Presse et revues
32 pages
Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 28 février 1913 28 février 1913
Description : 1913/02/28 (A13,N140). 1913/02/28 (A13,N140).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418410p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
N» 140 FÉVRIER 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 63
racines sont complètement pourries ; cette
opération ne présente aucun danger à con-
dition que l'on commence à verser l'acide
nitrique et ensuite j'acide sulfurique, et
non point le contraire. On ne doit pas verser
dans le trou pratiqué dans la souche plus
d'un demi-litre à la fois de chacun des
acides, en raison du risque que présente
la chaleur provoquée par le mélange et les
projections des liquides.
E. B.
Les Insectes nuisibles aux « Casuarina ><
dans la région de Madras. -
Les ,Ca.llal'ina présentent, dans l'Inde,
une importance économique assez consi-
dérable. Leur aptitude à croître dans les
sols très secs permet de les utiliser pour la
fixation des sables. Leur bois sert comme
combustible et pour la confection de po-
teaux de mines. -
M. V. SUBRAJUANÍA IYER, dans le «Forest
Bulletin n° 11 », brochure illustrée de trois
belles planches en couleur, publiée à Cal-
cutta, en 1912, fait connaître les princi-
paux insectes nuisibles à cette essence
dans la région de Madras.
Dans les pépinières, les jeunes plants de
Casuarina ont à souffrir de l'attaque d'un
grillon, Brachytrupes achatinus. Cette es-
pèce vit. dans des terriers assez profonds.
Elle en sort le soir ou le matin pour
couper de jeunes plantes qu'elle entraîne
dans son terrier pour s'en nourrir. Le pro-
cédé de lutte qui a donné les meilleurs
résultats contre cet insecte consiste à lui
faire la chasse pour le détruire directement.
Après leur transplantation en forêt, les-
plants sont attaqués par des termites, d'es-
pèce encore indéterminée, qui font périr
les racines. On pourrait peut-être s'en dé-
fendre par un trempage des plants à re-
piquer dans une solution cuprique, par
exemple.
Plus tard, les larves d'un longicorne,
Cœlosterna scabrata, qui vivent dans les
racines, peuvent arriver à tuer les jeunes
arbres. On ne pourra agir sérieusement
contre cet ennemi que lorsqu'on en con-
naîtra bien la biologie ; on peut cependant,
dès maintenant, conseiller d'enduire la
région du collet des arbres à protéger
avec un mélange de bouse de vache et d'ar-
gile additionné de pétrole; on évitera
ainsi la ponte et par suite l'invasion par
les larves. -
Enfin, l'arbre plus développé, tel qu'il
peut être utilisé comme poteau de mines, -
est attaqué par de nombreux insectes :.
Arbela tertaonis est une chenille xyjo-
phage qui s'attaque à l'écorce et même au
bois et construit, sur la surface de la tige
et des branches, ^des galeries couvertes
avec des excréments réunis par de la soie.
Pour en atténuer les ravages, il faut éviter
autant que possible la présence de plaies -
sur le tronc ou les branches; les plaies
d émondage éventuelles seront bien nettes
et recouvertes d'une couche protectrice, de-
coaltar par exemple. Des chenilles de Psy-
chides s'attaquent au feuillage, leur bio-
logie n'a pas encore pu être étudiée.
Dans - les galeries R Arbela, on peut
trouver un certain nombre de coccides,
dont s'occupe une fourmi noire (Cremasto-
gaster sp.). Ce sont : Daciylopiuis nipæ
Mask., Phenacoccns quarternus Green et
Icerya Seychellarum Dest. Il est intéressant
de noter qu'une autre cochenille, Biaspis-
Barberi, a été rencontrée sur les feuilles
-
de Loranthus longifolia, plante parasite
de Casuarina equisetifoiia. -
A. V. -
t~&.) - -
Sucre de canne desséchée.
Erratum.
