Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1899 05 mai 1899
Description : 1899/05/05 (A3,N28,T4). 1899/05/05 (A3,N28,T4).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64182953
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
278 REVUE DES CULTURES COLONIALES
ment les sortes suivantes : B. Muella, B. Gabav, B. homen, B. maça, B. prata,
B. ouro.
Pour finir, voici quelques notes générales :
La plupart des bananes viennent bien dans le voisinage de la mer. Au delà de
1.000 à 1.200 mètres d'altitude elles ne viennent plus.
La banane maca ou figa,dans les régions tropicales,passe pour être la meilleure
sorte à cultiver sur les hauteurs.
La meilleure terre pour les bananes est la suivante : 40 parties d'argile,
3 parties de chaux, 5 parties d'humus, 52 parties de sable.
Dans les terres à laterite,les bananes de San-Thomé et de Principe ne viennent
pas bien.
Un hectare planté en bananes peut facilement donner de 30.000 à 50.000 fruits
par an.
A San-Thomé et dans l'île.Principe on ne se sert pas des fibres de bananes.
MOLLER.
LA CANNE A SUCRE ET SA PRODUCTION AUX PHILIPPINES
(Suite.)
- Du décortiquage. -r Cette opération se fait toujours et uniquement aux Phi-
lippines, par le procédé barbare, pénible et coûteux du couteau (1).
On obtient ainsi de belle filasse, mais on en obtient très peu par jour et une
grande quantité de fils sont brisés, au point que l'on évalue le déchet à 35
Une prime importante figurait dans le budget des Philippines pourune machine
pratique à décortiquer. On m'a assuré que les divers essais faits n'avaient pas
donné .de bons résultats, si bien que la prime n'a jamais été attribuée, et que l'on
a dû conserver l'appareil primitif.
Le décortiquage s'opère par métayer en ce sens que le propriétaire abandonne
à l'ouvrier, pour son salaire, la moitié de la filasse obtenue. Il est vrai que, géné-
ralement, il la lui achète dans des conditions bien inférieures à celle du marché.
Quoi qu'il en soit, un homme et une femme, l'homme décortiquant, la femme
coupant les pieds d'abacca et préparant les lanières, n'arrivent pas à produire
plus de 10 kilos de fibres sèches par jour. Il reste donc, pour l'ouvrier, en rému-
nération de son travail, à peu près deux piculs 1/2 de filasse, qu'on lui compte
à raison de 4 s 50 à 6 s le picul, ce qui donne, pour le ménage, une somme de
12 à 15 s par mois.
Ainsi que je l'ai déjà dit, je me réserve de compléter prochainement cette
étude, aussi je n'entrerai pas aujourd'hui dans de plus longs détails, sur cette
préparation.
Du commerce de l'abacca. — L'abacca est apporté à Manille et à Cebu, par les
producteurs, en fardeaux de poids non uniformes.
H est exporté en balles pressées de deux piculs la balle.
(1) Depuis le 10 octobre, des échantillons d'abacca récoltés et décortiqués à Phudoan, par le
procédé manillais, sont déposés aux Chambres de Commerce de Hanoi, Haïphong et Saigon, accom-
pagnés de leur certificat d'origine.
ment les sortes suivantes : B. Muella, B. Gabav, B. homen, B. maça, B. prata,
B. ouro.
Pour finir, voici quelques notes générales :
La plupart des bananes viennent bien dans le voisinage de la mer. Au delà de
1.000 à 1.200 mètres d'altitude elles ne viennent plus.
La banane maca ou figa,dans les régions tropicales,passe pour être la meilleure
sorte à cultiver sur les hauteurs.
La meilleure terre pour les bananes est la suivante : 40 parties d'argile,
3 parties de chaux, 5 parties d'humus, 52 parties de sable.
Dans les terres à laterite,les bananes de San-Thomé et de Principe ne viennent
pas bien.
Un hectare planté en bananes peut facilement donner de 30.000 à 50.000 fruits
par an.
A San-Thomé et dans l'île.Principe on ne se sert pas des fibres de bananes.
MOLLER.
LA CANNE A SUCRE ET SA PRODUCTION AUX PHILIPPINES
(Suite.)
- Du décortiquage. -r Cette opération se fait toujours et uniquement aux Phi-
lippines, par le procédé barbare, pénible et coûteux du couteau (1).
On obtient ainsi de belle filasse, mais on en obtient très peu par jour et une
grande quantité de fils sont brisés, au point que l'on évalue le déchet à 35
Une prime importante figurait dans le budget des Philippines pourune machine
pratique à décortiquer. On m'a assuré que les divers essais faits n'avaient pas
donné .de bons résultats, si bien que la prime n'a jamais été attribuée, et que l'on
a dû conserver l'appareil primitif.
Le décortiquage s'opère par métayer en ce sens que le propriétaire abandonne
à l'ouvrier, pour son salaire, la moitié de la filasse obtenue. Il est vrai que, géné-
ralement, il la lui achète dans des conditions bien inférieures à celle du marché.
Quoi qu'il en soit, un homme et une femme, l'homme décortiquant, la femme
coupant les pieds d'abacca et préparant les lanières, n'arrivent pas à produire
plus de 10 kilos de fibres sèches par jour. Il reste donc, pour l'ouvrier, en rému-
nération de son travail, à peu près deux piculs 1/2 de filasse, qu'on lui compte
à raison de 4 s 50 à 6 s le picul, ce qui donne, pour le ménage, une somme de
12 à 15 s par mois.
Ainsi que je l'ai déjà dit, je me réserve de compléter prochainement cette
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préparation.
Du commerce de l'abacca. — L'abacca est apporté à Manille et à Cebu, par les
producteurs, en fardeaux de poids non uniformes.
H est exporté en balles pressées de deux piculs la balle.
(1) Depuis le 10 octobre, des échantillons d'abacca récoltés et décortiqués à Phudoan, par le
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