Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1899 05 août 1899
Description : 1899/08/05 (A3,N34,T5). 1899/08/05 (A3,N34,T5).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418301c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 77
d'eux une petite butte de 8 à 10 centimètres de haut, qui disparaîtra dans la
suite sous l'action du tassement.
Pour procéder d'une manière convenable à la mise en place de jeunes plants
repiqués en tente, il convient d'opérer comme il suit :
1° Arroser quelques heures avant la plantation, si le temps n'est pas plu-
vieux ;
2° Creuser au milieu de l'emplacement primitivement occupé par chaque trou
une petite fosse de 20 centimètres de profondeur et de largeur, dont on ameu-
blira les côtés et le fond à coups d'angady ;
3° Détacher avec soin les liens qui maintiennent les tentes et enlever douce-
ment les feuilles de taretra en ayant bien soin de ne pas briser la motte;
4° Placer la motte avec précaution au milieu de la petite fosse précédemment
creusée et s'arranger pour que le collet de la jeune plante se trouve à peu
près au niveau du sol environnant. Il suffit alors, pour terminer l'opération,
d'enterrer la motte, maintenue en place de la maiiî gauche, en ramenant autour
d'elle un peu de terre qu'on tasse légèrement;
50 Arroser modérément immédiatement après la plantation.
Plantation à racines nues. La plantation à racines nues peut réussir par
les temps très pluvieux, à la condition toutefois de procéder à la mise en place à
proximité de la pépinière et de couper la plus grande partie des jeunes feuilles
pour diminuer l'évaporation.
La plantation à racines nues n'a de chances sérieuses de réussite, aux euvi-
rons de Tananarive, que dans le courant de décembre; les autres mois d'hiver-
nage : janvier, février et mars sont généralement trop secs pour que la reprise
s'effectue dans de bonnes conditions. La plantation en mottes est dans tous les
cas la plus recommandable des deux méthodes et la seule employée par le ser-
vice de l'agriculture. -
La station agronomique de Nahanisana s'est efforcée depuis sa création de
fournir des plantes aux colons et aux indigènes aux conditions les plus avanta-
geuses. Malgré un travail incessant, il n'a malheureusement pas encore été
possible de satisfaire à toutes les demandes qui, en 1898, eussent nécessité au
total la préparation de près de 300.000 arbres ou arbustes.
Une des premières améliorations à apporter à cet établissement sera donc de
le mettre en mesure de développer ses pépinières, qui ne manqueront pas de
prendre chaque année une importance de plus en plus considérable.
- Les livraisons qui, en 1897, n'ont pas dépassé 2. 800 plants,. se sont élevées en
i898 à 111.370 plants et boutures, dont une grande partie a été cédée à titre
gratuit aux missions religieuses, aux colons et aux indigènes.
Le prix de vente des arbres et arbustes, qui ne dépasse jamais 10 francs le
cent pour les plantes utiles, oscille généralement, entre 2 francs et 5 francs le
cent. Il est toujours inférieur au prix de revient qui, pour les plants enracinés,
monte au moins à 16 francs le cent. -
Les livraisons à titre gratuit et les cessions remboursables à prix réduit cons-
tituent donc un véritable encouragement à l'agriculture, dont on est en droit
d'attendre les résultats les plus heureux. Toutes les livraisons de plantes ont lieu
à Nahanisana le mardi et le jeudi, depuis 6 heures du matin jusqu'à 6 heures du
soir. Un homme muni de deux petites caisses reliées par un bambou peut aisé-
ment porter de 20 à 40 plants, suivant leur degré de développement.
Les caisses, indispensables pour le transport des plantes à grande distance,
d'eux une petite butte de 8 à 10 centimètres de haut, qui disparaîtra dans la
suite sous l'action du tassement.
Pour procéder d'une manière convenable à la mise en place de jeunes plants
repiqués en tente, il convient d'opérer comme il suit :
1° Arroser quelques heures avant la plantation, si le temps n'est pas plu-
vieux ;
2° Creuser au milieu de l'emplacement primitivement occupé par chaque trou
une petite fosse de 20 centimètres de profondeur et de largeur, dont on ameu-
blira les côtés et le fond à coups d'angady ;
3° Détacher avec soin les liens qui maintiennent les tentes et enlever douce-
ment les feuilles de taretra en ayant bien soin de ne pas briser la motte;
4° Placer la motte avec précaution au milieu de la petite fosse précédemment
creusée et s'arranger pour que le collet de la jeune plante se trouve à peu
près au niveau du sol environnant. Il suffit alors, pour terminer l'opération,
d'enterrer la motte, maintenue en place de la maiiî gauche, en ramenant autour
d'elle un peu de terre qu'on tasse légèrement;
50 Arroser modérément immédiatement après la plantation.
Plantation à racines nues. La plantation à racines nues peut réussir par
les temps très pluvieux, à la condition toutefois de procéder à la mise en place à
proximité de la pépinière et de couper la plus grande partie des jeunes feuilles
pour diminuer l'évaporation.
La plantation à racines nues n'a de chances sérieuses de réussite, aux euvi-
rons de Tananarive, que dans le courant de décembre; les autres mois d'hiver-
nage : janvier, février et mars sont généralement trop secs pour que la reprise
s'effectue dans de bonnes conditions. La plantation en mottes est dans tous les
cas la plus recommandable des deux méthodes et la seule employée par le ser-
vice de l'agriculture. -
La station agronomique de Nahanisana s'est efforcée depuis sa création de
fournir des plantes aux colons et aux indigènes aux conditions les plus avanta-
geuses. Malgré un travail incessant, il n'a malheureusement pas encore été
possible de satisfaire à toutes les demandes qui, en 1898, eussent nécessité au
total la préparation de près de 300.000 arbres ou arbustes.
Une des premières améliorations à apporter à cet établissement sera donc de
le mettre en mesure de développer ses pépinières, qui ne manqueront pas de
prendre chaque année une importance de plus en plus considérable.
- Les livraisons qui, en 1897, n'ont pas dépassé 2. 800 plants,. se sont élevées en
i898 à 111.370 plants et boutures, dont une grande partie a été cédée à titre
gratuit aux missions religieuses, aux colons et aux indigènes.
Le prix de vente des arbres et arbustes, qui ne dépasse jamais 10 francs le
cent pour les plantes utiles, oscille généralement, entre 2 francs et 5 francs le
cent. Il est toujours inférieur au prix de revient qui, pour les plants enracinés,
monte au moins à 16 francs le cent. -
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tituent donc un véritable encouragement à l'agriculture, dont on est en droit
d'attendre les résultats les plus heureux. Toutes les livraisons de plantes ont lieu
à Nahanisana le mardi et le jeudi, depuis 6 heures du matin jusqu'à 6 heures du
soir. Un homme muni de deux petites caisses reliées par un bambou peut aisé-
ment porter de 20 à 40 plants, suivant leur degré de développement.
Les caisses, indispensables pour le transport des plantes à grande distance,
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