Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1913 31 août 1913
Description : 1913/08/31 (A13,N146). 1913/08/31 (A13,N146).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184165
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
250 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE o 146 - AOlJT 1913
sera largement compensé par la vigueur
de la végétation. La terre de la surface,
plus riche en humus, ne doit pas être
mélangée à celle dû sous-sol.
L'arrachage en pépinière doit toujours
être opéré avec précaution. Il faut avoir
soin de conserver le plus grand nombre de
racines, habiller les plantes en ayant soin
de faire prédominer l'appareil radiculaire.
Cette opération doit se pratiquer vers la fin
de la journée ou par un temps couvert.
Lorsque les arbres ont un fort développe-
ment, il ne faut pas hésiter de rabattre la
tige à la hauteur à laquelle on veut obtenir
les premières ramifications. Dans ces con-
ditions il est possible d'utiliser des plantes
de trois et quatre ans.
Les arbres arrachés en mottes doivent
être plantés au niveau qu'ils occupaient
en pépinière ; ceux à racines nues doivent
être enterrés de façon à ce que la première
couronne de racines soit recouverte de 10
à 15 centimètres de terre. L'emploi des
engrais à lente décomposition est à con-
seiller; les composts à demi décomposés
sont tout indiqués. Une certaine quantité
doit être déposée au fond des trous, et
une autre réservée pour recouvrir les ra-
cines.
Le fumier de ferme, employé au moment
de la plantation, produit toujours un heu-
reux effet sur la végétation. Ces deux en-
grais organiques emmagasinent une cer-
taine quantité d'eau que les plantes utilisent
pendant la saison sèche. ;
Lorsque ces deux engrais font défaut,
les trous sont comblés avec la terre de la
surface jusqu'à la hauteur nécessaire, les
plants sont maintenus verticalement par
un ouvrier pendant qu'un deuxième recou-
vre les racines avec la même terre. Les
trous sont ensuite comblés avec la terre du
sous-sol. Le sol ne doit jamais être piétiné ;
il doit se tasser naturellement. Il est donc
nécessaire de laisser une hauteur de terre
suffisante en tenant compte du tassement
qui suivra la plantation. Lorsque les plantes
demandent des tuteurs, ces derniers peu-
vent être plantés en opérant la plantation
mais la tige ne doit être palissée qu'après
le tassement.
Telles sont les considérations pratiques,
trop souvent négligées, qui doivent guider
dans la mise en place des arbres. On ne
saurait trop attirer l'attention du colon sur
cette importante question, base de réussite
de toute plantation.
TEISSONNIER.
Deux arbres à graines grasses
de Madagascar.
Le premier de ces deux arbres est bien
connu et est souvent signalé sur le versant
oriental de Madagascar. C'est une Pro-
téacée, le Dilobeia Thouarsii, que les
indigènes nomment vivaona ou mankaleo.
La substance grasse de ses graines est
depuis longtemps utilisée par les Tanala,
mais nous ne croyons pas qu'elle ait jamais
jusqu'alors été étudiée ; il est donc inté-
ressant de reproduire l'analyse qui en a été
faite à Marseille à l'usine ROCCA, T ASgy et
DE Roux. C'est une huile jaune foncé, qui
laisse déposer vers 15° la moitié de son
volume de matière concrète blanchâtre.
Son acidité en oléique est de 54,14. Le
titre des acides gras est de 36°; l'indice
d'iode est de 84,4 à 84,6, et l'indice de
saponification, 196,4 à 197,6. Les amandes
contiennent 63,4 à 63,9 de substance
grasse: L'inconvénient, au point de vue
industriel, est que la graine est incluse
dans un épais noyau qu'il faut briser.
Le second arbre que nous voulons men-
tionner n'appartient plus à l'est, mais au
sud-ouest de Madagascar où il est commun
surtout sur le plateau mahafaly calcaire.
Ce betatatra est une Euphorbiacée, 1 eJatro-
pha mahafalensis Jum. et Perrier, et c'est
un arbre de 5 à 6 mètres de hauteur, sou-
vent rameux dès le base. Son tronc est
parfois légèrement renflé un peu au-dessus
du sol; il est à écorce lisse et contient un
latex abondant et incolore, riche en tanno-
gomme. Les feuilles, qui garnissent de
courts rameaux terminés par de petits fas-
cicules floraux, sont trilobées et à lobes
sera largement compensé par la vigueur
de la végétation. La terre de la surface,
plus riche en humus, ne doit pas être
mélangée à celle dû sous-sol.
