Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1913 30 juin 1913
Description : 1913/06/30 (A13,N144). 1913/06/30 (A13,N144).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418414b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
192 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° lU -JnN 1913
rente ne peut être établie à dix milles à la
ronde, et la Société a le droit exclusif de
traction dans le périmètre de son usine. t
Ceci n'est proprement pas une conces-
sion, car le droit de récolte demeure entier
pour les indigènes, de même que le droit
de vente ou de fabrication pour lequel il
n'y a aucun monopole. ï
Le principal argument qui a décidé les
pouvoirs publics à octroyer ces privilèges
est cette considération que si l'on ne fai-
sait rien pour aider à la diffusion des pro-
cédés nouveaux en Afrique occidentale
anglaise, ces colonies ne pourraient plus,
à un moment donné, lutter contre l'huile
produite en d'autres pays, par des procédés
scientifiques. i
C. G. !
~&.~e~ i
Essais de culture i
du « Cocos oleracea » Martius. :
.¿
Ce beau palmier existe dans presque
tous les États du Brésil, et vit aussi bien
dans les forêts vierges que dans les bou-
quets de bois de la Savane.
Son fruit est amer, stomachique, faci-
lement digéré par les convalescents. La
pulpe constitue un excellent aliment pour
les porcs, et son amande, riche en huile,
peut être employée dans la fabrication des
savons. Son bois est, de plus, excellent pour
la construction, et les palmes sont nourris-
santes pour le bétail. D'après M. VINCENTE
MACEDO (1), ce coco fait dans les villages
brésiliens l'objet d'un commerce impor-
(1) Chacaras e Quintaes, vol. IV, n° 5.
tant. Chaque arbre pourrait rapporter an-
nuellement 1 fr. 25 à 2 fr.
Or, chaque année, sauf dans quelques
régions sauvages et privilégiées, il se
détruit des milliers de jeunes Cocos ole-
i-acea; et personne n'en replante, de sorte
que le jour n'est pas loin où cet arbre in-
téressant aura disparu entièrement. Le
bétail, les chevaux, recherchent avidement
ses feuilles et, arrachant le bourgeon ter-
minal, déterminent la mort de la plante.
De plus, le piétinement de tout être
vivant lui est nuisible.
La plantation de ce palmier ne présente
pas de difficulté spéciale. Le semis réussit
toujours, à condition de sélectionner avec
soin les graines et de choisir les plus gros
cocos sans fêlure.
On clôt d'abord le terrain à ensemencer,
on défriche, on dessojiche et on brûle les
déchets. On choisit, autant que possible, le
début d'une période pluvieuse et chaude,
et on sème les cocos en lignes, espacées de
80 cm., et on les place à la même dis-
tance les uns des autres sur les lignes ;
lorsque les premières petites palmes pa-
raissent, on bine autour de chaque plante
et on sarcle tout le terrain. Le plant est
vigoureux et pousse ensuite sans nouveaux
soins. On récolte six à huit ans après, au
moment où l'arbre a terminé sa pousse
annuelle.
Il existerait, dans l'Etat de Saint-Paul,
des plantations assez importantes de ce
Cocos. Un hectare et demi contenant
20.000 pieds pourrait produire 25.000 fr.
par an.
C. G.
Paris. L. MARETHEUX, imprimeur, 1, rue Cassette.
Le Gérant: F. MAIN.
rente ne peut être établie à dix milles à la
ronde, et la Société a le droit exclusif de
traction dans le périmètre de son usine. t
Ceci n'est proprement pas une conces-
sion, car le droit de récolte demeure entier
pour les indigènes, de même que le droit
de vente ou de fabrication pour lequel il
n'y a aucun monopole. ï
Le principal argument qui a décidé les
pouvoirs publics à octroyer ces privilèges
est cette considération que si l'on ne fai-
sait rien pour aider à la diffusion des pro-
cédés nouveaux en Afrique occidentale
anglaise, ces colonies ne pourraient plus,
à un moment donné, lutter contre l'huile
produite en d'autres pays, par des procédés
scientifiques. i
C. G. !
~&.~e~ i
Essais de culture i
du « Cocos oleracea » Martius. :
.¿
Ce beau palmier existe dans presque
tous les États du Brésil, et vit aussi bien
dans les forêts vierges que dans les bou-
quets de bois de la Savane.
Son fruit est amer, stomachique, faci-
lement digéré par les convalescents. La
pulpe constitue un excellent aliment pour
les porcs, et son amande, riche en huile,
peut être employée dans la fabrication des
savons. Son bois est, de plus, excellent pour
la construction, et les palmes sont nourris-
santes pour le bétail. D'après M. VINCENTE
MACEDO (1), ce coco fait dans les villages
brésiliens l'objet d'un commerce impor-
(1) Chacaras e Quintaes, vol. IV, n° 5.
tant. Chaque arbre pourrait rapporter an-
nuellement 1 fr. 25 à 2 fr.
Or, chaque année, sauf dans quelques
régions sauvages et privilégiées, il se
détruit des milliers de jeunes Cocos ole-
i-acea; et personne n'en replante, de sorte
que le jour n'est pas loin où cet arbre in-
téressant aura disparu entièrement. Le
bétail, les chevaux, recherchent avidement
ses feuilles et, arrachant le bourgeon ter-
minal, déterminent la mort de la plante.
De plus, le piétinement de tout être
vivant lui est nuisible.
La plantation de ce palmier ne présente
pas de difficulté spéciale. Le semis réussit
toujours, à condition de sélectionner avec
soin les graines et de choisir les plus gros
cocos sans fêlure.
On clôt d'abord le terrain à ensemencer,
on défriche, on dessojiche et on brûle les
déchets. On choisit, autant que possible, le
début d'une période pluvieuse et chaude,
et on sème les cocos en lignes, espacées de
80 cm., et on les place à la même dis-
tance les uns des autres sur les lignes ;
lorsque les premières petites palmes pa-
raissent, on bine autour de chaque plante
et on sarcle tout le terrain. Le plant est
vigoureux et pousse ensuite sans nouveaux
soins. On récolte six à huit ans après, au
moment où l'arbre a terminé sa pousse
annuelle.
Il existerait, dans l'Etat de Saint-Paul,
des plantations assez importantes de ce
Cocos. Un hectare et demi contenant
20.000 pieds pourrait produire 25.000 fr.
par an.
C. G.
Paris. L. MARETHEUX, imprimeur, 1, rue Cassette.
Le Gérant: F. MAIN.
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