Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1899 20 juillet 1899
Description : 1899/07/20 (A3,N33,T5). 1899/07/20 (A3,N33,T5).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418300z
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
VARIÉTÉS 43
nière saison sèche, au cours de quelques excursions aux environs de Tananarive.
Les sujets atteignaient près de trois mètres de haut et paraissaient moins exi-
geants que le maïs; aussi jugea-t-il nécessaire d'en faire commencer un essai de
culture qui permettra d'être fixé prochainement sur la valeur de cette graminée
comme plante fourragère.
Les maniocs. Le manioc donnant naissance à d'énormes racines tubercu-
leuses gorgées de matières amylacées, très appréciées des animaux, peut rendre
d'importants services comme plante fourragère.
On distingue en Emyrne, ou pour mieux dire dans les environs de Tananarive,
trois variétés principales de manioc : le manioc malagasy; le manioc borbona; le
manioc masombika.
La variété « Borbona », dont les racines sont très blanches et de très bon
goût, au dire des indigènes, est la meilleure des trois; vient ensuite la variété
« Malagasy », de qualité un peu moins bonne, et enfin le manioc a Masombika »,
caractérisé par ses feuilles légèrement tordues à la naissance du limbe.
Ces variétés ont été mises à l'essai à Nahanisana à côté des variétés suivantes,
introduites de Maurice et de Bourbon dans le courant de 1898 :
Manioc Camachèe
- Sweet butter stick
- Buclc stick
- Oronoke
- Ked sourise -
- Siveet créole
- Berfico sweet.
Les terres assez légères, saines et substantielles, conviennent très bien au
manioc. Il est inutile de songer à le cultiver sur les sols argileux très humides
ou marécageux dans lesquels il ne donne qu'un produit très inférieur et peu
abondant,
Le terrain destiné au manioc doit être sérieusement ameubli par des labours
croisés, d'autant plus nombreux et profonds que le sol est plus compact.
Les boutures, de 15 à 25 centimètres de long au maximum, choisies avec soin
sur des pieds sains et vigoureux, donnant des produits abondants et de bonne
qualité, doivent, suivant le procédé malgache, être plantées obliquement à om,60
les unes des autres, en ne laissant que 6 à 8 centimètres hors terre.
L'intervalle de 0m,60 peut être recommandable pour les terres médiocres des
environs de Tananarive, mais il sera certainement avantageux de le porter à
1 mètre et même à lm ,05, dans les climats plus propices et sur les sols de nieil-
leure qualité.
Le procédé malgache diffère sensiblement de la méthode de Bourbon, où l'on
a l'habitude de planter le manioc comme la canne à sucre, c'est-à-dire de mettre
les boutures (8 à 12 centimètres de longueur) dans des petites fosses peu pro-
fondes où on les recouvre d'un à deux centimètres de terre environ.
Ce procédé a été mis à l'essai à Nahanisana; l'expérience, qui est sur le point
de prendre fin, fera connaître la meilleure méthode de plantation à recommander
aux colons.
Il est indispensable d'apporter au choix et à la préparation des boutures plus
de soin que n'en mettent les Malgaches; c'est ainsi que les extrémités non ligni-
fiées des rameaux doivent être rigoureusement rejetées; il résulte enfin des
nière saison sèche, au cours de quelques excursions aux environs de Tananarive.
Les sujets atteignaient près de trois mètres de haut et paraissaient moins exi-
geants que le maïs; aussi jugea-t-il nécessaire d'en faire commencer un essai de
culture qui permettra d'être fixé prochainement sur la valeur de cette graminée
comme plante fourragère.
Les maniocs. Le manioc donnant naissance à d'énormes racines tubercu-
leuses gorgées de matières amylacées, très appréciées des animaux, peut rendre
d'importants services comme plante fourragère.
On distingue en Emyrne, ou pour mieux dire dans les environs de Tananarive,
trois variétés principales de manioc : le manioc malagasy; le manioc borbona; le
manioc masombika.
La variété « Borbona », dont les racines sont très blanches et de très bon
goût, au dire des indigènes, est la meilleure des trois; vient ensuite la variété
« Malagasy », de qualité un peu moins bonne, et enfin le manioc a Masombika »,
caractérisé par ses feuilles légèrement tordues à la naissance du limbe.
Ces variétés ont été mises à l'essai à Nahanisana à côté des variétés suivantes,
introduites de Maurice et de Bourbon dans le courant de 1898 :
Manioc Camachèe
- Sweet butter stick
- Buclc stick
- Oronoke
- Ked sourise -
- Siveet créole
- Berfico sweet.
Les terres assez légères, saines et substantielles, conviennent très bien au
manioc. Il est inutile de songer à le cultiver sur les sols argileux très humides
ou marécageux dans lesquels il ne donne qu'un produit très inférieur et peu
abondant,
Le terrain destiné au manioc doit être sérieusement ameubli par des labours
croisés, d'autant plus nombreux et profonds que le sol est plus compact.
Les boutures, de 15 à 25 centimètres de long au maximum, choisies avec soin
sur des pieds sains et vigoureux, donnant des produits abondants et de bonne
qualité, doivent, suivant le procédé malgache, être plantées obliquement à om,60
les unes des autres, en ne laissant que 6 à 8 centimètres hors terre.
L'intervalle de 0m,60 peut être recommandable pour les terres médiocres des
environs de Tananarive, mais il sera certainement avantageux de le porter à
1 mètre et même à lm ,05, dans les climats plus propices et sur les sols de nieil-
leure qualité.
Le procédé malgache diffère sensiblement de la méthode de Bourbon, où l'on
a l'habitude de planter le manioc comme la canne à sucre, c'est-à-dire de mettre
les boutures (8 à 12 centimètres de longueur) dans des petites fosses peu pro-
fondes où on les recouvre d'un à deux centimètres de terre environ.
Ce procédé a été mis à l'essai à Nahanisana; l'expérience, qui est sur le point
de prendre fin, fera connaître la meilleure méthode de plantation à recommander
aux colons.
Il est indispensable d'apporter au choix et à la préparation des boutures plus
de soin que n'en mettent les Malgaches; c'est ainsi que les extrémités non ligni-
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