombreux
travaux effectués dans les stations agri-
coles des « West Indies >>, le prof. J. B.
HARRISON, MM. F. A. STOCKDATK et S. H.
BAYLEY ont présenté un fort intéressant
mémoire (1) sur les plantes à caoutchouc
cultivées en Guyane anglaise. Le petit
nombre d'expériences effectuées -jusqu'à
ce jour dans le nord de l'Amérique du Sud
ne donne que plus d'intérêt à ce travail.
La proximité et les grandes analogies que
présentent avec la colonie britannique, les
autres Guyanes et une partie importante
de l'Amazone, où les résultats d'expé-
riences, organisées en exécution de la loi
de défense du caoutchouc, vont se faire -
attendre plusieurs années, nous semblent
justifier un résumé des fails mis en évi-
dence à la fois dans les Stations expéri-
mentales et dans les plantations.
L'Hevea brasiliensis s'est montré complè-
tement inapte à supporter les brises ma-
rines qui balayent de façon constante les
côtes de la colonie : sa croissance est con-
sidérablement retardée par le vent (Jardin
botanique de Georgetown). En ce qui con-
cerne le sol, les terres lourdes, argileuses,
autrefois cultivées en canne à sucre, se prê-
tent mal à la culture de l'Hévéa : ces
expériences de Georgetown ont été confir-
mées sur les « estates » à canne à sucre pos-
sédant de ces sols. La croissance de VHe-
vea brasiliensis est plus faible en sols légers,
sableux, qu'en terres un peu fortes. Les -
sols d'alluvion, argileux et compacts,
qu'on trouve sur les berges, ont donné
- une croissance favorable (Station de Chris-
tianburg, Demerara river). L'arbre ama-
zonien pousse bien interplanté de cacaoyers
(Criollo et Forastero) Ou de Coffearrobusta
à. la Station de Marlborough (Pomeroon
river). Les. essais les plus importants ont
été effectués à lâ Station d'Issorora (Aru-
ka river). - Là, on a essayé de planter en
forêt, et le résultat fut si mauvais qu'après
deux ans et demi on ne poursuivit pas
l'expérience. En forêt, légèrement éclaircie
et - bien drainée, les résultats ne furent
(1) « West Indian Bulletin », vol. XIII, n° 3, 1913,
p. 236-252.
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