Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1913 31 octobre 1913
Description : 1913/10/31 (A13,N148). 1913/10/31 (A13,N148).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184180
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
300 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NI, 148 - OCTOBRE 1913
pauvres en chaux étaient les terres de San
Thomé, et nous savons d'autre part que
cet élément est indispensable pour la mise
en liberté de la potasse, sous quelque forme
que celle-ci se présente. Certes ce serait au
carbonate de potasse qu'il semblerait qu'on
dût donner la préférence, surtout en con-
sidération de la richesse très grande des
terres en matières organiques, mais son
prix élevé, son dosage rendu très délicat
par sa causticité, en restreignent l'emploi
aux plantations à budget large et conduites
avec une connaissance parfaite de la tech-
nique agricole. Il faut avouer que ce n'est
pas le cas général. t
Le choix se limite donc au sulfate ou au
chlorure de potassium, et c'est sans hési-
tation au premier qu'il faut donner la pré-
férence. Son action est peut-être moins
rapide, mais le sulfate de chaux formé
dans le sol ne peut avoir en somme qu'une
action stimulante, alors qu'avec le chlo-
rure de potassium, le chlorure de calcium
produit entraînerait pour la végétation de
fâcheuses conséquences. Le sulfate n'est
pas sans doute l'engrais potassique réelle-
ment adéquat pour les sols de San Thomé
et similaires, mais, à défaut de cendres,
insuffisantes en quantité, de carbonate de
potassium d'un prix trop él! vé, d'une dis-
tribution exigeant le doigté d'une longue
pratique, c'est encore à lui qu'il est préfé-
rable de s'adresser plutôt qu'au chlorure,
avec la pensée qu'entre deux maux il faut
choisir le moindre.
Quantité. — Les terres riches en cal-
caire forment vite le carbonate de potas-
sium, l'humus et l'argile le mettent en
réserve, ne le confiant aux plantes qu'avec
parcimonie et selon leurs stricts besoins.
Dans les sols de San Thomé, dans tous
lesterrains argilo-siliceuxou silico-argileux
dénués ou presque de chaux, les engrais
potassiques, sauf bien entendu le carbonate
de potassium immédiatement assimilable,
stagnent pour ainsi dire ; leur transforma-
tion est d'une extrême lenteur, parfois
presque nulle, et les eaux d'infiltration les
entraînent, d'où, conséquence première,
forcer les doses pour multiplier les chances.
Or ces chances se multiplient au détri-
ment de la chaux dans une terre qui déjà
en est des plus pauvres. C'est le cercle
vicieux et c'est aussi une des raisons qui
nous ont fait insister sur le rôle physico-
chimique extrêmement important du chau-
lage des terres de San Thomé.
Le sulfate de potasse étant le moins
nocif, il nous paraît que l'on peut sans
inconvénient pour les plantes, porter la
dose de 250 à 300 kg. par hectare, soit
pour une plantation de densité moyenne,
550 gr. par pied en plein rapport. Pour
les jeunes plants de quatre à six ans : 250 à
300 gr. En terrain frais et très argileux et
humide, diminuer les doses d'au moins un
tiers.
Epoque. — La distribution doit se faire
aux premières pluies, qui permettent les
réactions intimes du sol, et au sulfate de se
diluer suffisamment pour qu'il ne puisse
nuire aux racines.
Attendre plus longtemps serait jeter son
argent à la mer, où le sulfate de potassium
sera, en pleine saison de pluie, entraîné
rapidement, sans avoir eu le temps de pro-
fiter en aucune manière à la plantation.
MAURICE MONTET,
Ingénieur Agricole Colonial.
Le Séchoir à double effet Hansa
Principes de fonctionnement. — Construcllon. — Avantages.
Par M. F. MAIN.
Nous avons, à différentes reprises, en-
tretenu nos lecteurs des types de séchoirs
proposés par les constructeurs pour résou-
dre les difficultés qui leur étaient soumises.
A cette occasion, nous avons toujours
insisté sur ce qu'on appelle le séchage
pauvres en chaux étaient les terres de San
Thomé, et nous savons d'autre part que
cet élément est indispensable pour la mise
en liberté de la potasse, sous quelque forme
que celle-ci se présente. Certes ce serait au
carbonate de potasse qu'il semblerait qu'on
dût donner la préférence, surtout en con-
sidération de la richesse très grande des
terres en matières organiques, mais son
prix élevé, son dosage rendu très délicat
par sa causticité, en restreignent l'emploi
aux plantations à budget large et conduites
avec une connaissance parfaite de la tech-
nique agricole. Il faut avouer que ce n'est
pas le cas général. t
Le choix se limite donc au sulfate ou au
chlorure de potassium, et c'est sans hési-
tation au premier qu'il faut donner la pré-
férence. Son action est peut-être moins
rapide, mais le sulfate de chaux formé
dans le sol ne peut avoir en somme qu'une
action stimulante, alors qu'avec le chlo-
rure de potassium, le chlorure de calcium
produit entraînerait pour la végétation de
fâcheuses conséquences. Le sulfate n'est
pas sans doute l'engrais potassique réelle-
ment adéquat pour les sols de San Thomé
et similaires, mais, à défaut de cendres,
insuffisantes en quantité, de carbonate de
potassium d'un prix trop él! vé, d'une dis-
tribution exigeant le doigté d'une longue
pratique, c'est encore à lui qu'il est préfé-
rable de s'adresser plutôt qu'au chlorure,
avec la pensée qu'entre deux maux il faut
choisir le moindre.
Quantité. — Les terres riches en cal-
caire forment vite le carbonate de potas-
sium, l'humus et l'argile le mettent en
réserve, ne le confiant aux plantes qu'avec
parcimonie et selon leurs stricts besoins.
Dans les sols de San Thomé, dans tous
lesterrains argilo-siliceuxou silico-argileux
dénués ou presque de chaux, les engrais
potassiques, sauf bien entendu le carbonate
de potassium immédiatement assimilable,
stagnent pour ainsi dire ; leur transforma-
tion est d'une extrême lenteur, parfois
presque nulle, et les eaux d'infiltration les
entraînent, d'où, conséquence première,
forcer les doses pour multiplier les chances.
Or ces chances se multiplient au détri-
ment de la chaux dans une terre qui déjà
en est des plus pauvres. C'est le cercle
vicieux et c'est aussi une des raisons qui
nous ont fait insister sur le rôle physico-
chimique extrêmement important du chau-
lage des terres de San Thomé.
Le sulfate de potasse étant le moins
nocif, il nous paraît que l'on peut sans
inconvénient pour les plantes, porter la
dose de 250 à 300 kg. par hectare, soit
pour une plantation de densité moyenne,
550 gr. par pied en plein rapport. Pour
les jeunes plants de quatre à six ans : 250 à
300 gr. En terrain frais et très argileux et
humide, diminuer les doses d'au moins un
tiers.
Epoque. — La distribution doit se faire
aux premières pluies, qui permettent les
réactions intimes du sol, et au sulfate de se
diluer suffisamment pour qu'il ne puisse
nuire aux racines.
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argent à la mer, où le sulfate de potassium
sera, en pleine saison de pluie, entraîné
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fiter en aucune manière à la plantation.
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Ingénieur Agricole Colonial.
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Nous avons, à différentes reprises, en-
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proposés par les constructeurs pour résou-
dre les difficultés qui leur étaient soumises.
A cette occasion, nous avons toujours
insisté sur ce qu'on appelle le séchage
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