Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1913 31 octobre 1913
Description : 1913/10/31 (A13,N148). 1913/10/31 (A13,N148).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184180
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
314 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 148 - OCTOBRE 1913
tandis que la récolte Rangeen sera très réduite.
Il est vrai que ces nouvelles sont assez fréquem-
ment répandues à cet époque de l'année, et sont
parfois démenties par les faits, de sorte qu'on ne
leur accorde qu'une importance tout à fait
relative. y
Les cotations actuelles sont de 229 fr. les 100 kg.
c. a. f., pour la TN et 231 fr. pour l'AC. Il est assez
curieux de constater que l'AC vaut plus cher
actuellement que la TN. *
Peu d'affaires en Fécules et Racines de Manioc,
de Java. Les prix de racines ont baissé, mais les
vendeurs ne paraissent pas vouloir suivre le déclin.
On pourrait vendre à 11 fr. 85 les 100 kg., et les
offres manquent.
La Fécule de Sagou a décidément baissé. On est
désireux de vendre à 21 fr. 75 les 100 kg., mais
les acheteurs se font tirer l'oreille. *
Il n'en est pas autrement des Tapiocas de Singa-
pour qui ne font que baisser. Le dernier cours est
de 32 fr. les 100 kg. c.a.f., et les acheteurs sem-
blent s'attendre aux prix d'autrefois, soit 24 à
25 fr., car les affaires sont extrêmement rares et
difficiles.
Le Gambier, après être remonté rapidement, est
un peu plus calme, et on cote 46 fr. les 100 kg.
pour octobre/novembre.
La Cire végétale du Japon est descendue un
moment à 104 fr., mais depuis, elle s'est vivement
reprise et la valeur actuelle est de 109 fr.
Ramie. — La situation que je décrivais dans ma
dernière mercuriale s'est pleinement confirmée. Il
est certain aujourd'hui que la deuxième récolte
sera très déficitaire, alors que la troisième coupe
doit être considérée comme entièrement perdue.
Si la première coupe n'avait pas été assez abon-
dante, nous nous trouverions en face d'une situa-
tion extrêmement difficile.
Du reste, même dans l'état actuel des choses, la
position est délicate en ce qui concerne les ache-
teurs. Il y a des besoins à couvrir, et les prix ont
augmenté dans de fortes proportions, surtout en
ce qui concerne les qualités inférieures et moyennes
qui sont seules intéressantes, plus particulière-
ment en France.
C'est ainsi que les Sinshang sont remontés à
105 fr. alors que pour les Wuchang/Poochi on
demande 120 fr.
Inutile d'ajouter que les acheteurs, qui n'ont pas
voulu payer les prix d'il y a un mois, sont dans
une situation encore plus difficile à l'heure qu'il
est, mais il est à craindre que plus ils attendront
plus ils auront à payer cher.
J. H. GREIN,
21. rue du Bourg-Tibourg.
Paris, 20 octobre 1913.
i
-s
ACTUALITÉS
INFORMATIONS DIVERSES
Mission de M. Chevalier i
Réunion des collaborateurs du « J. dA. T. ».
A l'occasion du départ de M. AUG. CHE-
VALIER, les collaborateurs et les amis du
« J. d'A. T. » se sont réunis, en une soirée
toute intime., le 15 octobre dernier.
Diverses personnalités avaient bien voulu
se joindre à eux et nous avons pu compter
parmi nous MM. HARMAND, le baron HULOT,
LE MYRE DE VILERS, PAUL LABBÉ, PIERRE
MILLE, CRAVOISIER, REGELSPERGER, YAPEREAU,
PH. DE VIUIORIN, et nombre de nos amis du
Muséum d'Histoire Naturelle et de la
Société de Géographie Commerciale; plu-
sieurs de nos collaborateurs, habitant la
province, s'étaient excusés de ne pouvoir
apporter leurs souhaits de bon voyage à
notre Directeur, mais la grande majorité
d'entre eux avaient tenu à se grouper autour
de lui une fois encore avant son départ.
M. AUG. CHEVALIER s'est embarqué le
19 à Marseille, à bord de Y Australien, qui
le transportera directement à Saïgon d'où,
suivant les circonstances, M. CHEVALIER
gagnera IIanoï, ou séjournera quelque
temps dans notre grande colonie à riz. On
sait, en effet, que le riz fera l'objet d'une
de ses principales préoccupations, et nous
sommes certains que sa présence dans la
colonie lui permettra d'obtenir que la solli-
citude du Gouvernement Général se tourne
enfin vers un produit, à l'étude duquel les
Gouvernements étrangers consacrent cha-
que année des sommes plus élevées. Au
tandis que la récolte Rangeen sera très réduite.
