Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1899 20 juillet 1899
Description : 1899/07/20 (A3,N33,T5). 1899/07/20 (A3,N33,T5).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418300z
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
42 REVUE DES CULTURES COLONIALES
tion agronomique, est cultivé depuis un certain temps en Algérie et principale-
ment en Tunisie, où il donne d'ailleurs d'excellents résultats. Il se développe
bien dans presque tous les sols et ne redoute que les terres très humides et très
argileuses.
Le terrain destiné à cette culture n'a pas besoin d'être complètement défriché
et-labouré. On se contente de faire des trous de 0m50 de profondeur et de lar-
geur, situés à quatre ou cinq mètres les uns des autres. Après les avoir remplis
de terre ramassée à la surface et mélangée à une petite quantité de fumier, on
plante dans chacun d'eux une bouture composée de deux ou trois raquettes un
peu flétries pour faciliter la reprise.
.Les soins d'entretien d'une plantation de. cactus sont à peu près insignifiants ;
ils se bornent à quelques nettoyages et à un buttage exécuté dans le courant de
la deuxième année. A partir de ce moment, la plante se développe avec assez de
vigueur pour se défendre seule.
Les pieds d'opuntia se trouvant à quatre ou cinq mètres les uns des autres, il
est recommandable, quand le sol est d'assez bonne qualité, de faire des cultures
intêrcalaires pour diminuer les frais de culture.
Une plantation de cactus entre - en plein rapport à cinq ans et donne une pro-
duction régulière jusqu'à quarante ou cinquante ans.
A partir de quatre ans, le planteur n'a plus qu'à supporter les frais de cueil-
lette, qui se renouvellent tous lés deux ans dans le nord de l'Afrique. Un hec-
tare en pleine production peut donner environ 25.000 à 35.000 kilos de raquettes
vertes. -
Le service de l'agriculture a fait planter au mois d'avril dernier, à Nahanisana,
une cinquantaine de boutures de cactus inerme provenant de Tunisie. Ces plants
se sont développés avec une vigueur remarquable, et ils ne portent pas moins de
20 à 30 raquettes par pied à l'heure actuelle.
Cet excellent résultat permet d'apprécier l'utilité de cette introduction, qui est
peut être appelée à jouer un rôle considérable dans le développement agricole de
la région centrale.. -
L'inspecteur de l'agriculture se propose de faire venir de Tunisie plusieurs
centaines de raquettes de ce cactus, qui, plantées à Nahanisana, permettront de
distribuer dans un an ou deux quelques milliers de boutures aux-colons.
L'ambrevade. L'ambrevade, très cultivée à la Réunion comme plante
améliorante et fourragère, est une légumineuse commune à Madagascar.
Les Malgaches la cultivent fréquemment pour son grain, qu'ils mangent bouilli
comme les haricots. Dans le sud de Madagascar et principalement dans le Betsi-
léo, les feuilles de cette plante servent aussi à nourrir les chenilles d'un bombyx
(le landibé), dont les indigènes tirent une soie brunâtre et très solide, connue
sous le nom de « soie betsiléo ».
L'ambrevade pousse vigoureusement, même dans les sols médiocres de
l'Emyrne; son grain-peut être avantageusement employé dans l'alimentation des
équidés; enfin ses feuilles et ses tiges sont consommées avec avidité par les
ovidés. Résistant très bien à la sécheresse, il mérite d'être classé parmi les four-
rages les plus recommandables.
L'ambrevade peut être semé pendant l'hivernage, soit en ligne, soit à la volée,
après un bon labour suivi d'un hersage vigoureux.
L'ampemby. L'attention du chef du service de l'agriculture fut attirée sur
l'ampemby (grand sorgho, très commun en Emyrne), dans le courant de la der-
tion agronomique, est cultivé depuis un certain temps en Algérie et principale-
ment en Tunisie, où il donne d'ailleurs d'excellents résultats. Il se développe
bien dans presque tous les sols et ne redoute que les terres très humides et très
argileuses.
Le terrain destiné à cette culture n'a pas besoin d'être complètement défriché
et-labouré. On se contente de faire des trous de 0m50 de profondeur et de lar-
geur, situés à quatre ou cinq mètres les uns des autres. Après les avoir remplis
de terre ramassée à la surface et mélangée à une petite quantité de fumier, on
plante dans chacun d'eux une bouture composée de deux ou trois raquettes un
peu flétries pour faciliter la reprise.
.Les soins d'entretien d'une plantation de. cactus sont à peu près insignifiants ;
ils se bornent à quelques nettoyages et à un buttage exécuté dans le courant de
la deuxième année. A partir de ce moment, la plante se développe avec assez de
vigueur pour se défendre seule.
Les pieds d'opuntia se trouvant à quatre ou cinq mètres les uns des autres, il
est recommandable, quand le sol est d'assez bonne qualité, de faire des cultures
intêrcalaires pour diminuer les frais de culture.
Une plantation de cactus entre - en plein rapport à cinq ans et donne une pro-
duction régulière jusqu'à quarante ou cinquante ans.
A partir de quatre ans, le planteur n'a plus qu'à supporter les frais de cueil-
lette, qui se renouvellent tous lés deux ans dans le nord de l'Afrique. Un hec-
tare en pleine production peut donner environ 25.000 à 35.000 kilos de raquettes
vertes. -
Le service de l'agriculture a fait planter au mois d'avril dernier, à Nahanisana,
une cinquantaine de boutures de cactus inerme provenant de Tunisie. Ces plants
se sont développés avec une vigueur remarquable, et ils ne portent pas moins de
20 à 30 raquettes par pied à l'heure actuelle.
Cet excellent résultat permet d'apprécier l'utilité de cette introduction, qui est
peut être appelée à jouer un rôle considérable dans le développement agricole de
la région centrale.. -
L'inspecteur de l'agriculture se propose de faire venir de Tunisie plusieurs
centaines de raquettes de ce cactus, qui, plantées à Nahanisana, permettront de
distribuer dans un an ou deux quelques milliers de boutures aux-colons.
L'ambrevade. L'ambrevade, très cultivée à la Réunion comme plante
améliorante et fourragère, est une légumineuse commune à Madagascar.
Les Malgaches la cultivent fréquemment pour son grain, qu'ils mangent bouilli
comme les haricots. Dans le sud de Madagascar et principalement dans le Betsi-
léo, les feuilles de cette plante servent aussi à nourrir les chenilles d'un bombyx
(le landibé), dont les indigènes tirent une soie brunâtre et très solide, connue
sous le nom de « soie betsiléo ».
L'ambrevade pousse vigoureusement, même dans les sols médiocres de
l'Emyrne; son grain-peut être avantageusement employé dans l'alimentation des
équidés; enfin ses feuilles et ses tiges sont consommées avec avidité par les
ovidés. Résistant très bien à la sécheresse, il mérite d'être classé parmi les four-
rages les plus recommandables.
L'ambrevade peut être semé pendant l'hivernage, soit en ligne, soit à la volée,
après un bon labour suivi d'un hersage vigoureux.
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