Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 28 février 1913 28 février 1913
Description : 1913/02/28 (A13,N140). 1913/02/28 (A13,N140).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418410p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
02 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 140 - FÉVRIER 1913
daire dans le désert de Sandstone et du bas
crétacé dans la plaine et sur les coteaux.
Les meilleures variétés pourraient y être
cultivées avec succès.
Le marché américain qui tend à s'élargir
assurerait aux produits de la culture un
débouché important. Si l'on considère le
succès qui a suivi l'introduction des dat-
tiers en Arizona, on peut penser que la
culture de cet arbre serait intéressante à
pratiquer au Queensland.
La non-nécessité de la fécondation que
signale M. BOYD serait un point nouveau
dans la biologie culturale du dattier.
C. G.
¡n,
Quelques effets des cyclones
sur les Cocotiers.
Le nord de Madagascar a subi fin no-
vembre dernier un cyclone d'une rare vio-
lence. Les effets de ces météores, trop fré-
quents dans certaines régions, deviennent
un facteur important pour l'agriculture et
il est intéressant de les étudier.
Les plantations situées dans l'aire de ce
cyclone ont beaucoup souffert, mais de
façon fort inégale; les cocotiers, notam-
ment, ont offert une inégalité de résistance
extraordinaire, à moins que l'on ne puisse
admettre des efforts du vent si variables à
une distance de quelques mètres qu'ici le
cocotier sera brisé au ras de terre et là il
demeurera intact et même pas courbé.
Dans les parties des plantations les plus
denses, soit par la vigueur des plantes, soit
par un plus grand nombre de plants, on
constate les dégâts les plus sérieux, l'obs-
tacle plus grand ayant sans doute occa-
sionné des remous ajoutés à la force natu-
relle du vent. -
Cependant, en dehors des palmiers dont
la majorité des feuilles s'est trouvée brisée
par torsion de la nervure médiane, les
autres arbres ayant, dès le début, leurs
feuilles arrachées par déchirement du limbe,
n'offraient plus, par la suite, une prise
considérable aux efforts du vent et arri-
vaient à rester debout.
Cet effet d'arrachement, rendu encore
plus puissant par la pluie torrentielle, est
particulièrement visible sur les folioles des
cocotiers, lesquelles sont effilochées à leurs
extrémités ; mais un résultat assez im-
prévu en a découlé, à savoir la disparition
à peu près complète des coccidées fixées à
la face inférieure des feuilles et de la fuma-
gine qui en est souvent la conséquence. Il
y a là un traitement mécanique, encore
qu'un peu brutal, d'un parasite difficile à
éliminer.
PAUL DESLOY.
L'emploi de la dynamite et des acides
pour la destruction des souches.
Aux chiffres que nous avons déjà donnés
sur ce sujet, nous ajouterons les suivants :
M. H. B. FAVIELL cultivateur à Bon ville,
indique dans l' « Agricultural Gazette of
New South 'VaIr;; ) du 2 mai 1912, qu'il
a défriché à l'aide d'explosifs 12 acres de
terre pour une dépense de £ 3.0.0 alors
qu'une parcelle voisine lui a coûté environ
le double à défricher par le procédé ordi-
naire. Il pense que dans les régions où les
arbres ne brûlent pas naturellement jus-
qu'aux racines, on réalisé une économie
de 25 à 500/0 par l'emploi des explosifs.
M. J. A. HAMILTON, de Tolga (North
Queensland), écrit dans le « Queensland
Agricultural Journal » d'octobre 1912, que
pour le défoncement des sols volcaniques
les charges doivent être placées à 3 m.
les unes des autres. Dans les terrains plus
fermes, on peut aller jusqu'à 6 et 12 m.
D'autre part, l' « Agricultural Gazette
of ew South Wales » indique, dans son
n° du 2 septembre 1912, un procédé de
destruction des souches au moyen d'un
mélange d'acides sulfurique et nitrique.
Pour cela., il convient de percer au milieu
de la souche un. trou ayant environ 5 cm.
de diamètre et une profondeur suffisante
pour contenir une quantité du mélange
que l'on estime à 1/2 litre de chacun des
acides pour une souche ayant 70 cm. de
diamètre. Au bout de cinq semaines, les
daire dans le désert de Sandstone et du bas
crétacé dans la plaine et sur les coteaux.
