Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-09-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 septembre 1899 20 septembre 1899
Description : 1899/09/20 (A3,N37,T5). 1899/09/20 (A3,N37,T5).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418304m
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
- VARIÉTÉS 185
On rencontre cependant encore dans ces forêts des ressources importantes en
matériel ligneux qui se trouvent généralement dans les vallonnements, où les
difficultés d'exploitation ont rendu le pillage des indigènes plus difficile.
Parmi les bois utilisables les plus représentés, il faut citer :
Les lalona, le hazomainty, dans quelques endroits un peu de voamboana, une
variété de nato, de harahara, l'hazovala, l'ambora, le voanana, le vivoana, le
varongy, le famelona, réputé pour son élasticité, le hazondrano qui possède à peu
près les mêmes qualités, le mokarana, le paka, le fanidy, le valanirana.
Ce sont là les végétaux les plus en vue, mais à côté d'eux croissent d'innom-
brables plantes dont les divers produits trouveront sans doute un jour une appli-
cation industrielle.
On en connaît déjà de nombreux. Le caoutchouc, auquel a été consacrée une
notice insérée dans le recueil, Revue, notes et explorations, est produit ,par plu-
sieurs lianes et quelques arbustes. On trouve, en outre, des gommes comme
le copal, des résines comme la colophane, des produits tinctoriaux recélés dans
l'écorce de certains arbres, comme le neto, le lalona, le rotra, le bongo, le palé-
tuvier. etc.
Puis de nombreux végétaux secrètent des principes quelquefois toxiques,
comme le tanghin par exemple, qui pourront être employés en pharmacie ou en
droguerie.
D'autres ont des fibres texiles, comme le varo, le hafotra, et plusieurs variétés
de palmiers, par la préparation et le tissage des fibres de leurs feuilles, peuvent
donner lieu à un commerce déjà établi d'ailleurs, mais qu'il serait intéressant de
développer en perfectionnant les procédés rudimentaires de travail employés
par les indigènes.
Enfin, l'écorce de certains arbres donne un tanin très apprécié, comme celle
du lalona, par exemple, et de certaines mimosées de la côte Ouest.
Lorsque la pénétration des forêts sera rendue plus facile, lorsque surtout des
chantiers d'exploitation y seront méthodiquement établis et que le personnel
forestier subalterne y sera installé à peu près en permanence, il est certain que
de nombreuses découvertes verront le jour en matière forestière.
Lucien GIROD-GENET,
Chef du service des eaux et forêts de Madagascar.
(A suivre.)
LES CENTRIFUGEURS ET L'AVENIR DE LA CULTURE
DES CAOUTCHOUT1ERS (1).
L'annonce de la découverte d'une machine à extraire le caoutchoue du latex
naturel, transforme les éléments de solution de la question de savoir quel est le
caouchoutier dont la culture a le plus de chances d'être un jour avantageuse ?
M. Biffen (2), de Cambridge, a réussi, àl'aide d'une machine construite sur le
(1) Extrait d'une récente « circulaire » du Jardin botanique de Ceylan, sur le caoutchoutier de
Panama (par M. Willis, directeur) reproduite dans le Tropical Aqriculturist de juillet.
(2) Voy. Revue, no 24. la traduction d'un de ses articles.
On rencontre cependant encore dans ces forêts des ressources importantes en
matériel ligneux qui se trouvent généralement dans les vallonnements, où les
difficultés d'exploitation ont rendu le pillage des indigènes plus difficile.
Parmi les bois utilisables les plus représentés, il faut citer :
Les lalona, le hazomainty, dans quelques endroits un peu de voamboana, une
variété de nato, de harahara, l'hazovala, l'ambora, le voanana, le vivoana, le
varongy, le famelona, réputé pour son élasticité, le hazondrano qui possède à peu
près les mêmes qualités, le mokarana, le paka, le fanidy, le valanirana.
Ce sont là les végétaux les plus en vue, mais à côté d'eux croissent d'innom-
brables plantes dont les divers produits trouveront sans doute un jour une appli-
cation industrielle.
On en connaît déjà de nombreux. Le caoutchouc, auquel a été consacrée une
notice insérée dans le recueil, Revue, notes et explorations, est produit ,par plu-
sieurs lianes et quelques arbustes. On trouve, en outre, des gommes comme
le copal, des résines comme la colophane, des produits tinctoriaux recélés dans
l'écorce de certains arbres, comme le neto, le lalona, le rotra, le bongo, le palé-
tuvier. etc.
Puis de nombreux végétaux secrètent des principes quelquefois toxiques,
comme le tanghin par exemple, qui pourront être employés en pharmacie ou en
droguerie.
D'autres ont des fibres texiles, comme le varo, le hafotra, et plusieurs variétés
de palmiers, par la préparation et le tissage des fibres de leurs feuilles, peuvent
donner lieu à un commerce déjà établi d'ailleurs, mais qu'il serait intéressant de
développer en perfectionnant les procédés rudimentaires de travail employés
par les indigènes.
Enfin, l'écorce de certains arbres donne un tanin très apprécié, comme celle
du lalona, par exemple, et de certaines mimosées de la côte Ouest.
Lorsque la pénétration des forêts sera rendue plus facile, lorsque surtout des
chantiers d'exploitation y seront méthodiquement établis et que le personnel
forestier subalterne y sera installé à peu près en permanence, il est certain que
de nombreuses découvertes verront le jour en matière forestière.
Lucien GIROD-GENET,
Chef du service des eaux et forêts de Madagascar.
(A suivre.)
LES CENTRIFUGEURS ET L'AVENIR DE LA CULTURE
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L'annonce de la découverte d'une machine à extraire le caoutchoue du latex
naturel, transforme les éléments de solution de la question de savoir quel est le
caouchoutier dont la culture a le plus de chances d'être un jour avantageuse ?
M. Biffen (2), de Cambridge, a réussi, àl'aide d'une machine construite sur le
(1) Extrait d'une récente « circulaire » du Jardin botanique de Ceylan, sur le caoutchoutier de
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