Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1899 05 février 1899
Description : 1899/02/05 (A3,N22,T4). 1899/02/05 (A3,N22,T4).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418289c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 93
thèque de l'Office Royal de Statistique de la Prusse, la statistique des différents produits tropicaux.
Il a été, en plus, ajouté un chapitre sur la fumure, et M. Warburg a soumis à une refonte com-
plète les chapitres : Kola, Guarana, Maté, Coca et le chapitre : « Palmiers non encore cultivés
industriellement » (Calamus, Nita fruticans, Arenga saccharifera, Caryota ureus, Corypha um-
braculifera, Zalacca edulis, les Cliamaerops, les Hyphæne, Lodoicea Seichellarum, les Raphia,
les Copernicia, Leopoldtnia Piassaba, Aitalea cohune, Acrocomia scierocarpa, Enterpe oleracea,
Bactris speciosa, Jnbsea spectabilis, Œnocarpus batava, Oreodoxa olemcea, Mauritia flexuosa,
Sabal Palmetto, Phytelephas macrocarpa, Carludovica palmata et les Cœlococcus); il a de
même entièrement refait le chapitre des succédanés du thé.
Les chapitres signés Warburg offrent un intérêt particufier en ceci que M. Warburg s'applique
à mettre en lumière les points controversés ou négligés et qui sont à suivre ; c'est une mine pour
quelqu'un qui aurait à établir des questionnaires d'enquête. Son article sur le Kola nous a paru
particulièrement bien fait à ce point de vue.
Un chapitre bien curieux est celui qui traite du Phœnix sylvestris, palmier à sucre de l'Inde bri-
tannique. D'après un rapport officiel présenté au gouvernement de Java qui y avait vu une concur- -
rence à surveiller, ce palmier occuperait 100.000 acres produisant 4.000.000 maunds(à 37 kilos 317)
de. sucre de canne « jaggery ».
Le premier volume du nouveau Semler traite encore des plantes suivantes: le Botassus, l'A-
réquier, le Sagbutier, le Dattier, l'Elæis, -le Cocotier; il y a 130 pages sur le thé, 60 sur le cacao
et 130 sur le café. Les généralités sur la culture dans les pays chauds tiennent 200 pages.
Les auteurs du nouveau Semler ont voulu que leur ouvrage- demeurât « plutôt un manuel et un
vade mecum pratique pour le planteur et le commerçant qu'un livre de science »: ils y ont admi-
rablement réussi ; le livre est d'une lecture remarquablement facile ; dans l'intention de lui
1 enlever tout aspect rébarbatif on a même supprimé les italiques aux noms latins, ce qui est un
tort. Il faut attribuer à la même raison l'absence d'indications bibliographiques précises.
L'ancienne édition de Semler comprenait en dehors du volume qui vient d'être réédité, encore
trois autres, ce qui constituait un ensemble de plus de 2,400 pages ; ils seront réédités à leur tour.
Au premier abord, lorsqu'on voit un traité d'agriculture tropicale en allemand, aussi important et
paraissant en seconde édition, en somme à peu d'années de la première, on est porté à s'en étonner,
étant donné que l'agriculture des possessions tropicales allemandes est encore dans l'enfance, mais
c'est qu'il y a d'autre part de très nombreux Allemands planteurs, jardiniers, traitants, chimistes
agricoles; agents forestiers, botanistes et professeurs d'agriculture dans tous les pays tropicaux du
monde. Il suffit de rappeler les travaux fondamentaux sur l'agronomie tropicale rapportés de leur
séjour dans les pays chauds, par Rein, Fesca, Kellner, Dafert; les traités de Wohltmann et de
Tschirch et les belles recherches de Wiesner, de Schimper,; le superbe volume sur les Plantes
utiles de l'Afrique Orientale Allemande, publié par les botanistes du Jardin de Berlin, sous la
direction de M. Engler; la monographie de M. Warburg sur le muscadier qui tient 500 pages et le
(1 Cheval dans l'Inde orientale » de Petersen qui en compte autant, etc.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- Hybride de buffle et vache. M. Polferov, dans la revue mensuelle du ministère russe
de l'agriculture et des domaines (septembre 1898) en affirme l'existence dans un certain nombre de
troupeaux mixtes de la province de Karss (Transcaucasie). Cette'indication a quelque valeur, étant
donné que l'auteur connaît (et cite d'après Zettegast) l'opinion classique sur l'irréalité des faits de
croisement de ces espèces jusqu'ici avancés.
Le Dr Napier Ford aurait inventé un bon succédané du caoutchouc; ce serait de l'huile très
fortement oxydée; on obtiendrait à la fin une substance susceptible d'applications industrielles mul-
tiples; elle est lancée, parait-il, sous le nom de Perchoid (« Board of Trade Journal», Nov.).
La culture de la vanille et celle du café Libéria prennent de plus en plus d'importance aux
îles Seychelles. Celle du cacao y a échoué à cause de l'abondance extrême des rats qui, dit
M. Waddel, du Public Works Département de Ceylan, détruisent les gousses aussitôt mûres, étant
friands des fèves.
Le gouvernement; appuyé par des princes indigènes, a créé à Rajkot (Kathiawar), dans l'Inde
méridionale, un institut avec laboratoires qui a pour mission l'étude des médicaments populaires;
bonne nouvelle pour la botanique tropicale.
