Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-10-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 octobre 1899 20 octobre 1899
Description : 1899/10/20 (A3,N39,T5). 1899/10/20 (A3,N39,T5).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418306f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
252 * REVUE DES CULTURES COLONIALES
de la même façon et cuit dans de l'eau, cet amidon fournit une gelée très compa-
rable à celle que donne l'arrowroot. »
, M. WATTS, chimiste de la Jamaïque, a eu à se prononcer dernièrement sur un
échantillon d'amidon de mangue qui lui avait été soumis par la « JAMAICA AGRI-
CULTURAL SOCIETY » ; or, dans son rapport, il constate que c'était de l'amidon
presque pur; très beau comme couleur, cependant susceptible d'être obtenu
encore plus blanc, en le lavant davantage. Comme produit alimentaire et comme
marchandise, l'article soutient avantageusement la comparaison avec l'arrow-
root ; ceci étant, il ne reste plus à M. Watts qu'un doute — celui de savoir si
l'amidon de mangue pourra être fabriqué à un prix assez bas pour pouvoir faire
concurrence à l'arrowroot du marché; car les qualités courantes (x ordinary »)
de ce dernier se vendent en gros à des prix échelonnés de 2 d. à 4 d. la livre
anglaise (1). De toute façon, un essai nous semble indiqué.
L'ALCOOL D'ALFA
Nous empruntons au Moniteur Industriel les renseignements ci-après sur la découverte d'une
nouvelle et importante source d'alcool :
« M. V. Kuess a réussi à tirer de l'alcool de trois plantes très répandues dans le
nord de l'Afrique, et même dans le midi de la France : la scille, l'asphodèle et
l'alfa.
La scille est très connue et très usitée en médecine; ses propriétés énergiques
sont très appréciées. Fait intéressant, l'alcool retiré de la scille ne contient
aucune trace de la matière toxique qui donne à la plante ses propriétés médici-
nales. On extrait de la scille 20 à 25 0/0 de son poids d'alcool.
L'asphodèle fournit également 25 0/0 de son poids d'un alcool possédant
toutes les qualités de l'esprit-de-vin, et, comme résidu, une drèche exempte de
matière nuisible, que les animaux peuvent consommer.
Quant à l'alfa, plante qui est si abondante, M. Kuess en retire à- volonté de
l'alcool et de la pâte à papier ou des fibres textiles.
100 kilos d'alfa fournissent 14 litres d'alcool et; en même temps, 60 kilos de
pâte à papier ou 10 kilos de fibres textiles..
La fabrication de la pâte à papier d'alfa n'est pas une nouveauté; c'est même
jusqu'à présent la seule application importante qu'on ait pu faire de cette
plante.
Les Anglais surtout font une consommation considérable d'alfa sous cette forme.
On savait également que l'alfa était formé de fibres assez longues et suffisamment
solides pour servir à la confection des tissus. Mais on ne savait pas que cette
plante pût fournir de l'alcool, et cela sans nuire à la production de la pâte à
papier ou de textile ; bien au contraire.
En effet, c'est la gomme et la cellulose en formation dans l'alfa qui fournit
l'alcool par fermentation, et le premier effet de l'enlèvement de ces substances
est de faciliter le blanchiment de la pâte à papier.
L'alfa est broyé dans un moulin ; on ajoute de. l'eau acidulée et l'on chauffe le
(1) i d. équivaut environ à 10 centimes. Une livre à 0 k. 460.
de la même façon et cuit dans de l'eau, cet amidon fournit une gelée très compa-
rable à celle que donne l'arrowroot. »
, M. WATTS, chimiste de la Jamaïque, a eu à se prononcer dernièrement sur un
échantillon d'amidon de mangue qui lui avait été soumis par la « JAMAICA AGRI-
CULTURAL SOCIETY » ; or, dans son rapport, il constate que c'était de l'amidon
presque pur; très beau comme couleur, cependant susceptible d'être obtenu
encore plus blanc, en le lavant davantage. Comme produit alimentaire et comme
marchandise, l'article soutient avantageusement la comparaison avec l'arrow-
root ; ceci étant, il ne reste plus à M. Watts qu'un doute — celui de savoir si
l'amidon de mangue pourra être fabriqué à un prix assez bas pour pouvoir faire
concurrence à l'arrowroot du marché; car les qualités courantes (x ordinary »)
de ce dernier se vendent en gros à des prix échelonnés de 2 d. à 4 d. la livre
anglaise (1). De toute façon, un essai nous semble indiqué.
L'ALCOOL D'ALFA
Nous empruntons au Moniteur Industriel les renseignements ci-après sur la découverte d'une
nouvelle et importante source d'alcool :
« M. V. Kuess a réussi à tirer de l'alcool de trois plantes très répandues dans le
nord de l'Afrique, et même dans le midi de la France : la scille, l'asphodèle et
l'alfa.
La scille est très connue et très usitée en médecine; ses propriétés énergiques
sont très appréciées. Fait intéressant, l'alcool retiré de la scille ne contient
aucune trace de la matière toxique qui donne à la plante ses propriétés médici-
nales. On extrait de la scille 20 à 25 0/0 de son poids d'alcool.
L'asphodèle fournit également 25 0/0 de son poids d'un alcool possédant
toutes les qualités de l'esprit-de-vin, et, comme résidu, une drèche exempte de
matière nuisible, que les animaux peuvent consommer.
Quant à l'alfa, plante qui est si abondante, M. Kuess en retire à- volonté de
l'alcool et de la pâte à papier ou des fibres textiles.
100 kilos d'alfa fournissent 14 litres d'alcool et; en même temps, 60 kilos de
pâte à papier ou 10 kilos de fibres textiles..
La fabrication de la pâte à papier d'alfa n'est pas une nouveauté; c'est même
jusqu'à présent la seule application importante qu'on ait pu faire de cette
plante.
Les Anglais surtout font une consommation considérable d'alfa sous cette forme.
On savait également que l'alfa était formé de fibres assez longues et suffisamment
solides pour servir à la confection des tissus. Mais on ne savait pas que cette
plante pût fournir de l'alcool, et cela sans nuire à la production de la pâte à
papier ou de textile ; bien au contraire.
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