Les meilleures variétés pourraient y être
cultivées avec succès.
Le marché américain qui tend à s'élargir
assurerait aux produits de la culture un
débouché important. Si l'on considère le
succès qui a suivi l'introduction des dat-
tiers en Arizona, on peut penser que la
culture de cet arbre serait intéressante à
pratiquer au Queensland.
La non-nécessité de la fécondation que
signale M. BOYD serait un point nouveau
dans la biologie culturale du dattier.
C. G.
¡n,
Quelques effets des cyclones
sur les Cocotiers.
Le nord de Madagascar a subi fin no-
vembre dernier un cyclone d'une rare vio-
lence. Les effets de ces météores, trop fré-
quents dans certaines régions, deviennent
un facteur important pour l'agriculture et
il est intéressant de les étudier.
Les plantations situées dans l'aire de ce
cyclone ont beaucoup souffert, mais de
façon fort inégale; les cocotiers, notam-
ment, ont offert une inégalité de résistance
extraordinaire, à moins que l'on ne puisse
admettre des efforts du vent si variables à
une distance de quelques mètres qu'ici le
cocotier sera brisé au ras de terre et là il
demeurera intact et même pas courbé.
Dans les parties des plantations les plus
denses, soit par la vigueur des plantes, soit
par un plus grand nombre de plants, on
constate les dégâts les plus sérieux, l'obs-
tacle plus grand ayant sans doute occa-
sionné des remous ajoutés à la force natu-
relle du vent. -
Cependant, en dehors des palmiers dont
la majorité des feuilles s'est trouvée brisée
par torsion de la nervure médiane, les
autres arbres ayant, dès le début, leurs
feuilles arrachées par déchirement du limbe,
n'offraient plus, par la suite, une prise
considérable aux efforts du vent et arri-
vaient à rester debout.
Cet effet d'arrachement, rendu encore
plus puissant par la pluie torrentielle, est
particulièrement visible sur les folioles des
cocotiers, lesquelles sont effilochées à leurs
extrémités ; mais un résultat assez im-
prévu en a découlé, à savoir la disparition
à peu près complète des coccidées fixées à
la face inférieure des feuilles et de la fuma-
gine qui en est souvent la conséquence. Il
y a là un traitement mécanique, encore
qu'un peu brutal, d'un parasite difficile à
éliminer.
PAUL DESLOY.
L'emploi de la dynamite et des acides
pour la destruction des souches.
Aux chiffres que nous avons déjà donnés
sur ce sujet, nous ajouterons les suivants :
M. H. B. FAVIELL cultivateur à Bon ville,
indique dans l' « Agricultural Gazette of
New South 'VaIr;; ) du 2 mai 1912, qu'il
a défriché à l'aide d'explosifs 12 acres de
terre pour une dépense de £ 3.0.0 alors
qu'une parcelle voisine lui a coûté environ
le double à défricher par le procédé ordi-
naire. Il pense que dans les régions où les
arbres ne brûlent pas naturellement jus-
qu'aux racines, on réalisé une économie
de 25 à 500/0 par l'emploi des explosifs.
M. J. A. HAMILTON, de Tolga (North
Queensland), écrit dans le « Queensland
Agricultural Journal » d'octobre 1912, que
pour le défoncement des sols volcaniques
les charges doivent être placées à 3 m.
les unes des autres. Dans les terrains plus
fermes, on peut aller jusqu'à 6 et 12 m.
D'autre part, l' « Agricultural Gazette
of ew South Wales » indique, dans son
n° du 2 septembre 1912, un procédé de
destruction des souches au moyen d'un
mélange d'acides sulfurique et nitrique.
Pour cela., il convient de percer au milieu
de la souche un. trou ayant environ 5 cm.
de diamètre et une profondeur suffisante
pour contenir une quantité du mélange
que l'on estime à 1/2 litre de chacun des
acides pour une souche ayant 70 cm. de
diamètre. Au bout de cinq semaines, les
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