Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-02-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 février 1899 20 février 1899
Description : 1899/02/20 (A3,N23,T4). 1899/02/20 (A3,N23,T4).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64182901
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
118 REVUE DES CULTURES COLONIALES
personnel, animaux, chariots), sauf le loyer du terrain représenté par l'intérêt
du prix d'achat de la propriété, peut être évalué à 200 milreis par millier de
pieds de café.
Or, sur la terre rouge, dite terra roxa du municipe de Belem do Descalvado,
on estime que la production annuelle de 1.000 pieds est de 100 arrobas 1.500 kil.)
de café.
Le travail de la cueillette, organisé à la tâche, est payé à raison de 600 à
1.000 reis par ctlqueira. alqueira n'est autre chose que le demi-hectolitre
(50 litres). Il faut un hectolitre de cerises de café pour représenter 15 kilos de
grains décortiqués et préparés pour le commerce. Donc, les frais de cueillette
peuvent être fixés par arroba à une somme variant de 1.200 reis à 2.000 reis.
Les frais de dessèchement représentent au maximum 300 reis et la décorti
cation (travail à la machine) 500 reis par arroba.
Enfin M. Lecocq d'Oliveira paye 2.000 reis par arroba pour le transport de son
café de sa plantation à Santos, y compris l'assurance, la commission perçue par
le commissionnaire qui, dans ce port, ne fait supporter qu'indirectement au
producteur l'impôt d'exportation de Il
Un impôt municipal est en outre perçu sur ia production, et il est, dans le
municipe de Belem do Descalvado, de 60 reis par arroba.
Le tableau suivant peut donc résumer approximativement le prix de revient
de 15 kilos de café :
Mr. reis.
Frais de culture. , , , , , , , , , ., 2 000
1.200+ 2.000 im
2 ., 1 600
Séchage 300
Travail de nettoyage et de décortication 500
Transport à Santos et droit perçu par le commissionnaire.. 2 000
Impôt municipal. , , , , , , 60
Total 6 460-
Le prix de vente, actuellement très bas, étant encore de 13 Mr. 725 reis par
arroba, nous pourrions juger que le bénéfice du planteur dépasse 50 , si
nous n'avions omis de tenir compte du loyer du terrain.
Or, la propriété de Santa-Eteloina a été achetée en 1892 à raison de 250 contos
de reis. Sur les 1.500 hectares évalués à ce prix, 200 seulement contiennent des
caféiers; 50 à peine représentent l'emplacement des bâtiments de l'adminis-
tration, des maisons et des parcelles de terrain abandonnées aux ouvriers, et
d'une usine pour le traitement de la canne à sucre. La propriété renferme encore
quelques champs de canne à sucre.
En dehors des allées et chemins, on peut évaluer que 1.000 hectares au moins
sont demeurés en friche à l'état de forêt vierge inexploitable. Cette vaste
étendue représente un capital considérable demeuré depuis cinq ans impro-
ductif.
Non seulement il a fallu, en raison des conditions de vente des terrains dans
cette partie de l'État de Saô-Paulo, acheter 1.500 hectares en bloc, sauf à n'en
défricher provisoirement qu'une partie, mais la valeur du conto de reis s'est
abaissée depuis 1892 dans la proportion de 250 à 100, soit une perte des trois
cinquièmes.
En outre, comme je voulais calculer les intérêts du capital consacré à l'achat
personnel, animaux, chariots), sauf le loyer du terrain représenté par l'intérêt
du prix d'achat de la propriété, peut être évalué à 200 milreis par millier de
pieds de café.
Or, sur la terre rouge, dite terra roxa du municipe de Belem do Descalvado,
on estime que la production annuelle de 1.000 pieds est de 100 arrobas 1.500 kil.)
de café.
Le travail de la cueillette, organisé à la tâche, est payé à raison de 600 à
1.000 reis par ctlqueira. alqueira n'est autre chose que le demi-hectolitre
(50 litres). Il faut un hectolitre de cerises de café pour représenter 15 kilos de
grains décortiqués et préparés pour le commerce. Donc, les frais de cueillette
peuvent être fixés par arroba à une somme variant de 1.200 reis à 2.000 reis.
Les frais de dessèchement représentent au maximum 300 reis et la décorti
cation (travail à la machine) 500 reis par arroba.
Enfin M. Lecocq d'Oliveira paye 2.000 reis par arroba pour le transport de son
café de sa plantation à Santos, y compris l'assurance, la commission perçue par
le commissionnaire qui, dans ce port, ne fait supporter qu'indirectement au
producteur l'impôt d'exportation de Il
Un impôt municipal est en outre perçu sur ia production, et il est, dans le
municipe de Belem do Descalvado, de 60 reis par arroba.
Le tableau suivant peut donc résumer approximativement le prix de revient
de 15 kilos de café :
Mr. reis.
Frais de culture. , , , , , , , , , ., 2 000
1.200+ 2.000 im
2 ., 1 600
Séchage 300
Travail de nettoyage et de décortication 500
Transport à Santos et droit perçu par le commissionnaire.. 2 000
Impôt municipal. , , , , , , 60
Total 6 460-
Le prix de vente, actuellement très bas, étant encore de 13 Mr. 725 reis par
arroba, nous pourrions juger que le bénéfice du planteur dépasse 50 , si
nous n'avions omis de tenir compte du loyer du terrain.
Or, la propriété de Santa-Eteloina a été achetée en 1892 à raison de 250 contos
de reis. Sur les 1.500 hectares évalués à ce prix, 200 seulement contiennent des
caféiers; 50 à peine représentent l'emplacement des bâtiments de l'adminis-
tration, des maisons et des parcelles de terrain abandonnées aux ouvriers, et
d'une usine pour le traitement de la canne à sucre. La propriété renferme encore
quelques champs de canne à sucre.
En dehors des allées et chemins, on peut évaluer que 1.000 hectares au moins
sont demeurés en friche à l'état de forêt vierge inexploitable. Cette vaste
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ductif.
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En outre, comme je voulais calculer les intérêts du capital consacré à l'achat
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