D'après des informations empruntées à un nouveau journal russe le Tchainy Westnik-
thèque de l'Office Royal de Statistique de la Prusse, la statistique des différents produits tropicaux.
Il a été, en plus, ajouté un chapitre sur la fumure, et M. Warburg a soumis à une refonte com-
plète les chapitres : Kola, Guarana, Maté, Coca et le chapitre : « Palmiers non encore cultivés
industriellement » (Calamus, Nita fruticans, Arenga saccharifera, Caryota ureus, Corypha um-
braculifera, Zalacca edulis, les Cliamaerops, les Hyphæne, Lodoicea Seichellarum, les Raphia,
les Copernicia, Leopoldtnia Piassaba, Aitalea cohune, Acrocomia scierocarpa, Enterpe oleracea,
Bactris speciosa, Jnbsea spectabilis, Œnocarpus batava, Oreodoxa olemcea, Mauritia flexuosa,
Sabal Palmetto, Phytelephas macrocarpa, Carludovica palmata et les Cœlococcus); il a de
même entièrement refait le chapitre des succédanés du thé.
Les chapitres signés Warburg offrent un intérêt particufier en ceci que M. Warburg s'applique
à mettre en lumière les points controversés ou négligés et qui sont à suivre ; c'est une mine pour
quelqu'un qui aurait à établir des questionnaires d'enquête. Son article sur le Kola nous a paru
particulièrement bien fait à ce point de vue.
Un chapitre bien curieux est celui qui traite du Phœnix sylvestris, palmier à sucre de l'Inde bri-
tannique. D'après un rapport officiel présenté au gouvernement de Java qui y avait vu une concur- -
rence à surveiller, ce palmier occuperait 100.000 acres produisant 4.000.000 maunds(à 37 kilos 317)
de. sucre de canne « jaggery ».
Le premier volume du nouveau Semler traite encore des plantes suivantes: le Botassus, l'A-
réquier, le Sagbutier, le Dattier, l'Elæis, -le Cocotier; il y a 130 pages sur le thé, 60 sur le cacao
et 130 sur le café. Les généralités sur la culture dans les pays chauds tiennent 200 pages.
Les auteurs du nouveau Semler ont voulu que leur ouvrage- demeurât « plutôt un manuel et un
vade mecum pratique pour le planteur et le commerçant qu'un livre de science »: ils y ont admi-
rablement réussi ; le livre est d'une lecture remarquablement facile ; dans l'intention de lui
1 enlever tout aspect rébarbatif on a même supprimé les italiques aux noms latins, ce qui est un
tort. Il faut attribuer à la même raison l'absence d'indications bibliographiques précises.
L'ancienne édition de Semler comprenait en dehors du volume qui vient d'être réédité, encore
trois autres, ce qui constituait un ensemble de plus de 2,400 pages ; ils seront réédités à leur tour.
Au premier abord, lorsqu'on voit un traité d'agriculture tropicale en allemand, aussi important et
paraissant en seconde édition, en somme à peu d'années de la première, on est porté à s'en étonner,
étant donné que l'agriculture des possessions tropicales allemandes est encore dans l'enfance, mais
c'est qu'il y a d'autre part de très nombreux Allemands planteurs, jardiniers, traitants, chimistes
agricoles; agents forestiers, botanistes et professeurs d'agriculture dans tous les pays tropicaux du
monde. Il suffit de rappeler les travaux fondamentaux sur l'agronomie tropicale rapportés de leur
séjour dans les pays chauds, par Rein, Fesca, Kellner, Dafert; les traités de Wohltmann et de
Tschirch et les belles recherches de Wiesner, de Schimper,; le superbe volume sur les Plantes
utiles de l'Afrique Orientale Allemande, publié par les botanistes du Jardin de Berlin, sous la
direction de M. Engler; la monographie de M. Warburg sur le muscadier qui tient 500 pages et le
(1 Cheval dans l'Inde orientale » de Petersen qui en compte autant, etc.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- Hybride de buffle et vache. M. Polferov, dans la revue mensuelle du ministère russe
de l'agriculture et des domaines (septembre 1898) en affirme l'existence dans un certain nombre de
troupeaux mixtes de la province de Karss (Transcaucasie). Cette'indication a quelque valeur, étant
donné que l'auteur connaît (et cite d'après Zettegast) l'opinion classique sur l'irréalité des faits de
croisement de ces espèces jusqu'ici avancés.
Le Dr Napier Ford aurait inventé un bon succédané du caoutchouc; ce serait de l'huile très
fortement oxydée; on obtiendrait à la fin une substance susceptible d'applications industrielles mul-
tiples; elle est lancée, parait-il, sous le nom de Perchoid (« Board of Trade Journal», Nov.).
La culture de la vanille et celle du café Libéria prennent de plus en plus d'importance aux
îles Seychelles. Celle du cacao y a échoué à cause de l'abondance extrême des rats qui, dit
M. Waddel, du Public Works Département de Ceylan, détruisent les gousses aussitôt mûres, étant
friands des fèves.
Le gouvernement; appuyé par des princes indigènes, a créé à Rajkot (Kathiawar), dans l'Inde
méridionale, un institut avec laboratoires qui a pour mission l'étude des médicaments populaires;
bonne nouvelle pour la botanique tropicale.
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