Il est vrai que ces nouvelles sont assez fréquem-
ment répandues à cet époque de l'année, et sont
parfois démenties par les faits, de sorte qu'on ne
leur accorde qu'une importance tout à fait
relative. y
Les cotations actuelles sont de 229 fr. les 100 kg.
c. a. f., pour la TN et 231 fr. pour l'AC. Il est assez
curieux de constater que l'AC vaut plus cher
actuellement que la TN. *
Peu d'affaires en Fécules et Racines de Manioc,
de Java. Les prix de racines ont baissé, mais les
vendeurs ne paraissent pas vouloir suivre le déclin.
On pourrait vendre à 11 fr. 85 les 100 kg., et les
offres manquent.
La Fécule de Sagou a décidément baissé. On est
désireux de vendre à 21 fr. 75 les 100 kg., mais
les acheteurs se font tirer l'oreille. *
Il n'en est pas autrement des Tapiocas de Singa-
pour qui ne font que baisser. Le dernier cours est
de 32 fr. les 100 kg. c.a.f., et les acheteurs sem-
blent s'attendre aux prix d'autrefois, soit 24 à
25 fr., car les affaires sont extrêmement rares et
difficiles.
Le Gambier, après être remonté rapidement, est
un peu plus calme, et on cote 46 fr. les 100 kg.
pour octobre/novembre.
La Cire végétale du Japon est descendue un
moment à 104 fr., mais depuis, elle s'est vivement
reprise et la valeur actuelle est de 109 fr.
Ramie. — La situation que je décrivais dans ma
dernière mercuriale s'est pleinement confirmée. Il
est certain aujourd'hui que la deuxième récolte
sera très déficitaire, alors que la troisième coupe
doit être considérée comme entièrement perdue.
Si la première coupe n'avait pas été assez abon-
dante, nous nous trouverions en face d'une situa-
tion extrêmement difficile.
Du reste, même dans l'état actuel des choses, la
position est délicate en ce qui concerne les ache-
teurs. Il y a des besoins à couvrir, et les prix ont
augmenté dans de fortes proportions, surtout en
ce qui concerne les qualités inférieures et moyennes
qui sont seules intéressantes, plus particulière-
ment en France.
C'est ainsi que les Sinshang sont remontés à
105 fr. alors que pour les Wuchang/Poochi on
demande 120 fr.
Inutile d'ajouter que les acheteurs, qui n'ont pas
voulu payer les prix d'il y a un mois, sont dans
une situation encore plus difficile à l'heure qu'il
est, mais il est à craindre que plus ils attendront
plus ils auront à payer cher.
J. H. GREIN,
21. rue du Bourg-Tibourg.
Paris, 20 octobre 1913.
i
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ACTUALITÉS
INFORMATIONS DIVERSES
Mission de M. Chevalier i
Réunion des collaborateurs du « J. dA. T. ».
A l'occasion du départ de M. AUG. CHE-
VALIER, les collaborateurs et les amis du
« J. d'A. T. » se sont réunis, en une soirée
toute intime., le 15 octobre dernier.
Diverses personnalités avaient bien voulu
se joindre à eux et nous avons pu compter
parmi nous MM. HARMAND, le baron HULOT,
LE MYRE DE VILERS, PAUL LABBÉ, PIERRE
MILLE, CRAVOISIER, REGELSPERGER, YAPEREAU,
PH. DE VIUIORIN, et nombre de nos amis du
Muséum d'Histoire Naturelle et de la
Société de Géographie Commerciale; plu-
sieurs de nos collaborateurs, habitant la
province, s'étaient excusés de ne pouvoir
apporter leurs souhaits de bon voyage à
notre Directeur, mais la grande majorité
d'entre eux avaient tenu à se grouper autour
de lui une fois encore avant son départ.
M. AUG. CHEVALIER s'est embarqué le
19 à Marseille, à bord de Y Australien, qui
le transportera directement à Saïgon d'où,
suivant les circonstances, M. CHEVALIER
gagnera IIanoï, ou séjournera quelque
temps dans notre grande colonie à riz. On
sait, en effet, que le riz fera l'objet d'une
de ses principales préoccupations, et nous
sommes certains que sa présence dans la
colonie lui permettra d'obtenir que la solli-
citude du Gouvernement Général se tourne
enfin vers un produit, à l'étude duquel les
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