Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1899 05 février 1899
Description : 1899/02/05 (A3,N22,T4). 1899/02/05 (A3,N22,T4).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418289c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE RAPPORT DE M. BOURDE 75
manière d'améliorer celles qui y existent .déjà ; en un mot, il serait sans cesse
occupé à rechercher les moyens pratiques de réaliser le vœu de l'opinion quand
elle demande qu'à l'avenir les produits coloniaux que consomme la France lui
soient, autant que possible, fournis par ses colonies.
C'est en vue de cette partie de la tâche du comité supérieur que la commission
a émis le vœu qu'il soit donné suite au projet d'instituer des missions agricoles
dans les pays chauds, qui a été étudié au ministère. Elle voit à ces missions un
double avantage : ellescompléteraient l'instruction des futurs agents des jardins
d'essais et elles permettraient au comité supérieur de renseigner sur les ques-
tions qu'il lui paraîtrait opportun de mettre à l'étude. Pour atteindre ce dernier
but, le programme de ces missions devrait être demandé au comité supé-
rieur.
Les rapports annuels des jardins d'essais seraient soumis à l'examen du comité
supérieur, qui indiquerait ceux qui méritent d'être publiés. Le comité supérieur
résumerait chaque année les travaux des jardins d'essais dans un rapport
d'ensemble, qui serait également publié, où il signalerait les lacunes à combler
dans leur fonctionnement et où il relèverait les services rendus et les progrès
accomplis. Cette publicité du rapport d'ensemble et la publicité partielle des
rapports particuliers, en soumettant en quelque sorte à l'épreuve de l'opinion
publique le personnel du jardin d'essais si abandonné à lui-même jusqu'à pré-
sent, lui donneraient un sentiment plus vif de sa responsabilité et soutiendraient
son zèle ; elles éclaireraient les colonies les unes par les autres et créeraient
entre elles une émulation.
Les serres de multiplication seraient chargées d'une besogne matérielle que le
Muséum n'est point actuellement en état d'exécuter et que, même au cas où il en
aurait les moyens, on ne pourrait pas lui imposer sans le détourner de l'objet
propre de ses travaux. Elles recevraient, soit des collections du Muséum, soit de
toute autre provenance, les plantes à essayer aux colonies, elles les multiplie-
raient en quantités suffisantes et elles les expédieraient aux jardins d'essais.
Ces serres resteraient sous la haute direction scientifique du Muséum, et c'est
son directeur qui a suggéré à la commission l'idée d'émettre le vœu que l'on uti-
lise pour leur installation les terrains qui ont été mis à la disposition de cet
établissement dans le bois de Vincennes et qui sont inoccupés. Cependant,
comme elles auront à satisfaire des besoins purement coloniaux, il a paru conve-
nable à la commission que leur personnel et leur budget soient rattachés au
ministère des colonies.
En préparant un devis sommaire des premiers frais de cette installation qu'elle
a évalués à 100.000 francs, la commission a agi dans le même esprit qu'en
traçant le programme des jardins d'essais. En présence de la grandeur des
intérêts en jeu, elle a pensé qu'il était de son devoir d'indiquer en toute fran-
chise ce qu'elle considère comme indispensable pour qu'ils soient satisfaits.
En résumé, l'avis de la commission est que le comité supérieur, aidé, d'une
part, par le Muséum d'histoire naturelle et, d'autre part, par les serres de multi-
plication, doit constituer le service central proprement dit des jardins d'essais.
Mais ce service ayant un caractère purement technique, elle ne s'est pas dissi-
mulé qu'il ne fonctionnerait efficacement qu'autant qu'il trouverait dans l'admi-
nistration un constant appui; c'est pourquoi, sans entrer dans des détails qui
n'auraient pas été de sa compétence, elle a, par un dernier vœu, exprimé le désir
qu'il soit créé dans ce but un service spécial au ministère des colonies.
manière d'améliorer celles qui y existent .déjà ; en un mot, il serait sans cesse
occupé à rechercher les moyens pratiques de réaliser le vœu de l'opinion quand
elle demande qu'à l'avenir les produits coloniaux que consomme la France lui
soient, autant que possible, fournis par ses colonies.
C'est en vue de cette partie de la tâche du comité supérieur que la commission
a émis le vœu qu'il soit donné suite au projet d'instituer des missions agricoles
dans les pays chauds, qui a été étudié au ministère. Elle voit à ces missions un
double avantage : ellescompléteraient l'instruction des futurs agents des jardins
d'essais et elles permettraient au comité supérieur de renseigner sur les ques-
tions qu'il lui paraîtrait opportun de mettre à l'étude. Pour atteindre ce dernier
but, le programme de ces missions devrait être demandé au comité supé-
rieur.
Les rapports annuels des jardins d'essais seraient soumis à l'examen du comité
supérieur, qui indiquerait ceux qui méritent d'être publiés. Le comité supérieur
résumerait chaque année les travaux des jardins d'essais dans un rapport
d'ensemble, qui serait également publié, où il signalerait les lacunes à combler
dans leur fonctionnement et où il relèverait les services rendus et les progrès
accomplis. Cette publicité du rapport d'ensemble et la publicité partielle des
rapports particuliers, en soumettant en quelque sorte à l'épreuve de l'opinion
publique le personnel du jardin d'essais si abandonné à lui-même jusqu'à pré-
sent, lui donneraient un sentiment plus vif de sa responsabilité et soutiendraient
son zèle ; elles éclaireraient les colonies les unes par les autres et créeraient
entre elles une émulation.
Les serres de multiplication seraient chargées d'une besogne matérielle que le
Muséum n'est point actuellement en état d'exécuter et que, même au cas où il en
aurait les moyens, on ne pourrait pas lui imposer sans le détourner de l'objet
propre de ses travaux. Elles recevraient, soit des collections du Muséum, soit de
toute autre provenance, les plantes à essayer aux colonies, elles les multiplie-
raient en quantités suffisantes et elles les expédieraient aux jardins d'essais.
Ces serres resteraient sous la haute direction scientifique du Muséum, et c'est
son directeur qui a suggéré à la commission l'idée d'émettre le vœu que l'on uti-
lise pour leur installation les terrains qui ont été mis à la disposition de cet
établissement dans le bois de Vincennes et qui sont inoccupés. Cependant,
comme elles auront à satisfaire des besoins purement coloniaux, il a paru conve-
nable à la commission que leur personnel et leur budget soient rattachés au
ministère des colonies.
En préparant un devis sommaire des premiers frais de cette installation qu'elle
a évalués à 100.000 francs, la commission a agi dans le même esprit qu'en
traçant le programme des jardins d'essais. En présence de la grandeur des
intérêts en jeu, elle a pensé qu'il était de son devoir d'indiquer en toute fran-
chise ce qu'elle considère comme indispensable pour qu'ils soient satisfaits.
En résumé, l'avis de la commission est que le comité supérieur, aidé, d'une
part, par le Muséum d'histoire naturelle et, d'autre part, par les serres de multi-
plication, doit constituer le service central proprement dit des jardins d'essais.
Mais ce service ayant un caractère purement technique, elle ne s'est pas dissi-
mulé qu'il ne fonctionnerait efficacement qu'autant qu'il trouverait dans l'admi-
nistration un constant appui; c'est pourquoi, sans entrer dans des détails qui
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qu'il soit créé dans ce but un service spécial au ministère des colonies.
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