Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1913 31 octobre 1913
Description : 1913/10/31 (A13,N148). 1913/10/31 (A13,N148).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184180
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
302 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 148 — OCTOBRE 1913
creux, qui laissent passer les tuyauteries
d'arrivée de l'air chaud venant du fourneau,
dans lequel il est forcé par un ventilateur
refoulant. Dans sa partie médiane, le tam-
bour est enveloppé dans un tambour de
plus grand diamètre, mais de faible hau-
teur, qui lui, est fixe, et raccordé à sa base
avec une culotte qui forme le.départ des
produits d'évacuation.
Le tambour mobile, monté sur ses tou-
rillons creux et des paliers de grand dia-
mètre, est supporté en son milieu par des
galets de roulement solidaires du tambour
fixe, galets qui forment en même temps
les guides nécessaires pour empêcher la
déformation d'un tambour de tôle chargé
de produits plus ou moins pesants. Chacune
des deux moitiés du tambour mobile porte
sur sa circonférence une large porte munie
d'une trappe et d'un étrier, pour le charge-
ment et la vidange des produits. A leur
entrée dans le tambour, les tuyaux d'ame-
née d'air se répartissent en une sorte de
distributeur radial, qui a pour but de mettre
l'air chaud en contact intime avec les ma-
tières humides ; celles-ci sont non seule-
ment remuées par le mouvement propre du
tambour, mais encore elles sont soulevées
par une série d'ailettes qui les font remon-
ter, puis les laissent échapper, de manière
à en opérer un brassage continu et régu-
lier. Lorsqu'il s'agit de grains, comme c'est
fe cas le plus fréquent, ceux-ci se trouvent
dans leur chute exposés isolément à l'action
de l'air chaud et sec provenant directement
du fourneau, et subissent, par conséquent,
le maximum possible de dessiccation.
Lorsque l'air chaud a traversé la masse,
c'est-à-dire après un trajet direct qui, sui-
vant les dimensions des divers modèles,
varie entre 50 centimètres et 2m50, il tra-
verse une partie perforée qui lui permet
de passer dans le tambour fixe, d'où il est
extrait par le ventilateur aspirant situé
sur le sol, à côté de la culotte de raccor-
dement; de là l'air humide et refroidi se
perd dans l'atmosphère.
Telle est, dans ses grandes lignes, la
construction du séchoir « Hansa )1, sur le
,
fonctionnement duquel il y a lieu d'in-
sister un peu.
Le tuyau branché sur le ventilateur re-
foulant qui conduit l'air dans le fourneau,
se ramifie dans celui-ci en un certain
nombre de tuyaux de petit diamètre, don-
nant, par conséquent, une surface de chauffe
aussi considérable que possible, et ce dia-
mètre et le nombre de tubes sont calculés
de telle façon que leur capacité totale soit,
la même, par unité de sectionr que la ca-
pacité du tuyau d'amenée. Il n'y a donc, à
l'entrée dans le fourneau, ni expansion,
ni contraction de l'air, et de ce chef la
vitesse imprimée à la colonne d'air par le
ventilateur refoulant reste inchangée. Cette
vitesse étant la même pour le ventilateur
d'extraction d'air humide, il s'ensuit une
régularité absolue dans la marche de l'air
dans l'appareil. Sur le conduit d'amenée de
l'air, entre le fourneau et le tambour, se
trouve une prise d'air frais qui permet un
réglage rigoureux de la température de
l'air à son entrée dans l'appareil.
La vitesse normale des ventilateurs est
de dix-huit cents tours, mais cette vitesse
peut être modifiée dans le cas où l'on dé-
sire que le contact de l'air chaud avec les
matières à sécher soit prolongé. Ceci a une
grande importance, car cela permet de
sécher avec un air plus froid, dans le cas
où les produits envisagés ne supporteraient
pas une température un peu élevée.
Nous avons dit que les séchoirs « Hansa »
se faisaient sur des longueurs de tambour
différentes ; elles correspondent à des capa-
cités variant de 1.300 à 6.500 kilos par
jour, avec une force motrice allant de 5 à
9 HP. Les appareils sont généralement
montés sur des bâtis en bois, qui peuvent
facilement être établis sur place, ce qui est
un gros avantage lorsque, comme c'est le
cas, la légèreté relative de l'appareil ne
nécessite pas de lourds bâtis de fonte. Le
fourneau peut être alimenté soit avec du
pharbonr soit avec du bois ou* des débris
végétaux comme ceux dont on dispose
souvent dans les pays chauds. En raison
de la chute constante des matières à sécher
creux, qui laissent passer les tuyauteries
d'arrivée de l'air chaud venant du fourneau,
dans lequel il est forcé par un ventilateur
refoulant. Dans sa partie médiane, le tam-
bour est enveloppé dans un tambour de
plus grand diamètre, mais de faible hau-
teur, qui lui, est fixe, et raccordé à sa base
avec une culotte qui forme le.départ des
produits d'évacuation.
