Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1913 31 mars 1913
Description : 1913/03/31 (A13,N141). 1913/03/31 (A13,N141).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184113
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
N° 141 — MARS 19-13 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE;69
a huit ans, je ne les reconnaissais plus.
Plantations anciennes, replantations, plan-
tations nouvelles avaient un tel aspect de
vigueur, de santé que je m'en étonnais
presque. Mais le parallèle était facile à
établir, car des points limitrophes ayant
mêmes sol, plantation, pente, exposition
étaient loin d'avoir la même apparence;
Fig, 1. — Vue des fosses à fumier de « Boa Entrada », San Thomé. Chaque fosse est de 100 mètres cubes.
L'ensemble est desservi par wagons sur voie étroite.
ils n'avaient point encore été convenable-
ment fumés.
La figure 1 donnera mieux que toute
description une idée de la façon dont furent
établies les fosses à fumier à Boa Entrada.
Ici, l'esprit d'initiative, le budget et les
circonstances permettent de faire grand.
D'autres propriétés, devant les résultats ob-
tenus, appliquèrent elles aussi la méthode,
sinon dans tous ses détails pratiques, du
moins dans son principe essentiel, et n'ont
qu'à se féliciter d'avoir enfin consenti
quelque attention à l'entretion de leurs
fumiers: conservation en fosses sous abris,
tassement, arrosage au purin et si possible
recoupage.
Le cube des fosses varie naturellement
avec l'importance du cheptel vif, il doit être
calculé de telle sorte qu'elles puissent con-
tenir le fumier produit pendant deux à
trois mois. Lorsqu'elles sont pleines, on
obtient ainsi une série de fumiers d'âge et
par conséquent de fermentation différents
depuis le « beurre noir) jusqu'au paillis
récent. -
Obtenir ainsi un engrais ayant conserve
son maximum d'action est bien, mais à
son mode d'application revient une large
part du succès. J'avais en 1904 indiqué la
méthode traditionnelle des cuvettes au pied
des arbres. On y a renoncé à Boa Entrada;
on n bien fait, car c'est là un travail long.
a huit ans, je ne les reconnaissais plus.
Plantations anciennes, replantations, plan-
tations nouvelles avaient un tel aspect de
vigueur, de santé que je m'en étonnais
presque. Mais le parallèle était facile à
établir, car des points limitrophes ayant
mêmes sol, plantation, pente, exposition
étaient loin d'avoir la même apparence;
Fig, 1. — Vue des fosses à fumier de « Boa Entrada », San Thomé. Chaque fosse est de 100 mètres cubes.
L'ensemble est desservi par wagons sur voie étroite.
ils n'avaient point encore été convenable-
ment fumés.
La figure 1 donnera mieux que toute
description une idée de la façon dont furent
établies les fosses à fumier à Boa Entrada.
Ici, l'esprit d'initiative, le budget et les
circonstances permettent de faire grand.
D'autres propriétés, devant les résultats ob-
tenus, appliquèrent elles aussi la méthode,
sinon dans tous ses détails pratiques, du
moins dans son principe essentiel, et n'ont
qu'à se féliciter d'avoir enfin consenti
quelque attention à l'entretion de leurs
fumiers: conservation en fosses sous abris,
tassement, arrosage au purin et si possible
recoupage.
Le cube des fosses varie naturellement
avec l'importance du cheptel vif, il doit être
calculé de telle sorte qu'elles puissent con-
tenir le fumier produit pendant deux à
trois mois. Lorsqu'elles sont pleines, on
obtient ainsi une série de fumiers d'âge et
par conséquent de fermentation différents
depuis le « beurre noir) jusqu'au paillis
récent. -
Obtenir ainsi un engrais ayant conserve
son maximum d'action est bien, mais à
son mode d'application revient une large
part du succès. J'avais en 1904 indiqué la
méthode traditionnelle des cuvettes au pied
des arbres. On y a renoncé à Boa Entrada;
on n bien fait, car c'est là un travail long.
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