Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1913 30 septembre 1913
Description : 1913/09/30 (A13,N147). 1913/09/30 (A13,N147).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418417k
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
N° 147 SEPT. 191.3 JOURNAL D'AGRICULTURE !TROPICALE 265
1
motte est très dur, on doit se contenter
d'opérer la division à l'aide d'une hachette
ou d'une serpe en enlevant, autant que
possible, des fragments de 20 à 30 centi-
mètres de longueur, de manière à com-
prendre des éclats de rhizomes munis de
racines.
Ces fragments devront être placés obli-
quement en pépinières et soumis aux
mêmes soins que dans le procédé précédent.
Ces deux modes de multiplication con-
viennent aux : Bambusa macroculmis, B.
vulgaris, B. Hoockeri, B. spinosa.
3° Multiplication par couchage des tiges.
On opère sur des tiges de jeunes touffes à
l'époque où elles viennent de donner des
ramifications. On fait une incision au-des-
sous des nœuds, on écarte la jeune tige de
la plante mère, mais on ne l'en sépare pas.
On place les tiges dans de petites rigoles en
laissant à l'air les rameaux réséqués, on
recouvre de terre en lassant légèrement;
après l'enracinement, on peut séparer le
jeune chaume de l'ancien.
B. BAMBOUS A RHIZOMES, TRAÇANTS cultivés
dans les régions chaudes et tempérées.
1° Multiplication par de jeunes divisions
du rhizome munies de'chaume. 1
Les divisions du rhizome sont à peu
près choisies de 30 centimètres de lon-
gueur et doivent comprendre une tige cou-
pée de 30 à 50 centimètres de hauteur. Il
est bon de les plonger dans l'eau, surtout
si elles n'ont pas été faites sur place et pro-
viennent d'un envoi. On les place oblique-
ment, de manière que la partie supérieure
affleure le sol ou le dépasse légèrement.
On donne les soins comme dans les
autres procédés. L'enracinement est ob-
tenu ordinairement à la fin de l'année.
On peut aussi, lorsqu'il y a pénurie de
sujets, employer les bases de chaume dé-
pourvues de rhizomes, mais il est utile de
conserver plusieurs nœuds en dehors du
sol et au moins deux au-dessous. Dans les
climats un peu l'raids, il n'est pas absolu-
ment nécessaire de réséquer les chaumes.
2° Multiplication par sectionnements des
rhizomes.
«
C'est le procédé le plus économique, il
donne de très bons résultats.
Les rhizomes vivent très longtemps,
mais c'est leur partie active, c'est-à-dire
vers l'extrémité de leurs rameaux, qui -
donne des bourgeons aptes à reproduire
des chaumes. La faculté d'évolution des
bourgeons en jeunes tiges aériennes n'est
pas indéfinie, elle dure au plus quatre
années. Il est donc important de ne pas
prendre les rhizomes au hasard avant de
les employer. Il - faut, avec précaution,
s'assurer de l'état des bourgeons. Les
portions de rhizomes doivent comprendre,
autant que possible, trois yeux, même
quatre. Faire la préparation des tronçons
à l'abri du soleil et les placer dans de l'eau
pendant au moins une heure. -
-' Pour la plantation, dans le terrain rendu
propre et récemment mis en état, faire
creu-spr à l'aide de la charrue des sillons
espacés de 3 mètres, et placer les tronçons
de rhizomes à 3 mètres les uns des autres,
les mettre obliquement de manière qu'une
extrémité affleure le sol, l'autre extrémité
à-10 ou à 15 centimètres de profondeur,
puis recouvrir de bonne terre et tasser à la
main, marquer la place avec un ou deux
tuteurs, arroser et pailler pour empêcher
le dessèchement.
3° Méthode japonaise.
Onéreuse, mais elle permet de gagner -
du temps et de ménager les individus pré-
cieux. On emploie des touffes énormes
pesant parfois des centaines de kilo-
grammes, on résèque les tiges à la hauteur
de 3 mètres, et on les met en place daqs
les trous de manière que le sol et le haut
de la touffe soient à peu près au même
niveau.
Cette méthode donne des résultats très
bons, mais elle ne peut être généralisée
en raison des frais qu'elle cause.