L'arrachage en pépinière doit toujours
être opéré avec précaution. Il faut avoir
soin de conserver le plus grand nombre de
racines, habiller les plantes en ayant soin
de faire prédominer l'appareil radiculaire.
Cette opération doit se pratiquer vers la fin
de la journée ou par un temps couvert.
Lorsque les arbres ont un fort développe-
ment, il ne faut pas hésiter de rabattre la
tige à la hauteur à laquelle on veut obtenir
les premières ramifications. Dans ces con-
ditions il est possible d'utiliser des plantes
de trois et quatre ans.
Les arbres arrachés en mottes doivent
être plantés au niveau qu'ils occupaient
en pépinière ; ceux à racines nues doivent
être enterrés de façon à ce que la première
couronne de racines soit recouverte de 10
à 15 centimètres de terre. L'emploi des
engrais à lente décomposition est à con-
seiller; les composts à demi décomposés
sont tout indiqués. Une certaine quantité
doit être déposée au fond des trous, et
une autre réservée pour recouvrir les ra-
cines.
Le fumier de ferme, employé au moment
de la plantation, produit toujours un heu-
reux effet sur la végétation. Ces deux en-
grais organiques emmagasinent une cer-
taine quantité d'eau que les plantes utilisent
pendant la saison sèche. ;
Lorsque ces deux engrais font défaut,
les trous sont comblés avec la terre de la
surface jusqu'à la hauteur nécessaire, les
plants sont maintenus verticalement par
un ouvrier pendant qu'un deuxième recou-
vre les racines avec la même terre. Les
trous sont ensuite comblés avec la terre du
sous-sol. Le sol ne doit jamais être piétiné ;
il doit se tasser naturellement. Il est donc
nécessaire de laisser une hauteur de terre
suffisante en tenant compte du tassement
qui suivra la plantation. Lorsque les plantes
demandent des tuteurs, ces derniers peu-
vent être plantés en opérant la plantation
mais la tige ne doit être palissée qu'après
le tassement.
Telles sont les considérations pratiques,
trop souvent négligées, qui doivent guider
dans la mise en place des arbres. On ne
saurait trop attirer l'attention du colon sur
cette importante question, base de réussite
de toute plantation.
TEISSONNIER.
Deux arbres à graines grasses
de Madagascar.
Le premier de ces deux arbres est bien
connu et est souvent signalé sur le versant
oriental de Madagascar. C'est une Pro-
téacée, le Dilobeia Thouarsii, que les
indigènes nomment vivaona ou mankaleo.
La substance grasse de ses graines est
depuis longtemps utilisée par les Tanala,
mais nous ne croyons pas qu'elle ait jamais
jusqu'alors été étudiée ; il est donc inté-
ressant de reproduire l'analyse qui en a été
faite à Marseille à l'usine ROCCA, T ASgy et
DE Roux. C'est une huile jaune foncé, qui
laisse déposer vers 15° la moitié de son
volume de matière concrète blanchâtre.
Son acidité en oléique est de 54,14. Le
titre des acides gras est de 36°; l'indice
d'iode est de 84,4 à 84,6, et l'indice de
saponification, 196,4 à 197,6. Les amandes
contiennent 63,4 à 63,9 de substance
grasse: L'inconvénient, au point de vue
industriel, est que la graine est incluse
dans un épais noyau qu'il faut briser.
Le second arbre que nous voulons men-
tionner n'appartient plus à l'est, mais au
sud-ouest de Madagascar où il est commun
surtout sur le plateau mahafaly calcaire.
Ce betatatra est une Euphorbiacée, 1 eJatro-
pha mahafalensis Jum. et Perrier, et c'est
un arbre de 5 à 6 mètres de hauteur, sou-
vent rameux dès le base. Son tronc est
parfois légèrement renflé un peu au-dessus
du sol; il est à écorce lisse et contient un
latex abondant et incolore, riche en tanno-
gomme. Les feuilles, qui garnissent de
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