Le tambour mobile, monté sur ses tou-
rillons creux et des paliers de grand dia-
mètre, est supporté en son milieu par des
galets de roulement solidaires du tambour
fixe, galets qui forment en même temps
les guides nécessaires pour empêcher la
déformation d'un tambour de tôle chargé
de produits plus ou moins pesants. Chacune
des deux moitiés du tambour mobile porte
sur sa circonférence une large porte munie
d'une trappe et d'un étrier, pour le charge-
ment et la vidange des produits. A leur
entrée dans le tambour, les tuyaux d'ame-
née d'air se répartissent en une sorte de
distributeur radial, qui a pour but de mettre
l'air chaud en contact intime avec les ma-
tières humides ; celles-ci sont non seule-
ment remuées par le mouvement propre du
tambour, mais encore elles sont soulevées
par une série d'ailettes qui les font remon-
ter, puis les laissent échapper, de manière
à en opérer un brassage continu et régu-
lier. Lorsqu'il s'agit de grains, comme c'est
fe cas le plus fréquent, ceux-ci se trouvent
dans leur chute exposés isolément à l'action
de l'air chaud et sec provenant directement
du fourneau, et subissent, par conséquent,
le maximum possible de dessiccation.
Lorsque l'air chaud a traversé la masse,
c'est-à-dire après un trajet direct qui, sui-
vant les dimensions des divers modèles,
varie entre 50 centimètres et 2m50, il tra-
verse une partie perforée qui lui permet
de passer dans le tambour fixe, d'où il est
extrait par le ventilateur aspirant situé
sur le sol, à côté de la culotte de raccor-
dement; de là l'air humide et refroidi se
perd dans l'atmosphère.
Telle est, dans ses grandes lignes, la
construction du séchoir « Hansa )1, sur le
,
fonctionnement duquel il y a lieu d'in-
sister un peu.
Le tuyau branché sur le ventilateur re-
foulant qui conduit l'air dans le fourneau,
se ramifie dans celui-ci en un certain
nombre de tuyaux de petit diamètre, don-
nant, par conséquent, une surface de chauffe
aussi considérable que possible, et ce dia-
mètre et le nombre de tubes sont calculés
de telle façon que leur capacité totale soit,
la même, par unité de sectionr que la ca-
pacité du tuyau d'amenée. Il n'y a donc, à
l'entrée dans le fourneau, ni expansion,
ni contraction de l'air, et de ce chef la
vitesse imprimée à la colonne d'air par le
ventilateur refoulant reste inchangée. Cette
vitesse étant la même pour le ventilateur
d'extraction d'air humide, il s'ensuit une
régularité absolue dans la marche de l'air
dans l'appareil. Sur le conduit d'amenée de
l'air, entre le fourneau et le tambour, se
trouve une prise d'air frais qui permet un
réglage rigoureux de la température de
l'air à son entrée dans l'appareil.
La vitesse normale des ventilateurs est
de dix-huit cents tours, mais cette vitesse
peut être modifiée dans le cas où l'on dé-
sire que le contact de l'air chaud avec les
matières à sécher soit prolongé. Ceci a une
grande importance, car cela permet de
sécher avec un air plus froid, dans le cas
où les produits envisagés ne supporteraient
pas une température un peu élevée.
Nous avons dit que les séchoirs « Hansa »
se faisaient sur des longueurs de tambour
différentes ; elles correspondent à des capa-
cités variant de 1.300 à 6.500 kilos par
jour, avec une force motrice allant de 5 à
9 HP. Les appareils sont généralement
montés sur des bâtis en bois, qui peuvent
facilement être établis sur place, ce qui est
un gros avantage lorsque, comme c'est le
cas, la légèreté relative de l'appareil ne
nécessite pas de lourds bâtis de fonte. Le
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pharbonr soit avec du bois ou* des débris
végétaux comme ceux dont on dispose
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