Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-10-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 octobre 1899 05 octobre 1899
Description : 1899/10/05 (A3,N38,T5). 1899/10/05 (A3,N38,T5).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64183051
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 217
établissement, placé à proximité d'un centre populeux pour éviter le transport
trop onéreux des matières premières, ferait de bonnes affaires. Avec les chemins
de fer, cette difficulté sera aplanie, espérons-le. Quant au manioc, des essais
faits à Bourail, en 1888, par M. Thouvenain, ont donné un tapioca très bien coté
en. France. Cette petite usine a périclité un instant faute de fonds suffisants;
mais, en ce moment, les travaux sont repris avec des capitaux sérieux, et vien-
dront, à n'en pas douter, encourager les agriculteurs des environs (8 ou 900).
Les fécules, comme le tapioca, seront toujours demandés, par l'Australie et
même de France, les transports, vu le petit volume, n'étant pas très onéreux.
Inutile de parler ici d'autres féculents non moins riches, tels que maguaga,
pois, haricots, maïs, etc., etc.
3° Les produits utilisés en parfumerie, fleurs, etc.
Voilà une industrie que tous les bons colons soucieux des intérêts du pays
voudraient voir s'établir ici. Elle prospérerait comme l'industriel de Nouméa,
M. Hennequin,quia créé il y a quelque temps une fabrique de confitures avec les
fruits de la colonie ; il fait d'excellentes affaires et les importations ont sensible-
ment diminué depuis. Je crois qu'il est inutile de chercher un pays aussi favo-
risé que celui-ci pour faciliter la fabrication des essences : en toutes saisons, il
y a des arbres, arbustes, plantes en fleurs ; donc pas de chômage, la main-d'œuvre
- canaque, et de tant d'autres individus ne sachant pas travailler à des entreprises
pénibles, ne serait pas très onéreuse pour la cueillette; les produits extraits
seraient des plus faciles à exporter.
Je recommanderai tout spécialement la citronnelle et le vétiver qui poussent
vigoureusement et en peu de temps, l'acacia de Parnès, l'oranger, le citronnier,
de même l'essence d'ananas, puis les fleurs de Cerbera Maughas que je me pro-
pose d'envoyer prochainement à M. Hechel pour connaître la valeur commer-
ciale de l'essence qu'on en peut tirer. La rose, le géranium, le thym, l'anis, la
menthe, etc., qui réussissent très bien seraient vite propagés si un industriel se
chargeait de la distillation ; les matières premières ne seraient pas coûteuses pour
l'envoi à l'usine.
L'essence de niaouli est très recherchée, et les matières premières ne
demandent pas grands frais d'extraction.
4° Plantes textiles, etc.
Pour les plantes textiles, il est inutile de penser à les exporter à cause de leur
volume en fibres. Cependant il y a peu de pays aussi riches en ces matières, je
dirai même pour un certain nombre en qualité. L'industrie minière consomme
une quantité considérable de sacs, d'autres industries des cordages, cordes, etc. ;
nous tirons presque tout de l'étranger. N'y aurait-il pas place pour une petite
fabrique de tous ces produits ?. Ce serait un tribut de moins à payer et de
l'argent qui resterait dans la colonie. Un exemple : Nous achetons des cordages
de médiocre qualité à l'étranger, en aloès, et le pays est couvert de cette plante
que l'on n'utilise pas faute de fabrique!.
50 Plantes et graines de plantes d'ornement, etc.
Tant que la colonisation libre n'a pas pénétré dans les altitudes de 300 à.
500 mètres, on ne pouvait les exploiter, mais maintenant, grâce aux chemins
d'accès, l'immigrant se trouve au milieu de ces richesses ; il saura exploiter
à des prix très abordables pour nos horticulteurs de France, et même
très rémunérateurs pour lui. L'agriculteur doit tirer parti de tout, et je ne
désespère pas qu'avant peu nos nouveaux colons expédieront, en France, les
établissement, placé à proximité d'un centre populeux pour éviter le transport
trop onéreux des matières premières, ferait de bonnes affaires. Avec les chemins
de fer, cette difficulté sera aplanie, espérons-le. Quant au manioc, des essais
faits à Bourail, en 1888, par M. Thouvenain, ont donné un tapioca très bien coté
en. France. Cette petite usine a périclité un instant faute de fonds suffisants;
mais, en ce moment, les travaux sont repris avec des capitaux sérieux, et vien-
dront, à n'en pas douter, encourager les agriculteurs des environs (8 ou 900).
Les fécules, comme le tapioca, seront toujours demandés, par l'Australie et
même de France, les transports, vu le petit volume, n'étant pas très onéreux.
Inutile de parler ici d'autres féculents non moins riches, tels que maguaga,
pois, haricots, maïs, etc., etc.
3° Les produits utilisés en parfumerie, fleurs, etc.
Voilà une industrie que tous les bons colons soucieux des intérêts du pays
voudraient voir s'établir ici. Elle prospérerait comme l'industriel de Nouméa,
M. Hennequin,quia créé il y a quelque temps une fabrique de confitures avec les
fruits de la colonie ; il fait d'excellentes affaires et les importations ont sensible-
ment diminué depuis. Je crois qu'il est inutile de chercher un pays aussi favo-
risé que celui-ci pour faciliter la fabrication des essences : en toutes saisons, il
y a des arbres, arbustes, plantes en fleurs ; donc pas de chômage, la main-d'œuvre
- canaque, et de tant d'autres individus ne sachant pas travailler à des entreprises
pénibles, ne serait pas très onéreuse pour la cueillette; les produits extraits
seraient des plus faciles à exporter.
Je recommanderai tout spécialement la citronnelle et le vétiver qui poussent
vigoureusement et en peu de temps, l'acacia de Parnès, l'oranger, le citronnier,
de même l'essence d'ananas, puis les fleurs de Cerbera Maughas que je me pro-
pose d'envoyer prochainement à M. Hechel pour connaître la valeur commer-
ciale de l'essence qu'on en peut tirer. La rose, le géranium, le thym, l'anis, la
menthe, etc., qui réussissent très bien seraient vite propagés si un industriel se
chargeait de la distillation ; les matières premières ne seraient pas coûteuses pour
l'envoi à l'usine.
L'essence de niaouli est très recherchée, et les matières premières ne
demandent pas grands frais d'extraction.
4° Plantes textiles, etc.
Pour les plantes textiles, il est inutile de penser à les exporter à cause de leur
volume en fibres. Cependant il y a peu de pays aussi riches en ces matières, je
dirai même pour un certain nombre en qualité. L'industrie minière consomme
une quantité considérable de sacs, d'autres industries des cordages, cordes, etc. ;
nous tirons presque tout de l'étranger. N'y aurait-il pas place pour une petite
fabrique de tous ces produits ?. Ce serait un tribut de moins à payer et de
l'argent qui resterait dans la colonie. Un exemple : Nous achetons des cordages
de médiocre qualité à l'étranger, en aloès, et le pays est couvert de cette plante
que l'on n'utilise pas faute de fabrique!.
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Tant que la colonisation libre n'a pas pénétré dans les altitudes de 300 à.
500 mètres, on ne pouvait les exploiter, mais maintenant, grâce aux chemins
d'accès, l'immigrant se trouve au milieu de ces richesses ; il saura exploiter
à des prix très abordables pour nos horticulteurs de France, et même
très rémunérateurs pour lui. L'agriculteur doit tirer parti de tout, et je ne
désespère pas qu'avant peu nos nouveaux colons expédieront, en France, les
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