Dans l'article paru dans notre dernier
numéro sur le sucre de canne desséchée,
un lapsus nous a fait dire qu'un récenL
projet de loi déposé au Sénat de Cuba allait
faire interdire l'exportation du sucre de
canne hors de Cuba. Nos lecteurs auront
certainement compris qu'il y avait erreur, "-
le sucre de canne étant le produit d'expor-
tation par excellence de la grande- île. En
racines sont complètement pourries ; cette
opération ne présente aucun danger à con-
dition que l'on commence à verser l'acide
nitrique et ensuite j'acide sulfurique, et
non point le contraire. On ne doit pas verser
dans le trou pratiqué dans la souche plus
d'un demi-litre à la fois de chacun des
acides, en raison du risque que présente
la chaleur provoquée par le mélange et les
projections des liquides.
E. B.
Les Insectes nuisibles aux « Casuarina ><
dans la région de Madras. -
Les ,Ca.llal'ina présentent, dans l'Inde,
une importance économique assez consi-
dérable. Leur aptitude à croître dans les
sols très secs permet de les utiliser pour la
fixation des sables. Leur bois sert comme
combustible et pour la confection de po-
teaux de mines. -
M. V. SUBRAJUANÍA IYER, dans le «Forest
Bulletin n° 11 », brochure illustrée de trois
belles planches en couleur, publiée à Cal-
cutta, en 1912, fait connaître les princi-
paux insectes nuisibles à cette essence
dans la région de Madras.
Dans les pépinières, les jeunes plants de
Casuarina ont à souffrir de l'attaque d'un
grillon, Brachytrupes achatinus. Cette es-
pèce vit. dans des terriers assez profonds.
Elle en sort le soir ou le matin pour
couper de jeunes plantes qu'elle entraîne
dans son terrier pour s'en nourrir. Le pro-
cédé de lutte qui a donné les meilleurs
résultats contre cet insecte consiste à lui
faire la chasse pour le détruire directement.
Après leur transplantation en forêt, les-
plants sont attaqués par des termites, d'es-
pèce encore indéterminée, qui font périr
les racines. On pourrait peut-être s'en dé-
fendre par un trempage des plants à re-
piquer dans une solution cuprique, par
exemple.
Plus tard, les larves d'un longicorne,
Cœlosterna scabrata, qui vivent dans les
racines, peuvent arriver à tuer les jeunes
arbres. On ne pourra agir sérieusement
contre cet ennemi que lorsqu'on en con-
naîtra bien la biologie ; on peut cependant,
dès maintenant, conseiller d'enduire la
région du collet des arbres à protéger
avec un mélange de bouse de vache et d'ar-
gile additionné de pétrole; on évitera
ainsi la ponte et par suite l'invasion par
les larves. -
Enfin, l'arbre plus développé, tel qu'il
peut être utilisé comme poteau de mines, -
est attaqué par de nombreux insectes :.
Arbela tertaonis est une chenille xyjo-
phage qui s'attaque à l'écorce et même au
bois et construit, sur la surface de la tige
et des branches, ^des galeries couvertes
avec des excréments réunis par de la soie.
Pour en atténuer les ravages, il faut éviter
autant que possible la présence de plaies -
sur le tronc ou les branches; les plaies
d émondage éventuelles seront bien nettes
et recouvertes d'une couche protectrice, de-
coaltar par exemple. Des chenilles de Psy-
chides s'attaquent au feuillage, leur bio-
logie n'a pas encore pu être étudiée.
Dans - les galeries R Arbela, on peut
trouver un certain nombre de coccides,
dont s'occupe une fourmi noire (Cremasto-
gaster sp.). Ce sont : Daciylopiuis nipæ
Mask., Phenacoccns quarternus Green et
Icerya Seychellarum Dest. Il est intéressant
de noter qu'une autre cochenille, Biaspis-
Barberi, a été rencontrée sur les feuilles
-
de Loranthus longifolia, plante parasite
de Casuarina equisetifoiia. -
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Sucre de canne desséchée.
Erratum.
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numéro sur le sucre de canne desséchée,
un lapsus nous a fait dire qu'un récenL
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canne hors de Cuba. Nos lecteurs auront
certainement compris qu'il y avait erreur, "-
le sucre de canne étant le produit d'expor-
tation par excellence de la grande- île. En
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