Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1913 30 avril 1913
Description : 1913/04/30 (A13,N142). 1913/04/30 (A13,N142).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418412h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
1 no 142 — AVRIL 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 125
sables, il faut les exploiter à bon compte.
Noter aussi que ce procédé supprime l'anti-
que méthode amazonienne de coagulation
par enfumage qui, de toute évidence, con-
fère d'excellentes qualités à la gomme. Quel
coagulant emploiera-t-on qui permette de
conserver intact jusqu'à 60 jours un caout-
chouc qu'on n'aura ni fumé, ni séché?
Ces quelques objections — bien d'autres
nous viennent à l'esprit — montrent que si
l'article de notre confrère américain expose
tous les résultats obtenus par M. VON HASSEL,
le procédé n'est pas encore assez au point,
pour qu'on puisse porter sur lui un juge-
ment. Nous avons néanmoins cru bon de
signaler cette conception au moment où le
problème de la main-d'œuvre se pose ou se
laisse entrevoir pour la plupart des pays
producteurs de gomme.
V. CAYLA,
Ingénieur Agronome.
<~&~e~
Mangues sèches.
Le « Queensland Agricultural Journal »
de février 1912 indique un mode de pré-
paration des mangues sèches qui serait
usité au Queensland.
Les mangues sont cueillies juste avant
qu'elles ne changent de couleur. On les dé-
coupe avec un couteau en petits fragments
qui ont 5 cm. de longueur, 2 cm. 5 de lar-
geur et 10 mm. environ d'épaisseur. Ces
fragments sont mis pendant trois ou quatre
jours au soleil, dans un endroit sec, sur
des plaques de fer galvanisé recouvertes de
papier.
Ainsi suffisamment desséchés, ils ont
une couleur jaune pâle ou brun clair. On
les conserve entassés dans de grands pots en
terre bien clos et même fermés à la cire.
Après cuisson, ils se colorent un peu et
n'ont pas la saveur typique de la mangue
fraîche; ils feraient plutôt penser à un mé-
lange de pommes sèches et d'abricots secs.
On en fait, paraît-il, d'excellentes tartes,
et des marmelades ou des confitures.
H. J.
<~gp
Cinquième exposition annuelle de l'Institut
Colonial de Marseille: Café, Cacao, Thé.
On sait que l'Institut Colonial de Mar-
seille a continué de la manière la plus
heureuse la belle Exposition Coloniale de
1906 par des Expositions consacrées spé-
cialement chaque année à quelques pro-
duits déterminés : c'est ainsi qu'aux Caout-
choucs, aux Corps gras, aux Blés d'Algérie
et Tunisie, ont succédé, il y a deux ans, les
Riz, Maïs et Sorghos, et l'année dernière
aurait eu lieu l'Exposition des Cafés, Cacao,
Thés si la grève des Inscrits Maritimes
n'avait dû la faire renvoyer au début de
cette année. Cette Exposition a lieu actuel-
lement et se clôturera au début de mai.
Comme les précédentes, elle est des plus
réussies et elle répond à un but bien
précis, celui de faire connaitre la valeur
commerciale des principales variétés obte-
nues dans nos colonies, ainsi que servir
de base à l'étude des différentes questions
relatives à leur production et à leur com-
merce.
En ce qui concerne les Cafés, une des
conclusions de l'Exposition paraît être qu'il
faut faire tous les efforts possibles pour
conserver les beaux types que nos colons
sont arrivés à produire, et qu'en particu-
lier, si la lutte est possible en Nouvelle-
Calédonie contre l'Hemileia, il y a lieu de
l'entreprendre avec vigueur plutôt que de
se décourager et d'envisager comme seule
solution la culture des variétés plus résis-
tantes.
L'Institut Colonial de Marseille se préoc-
cupe du reste de déterminer quelle est la
valeur exacte, au point de vue commercial,
de ces nouveaux cafés, Robusta, etc., et du
prix qu'il doivent atteindre lorsqu'ils se-
ront plus connus.
Il s'attache également à faire essayer,
dans nos colonies, les plus récentes for-
mules de bouillies qui pourront être em-
ployées contre Y Hemileia.
Le bénéfice des cours actuels des Cafés,
bénéfice qui doit se maintenir en tout
état de cause si l'on accorde à nos colonies
sables, il faut les exploiter à bon compte.
