Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1913 30 avril 1913
Description : 1913/04/30 (A13,N142). 1913/04/30 (A13,N142).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418412h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
112 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 142 — AVRIL 1913
Emploi de la vapeur. — Si on dispose
d'un générateur de vapeur, on pourra s'en
servir pour obtenir une bonne stérilisation
du sol. L'appareil utilisé est une cuve
parallélipipédique de fer galvanisé, ayant
la largeur de la planche à traiter, une lon-
gueur d'une dizaine de mètres et une pro-
fondeur de 15 centimètres. Cette cuve est
retournée et ses bords enfoncés dans le sol,
de façon à obtenir une fermeture hermé-
tique. Un ajutage permet l'admission de
la vapeur et la caisse est munie de poignées
pour faciliter le transport. Le sol est préa-
lablement travaillé comme pour être planté
et reçoit les engrais utiles. On enterre à
environ 30 centimètres quelques pommes
de terre qui servent à indiquer si la tempé-
rature a bien atteint le degré voulu : elles
doivent être cuites en fin d'opération. Il
faut obtenir une pression de vapeur aussi
élevée que possible (40 à 50 kg. par exem-
ple) et le traitement doit durer de une à
deux heures selon cette pression. Ce trai-
tement a l'avantage de détruire non seule-
ment les germes cryptogamiques, mais
encore les semences de mauvaises herbes
et les insectes du sol.
Enfin, rappelons les autres procédés, en
particulier le rôtissage, examiné dans le
n° 134 (août 1912) du « J. d'A. T. ».
A. VUILLET,
Ingénieur Agronome.
Utilisation de deux « Justicia » comme
plantes potagères.
M. BAUDON nous a signalé récemment
que dans le Haut Gribingui (Territoire de
Chari) les indigènes consommaient comme
brède le Justicia Melampyrum S. Moore
quand il est jeune.
Ce n'est pas la première fois que l'atten-
tion est attirée sur l'utilisation d'un Justicia
comme légume.
En 1910, le F. GILLET signalait l'emploi,
par les indigènes du Bas-Congo, d'une
plante qu'ils nomment Takankola, et qu'il
signale sous le nom de Justicia Karschiana
Buett. Cette espèce n'est autre que le Jus-
ticia insularis T. Anders.
C'est une petite plante herbacée à feuilles
charnues, ne s'élevant pas à plus de 20 cm.
de haut et produisant de petites fleurs
blondes.
Le F. GILLET a eu l'idée de cultiver cette
plante dans un jardin et de repiquer les
semis. Il a obtenu des plants beaucoup
plus robustes, formant avant la floraison de
larges rosettes à la surface du sol, rappelant
des plants de mâche ou de raiponce. On
coupe ces rosettes au ras du sol ; la racine
émet des repousses qu'on peut couper
ainsi plusieurs fois. Les têtes de Justicia
insularis peuvent être mangées comme
salade et surtout comme épinard. Il convient
de distinguer cette plante de la plupart des
brèdes des pays chauds, que l'on consomme
à défaut d'autre chose. Le Takankola est
vraiment un légume de bonne qualité et
mériterait avoir sa place dans les jardins
potagers des pays tropicaux. A. CH.
Emploi de la vapeur. — Si on dispose
d'un générateur de vapeur, on pourra s'en
servir pour obtenir une bonne stérilisation
du sol. L'appareil utilisé est une cuve
parallélipipédique de fer galvanisé, ayant
la largeur de la planche à traiter, une lon-
gueur d'une dizaine de mètres et une pro-
fondeur de 15 centimètres. Cette cuve est
retournée et ses bords enfoncés dans le sol,
de façon à obtenir une fermeture hermé-
tique. Un ajutage permet l'admission de
la vapeur et la caisse est munie de poignées
pour faciliter le transport. Le sol est préa-
lablement travaillé comme pour être planté
et reçoit les engrais utiles. On enterre à
environ 30 centimètres quelques pommes
de terre qui servent à indiquer si la tempé-
rature a bien atteint le degré voulu : elles
doivent être cuites en fin d'opération. Il
faut obtenir une pression de vapeur aussi
élevée que possible (40 à 50 kg. par exem-
ple) et le traitement doit durer de une à
deux heures selon cette pression. Ce trai-
tement a l'avantage de détruire non seule-
ment les germes cryptogamiques, mais
encore les semences de mauvaises herbes
et les insectes du sol.
Enfin, rappelons les autres procédés, en
particulier le rôtissage, examiné dans le
n° 134 (août 1912) du « J. d'A. T. ».
A. VUILLET,
Ingénieur Agronome.
Utilisation de deux « Justicia » comme
plantes potagères.
M. BAUDON nous a signalé récemment
que dans le Haut Gribingui (Territoire de
Chari) les indigènes consommaient comme
brède le Justicia Melampyrum S. Moore
quand il est jeune.
Ce n'est pas la première fois que l'atten-
tion est attirée sur l'utilisation d'un Justicia
comme légume.
En 1910, le F. GILLET signalait l'emploi,
par les indigènes du Bas-Congo, d'une
plante qu'ils nomment Takankola, et qu'il
signale sous le nom de Justicia Karschiana
Buett. Cette espèce n'est autre que le Jus-
ticia insularis T. Anders.
C'est une petite plante herbacée à feuilles
charnues, ne s'élevant pas à plus de 20 cm.
de haut et produisant de petites fleurs
blondes.
Le F. GILLET a eu l'idée de cultiver cette
plante dans un jardin et de repiquer les
semis. Il a obtenu des plants beaucoup
plus robustes, formant avant la floraison de
larges rosettes à la surface du sol, rappelant
des plants de mâche ou de raiponce. On
coupe ces rosettes au ras du sol ; la racine
émet des repousses qu'on peut couper
ainsi plusieurs fois. Les têtes de Justicia
insularis peuvent être mangées comme
salade et surtout comme épinard. Il convient
de distinguer cette plante de la plupart des
brèdes des pays chauds, que l'on consomme
à défaut d'autre chose. Le Takankola est
vraiment un légume de bonne qualité et
mériterait avoir sa place dans les jardins
potagers des pays tropicaux. A. CH.
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