Usages.
A la page 4 93, M. CAMUS présente l'ejt-
posé méthodique des usages des Bambou
A la suite de chaque espèce importante, il
1
motte est très dur, on doit se contenter
d'opérer la division à l'aide d'une hachette
ou d'une serpe en enlevant, autant que
possible, des fragments de 20 à 30 centi-
mètres de longueur, de manière à com-
prendre des éclats de rhizomes munis de
racines.
Ces fragments devront être placés obli-
quement en pépinières et soumis aux
mêmes soins que dans le procédé précédent.
Ces deux modes de multiplication con-
viennent aux : Bambusa macroculmis, B.
vulgaris, B. Hoockeri, B. spinosa.
3° Multiplication par couchage des tiges.
On opère sur des tiges de jeunes touffes à
l'époque où elles viennent de donner des
ramifications. On fait une incision au-des-
sous des nœuds, on écarte la jeune tige de
la plante mère, mais on ne l'en sépare pas.
On place les tiges dans de petites rigoles en
laissant à l'air les rameaux réséqués, on
recouvre de terre en lassant légèrement;
après l'enracinement, on peut séparer le
jeune chaume de l'ancien.
B. BAMBOUS A RHIZOMES, TRAÇANTS cultivés
dans les régions chaudes et tempérées.
1° Multiplication par de jeunes divisions
du rhizome munies de'chaume. 1
Les divisions du rhizome sont à peu
près choisies de 30 centimètres de lon-
gueur et doivent comprendre une tige cou-
pée de 30 à 50 centimètres de hauteur. Il
est bon de les plonger dans l'eau, surtout
si elles n'ont pas été faites sur place et pro-
viennent d'un envoi. On les place oblique-
ment, de manière que la partie supérieure
affleure le sol ou le dépasse légèrement.
On donne les soins comme dans les
autres procédés. L'enracinement est ob-
tenu ordinairement à la fin de l'année.
On peut aussi, lorsqu'il y a pénurie de
sujets, employer les bases de chaume dé-
pourvues de rhizomes, mais il est utile de
conserver plusieurs nœuds en dehors du
sol et au moins deux au-dessous. Dans les
climats un peu l'raids, il n'est pas absolu-
ment nécessaire de réséquer les chaumes.
2° Multiplication par sectionnements des
rhizomes.
«
C'est le procédé le plus économique, il
donne de très bons résultats.
Les rhizomes vivent très longtemps,
mais c'est leur partie active, c'est-à-dire
vers l'extrémité de leurs rameaux, qui -
donne des bourgeons aptes à reproduire
des chaumes. La faculté d'évolution des
bourgeons en jeunes tiges aériennes n'est
pas indéfinie, elle dure au plus quatre
années. Il est donc important de ne pas
prendre les rhizomes au hasard avant de
les employer. Il - faut, avec précaution,
s'assurer de l'état des bourgeons. Les
portions de rhizomes doivent comprendre,
autant que possible, trois yeux, même
quatre. Faire la préparation des tronçons
à l'abri du soleil et les placer dans de l'eau
pendant au moins une heure. -
-' Pour la plantation, dans le terrain rendu
propre et récemment mis en état, faire
creu-spr à l'aide de la charrue des sillons
espacés de 3 mètres, et placer les tronçons
de rhizomes à 3 mètres les uns des autres,
les mettre obliquement de manière qu'une
extrémité affleure le sol, l'autre extrémité
à-10 ou à 15 centimètres de profondeur,
puis recouvrir de bonne terre et tasser à la
main, marquer la place avec un ou deux
tuteurs, arroser et pailler pour empêcher
le dessèchement.
3° Méthode japonaise.
Onéreuse, mais elle permet de gagner -
du temps et de ménager les individus pré-
cieux. On emploie des touffes énormes
pesant parfois des centaines de kilo-
grammes, on résèque les tiges à la hauteur
de 3 mètres, et on les met en place daqs
les trous de manière que le sol et le haut
de la touffe soient à peu près au même
niveau.
Cette méthode donne des résultats très
bons, mais elle ne peut être généralisée
en raison des frais qu'elle cause.
Usages.
A la page 4 93, M. CAMUS présente l'ejt-
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