Noter aussi que ce procédé supprime l'anti-
que méthode amazonienne de coagulation
par enfumage qui, de toute évidence, con-
fère d'excellentes qualités à la gomme. Quel
coagulant emploiera-t-on qui permette de
conserver intact jusqu'à 60 jours un caout-
chouc qu'on n'aura ni fumé, ni séché?
Ces quelques objections — bien d'autres
nous viennent à l'esprit — montrent que si
l'article de notre confrère américain expose
tous les résultats obtenus par M. VON HASSEL,
le procédé n'est pas encore assez au point,
pour qu'on puisse porter sur lui un juge-
ment. Nous avons néanmoins cru bon de
signaler cette conception au moment où le
problème de la main-d'œuvre se pose ou se
laisse entrevoir pour la plupart des pays
producteurs de gomme.
V. CAYLA,
Ingénieur Agronome.
<~&~e~
Mangues sèches.
Le « Queensland Agricultural Journal »
de février 1912 indique un mode de pré-
paration des mangues sèches qui serait
usité au Queensland.
Les mangues sont cueillies juste avant
qu'elles ne changent de couleur. On les dé-
coupe avec un couteau en petits fragments
qui ont 5 cm. de longueur, 2 cm. 5 de lar-
geur et 10 mm. environ d'épaisseur. Ces
fragments sont mis pendant trois ou quatre
jours au soleil, dans un endroit sec, sur
des plaques de fer galvanisé recouvertes de
papier.
Ainsi suffisamment desséchés, ils ont
une couleur jaune pâle ou brun clair. On
les conserve entassés dans de grands pots en
terre bien clos et même fermés à la cire.
Après cuisson, ils se colorent un peu et
n'ont pas la saveur typique de la mangue
fraîche; ils feraient plutôt penser à un mé-
lange de pommes sèches et d'abricots secs.
On en fait, paraît-il, d'excellentes tartes,
et des marmelades ou des confitures.
H. J.
<~gp
Cinquième exposition annuelle de l'Institut
Colonial de Marseille: Café, Cacao, Thé.
On sait que l'Institut Colonial de Mar-
seille a continué de la manière la plus
heureuse la belle Exposition Coloniale de
1906 par des Expositions consacrées spé-
cialement chaque année à quelques pro-
duits déterminés : c'est ainsi qu'aux Caout-
choucs, aux Corps gras, aux Blés d'Algérie
et Tunisie, ont succédé, il y a deux ans, les
Riz, Maïs et Sorghos, et l'année dernière
aurait eu lieu l'Exposition des Cafés, Cacao,
Thés si la grève des Inscrits Maritimes
n'avait dû la faire renvoyer au début de
cette année. Cette Exposition a lieu actuel-
lement et se clôturera au début de mai.
Comme les précédentes, elle est des plus
réussies et elle répond à un but bien
précis, celui de faire connaitre la valeur
commerciale des principales variétés obte-
nues dans nos colonies, ainsi que servir
de base à l'étude des différentes questions
relatives à leur production et à leur com-
merce.
En ce qui concerne les Cafés, une des
conclusions de l'Exposition paraît être qu'il
faut faire tous les efforts possibles pour
conserver les beaux types que nos colons
sont arrivés à produire, et qu'en particu-
lier, si la lutte est possible en Nouvelle-
Calédonie contre l'Hemileia, il y a lieu de
l'entreprendre avec vigueur plutôt que de
se décourager et d'envisager comme seule
solution la culture des variétés plus résis-
tantes.
L'Institut Colonial de Marseille se préoc-
cupe du reste de déterminer quelle est la
valeur exacte, au point de vue commercial,
de ces nouveaux cafés, Robusta, etc., et du
prix qu'il doivent atteindre lorsqu'ils se-
ront plus connus.
Il s'attache également à faire essayer,
dans nos colonies, les plus récentes for-
mules de bouillies qui pourront être em-
ployées contre Y Hemileia.
Le bénéfice des cours actuels des Cafés,
bénéfice qui doit se maintenir en tout
état de cause si l'on accorde à nos colonies
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Numba, la bibliothèque numérique du Cirad Numba, la bibliothèque numérique du Cirad /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "NmBA001"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 29/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6418412h/f29.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6418412h/f29.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6418412h/f29.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6418412h
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6418412h