Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 novembre 1904 30 novembre 1904
Description : 1904/11/30 (A4,N41). 1904/11/30 (A4,N41).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64182790
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
- .......... Page(s) .......... 348
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 352
- .......... Page(s) .......... 352
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 672=692: Algérie, Réunion, Cuba, Etats-Unis, Hawaï, Inde, Indo-Chine, Japon, Queensland. - Savonnier, Canne à sucre, Café, Poivre, Coton, Caoutchouc, Tabac, Citrus,Cowpea, Soja, Plantes potagères, vivrières, fourragères, Fleurs, Bois. -Irrigation.
- FIGURES
346 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 41 — Nov. 1904
dant sa première année, été l'objet d'aucun
soin.
Le sol sur lequel elle croît est une latérite.
argilo-ferrugineuse qui, par suite de sa
situation au sommet d'un coteau dénudé par
les pluies, n'a presque plus gardé de terre:
végétale. Celle-ci est remplacée par une
couche peu épaisse de petits cailloux et de
sable à gros grains.
De plus, la façade de la maison étant expo-
sée au sud, la liane est en plein soleil, sans
aucun abri, pendant toute la saison sèche.
Ces conditions, en apparence peu favo-
rables, n'ont pas empêché notre liane de.
croître avec vigueur. Ce n'est pas là d'ail-
leurs un fait exceptionnel; j'ai pu m'en con-
vaincre par des milliers d'observations faites,
sur des lianes poussant soit dans des plan-
tations régulières soit à l'état sauvage.
Je crois pouvoir affirmer que, dans la
Guinée française, les lianes à caoutchouc de
l'espèce Landolphia Heudelotii recher-
chent de préférence les terrains pierreux,
qu'elles se contentent même des plus pau-
vres, et que, au moins dans leur jeunesse,
non seulement le soleil ne les gêne pas,
mais même qu'un ombrage un peu dense
empêche absolument leur végétation.
GEORGES PAROISSE.
6 octobre 1904.
A propos du système de Zayas.
La note qui suit émane d'un homme qui a vu
de très près les choses dont il parle. Ses ré-
flexions éclairent d'un jour curieux l'agitationt
extraordinaire provoquée par l'heureuse initia-
tive du Dr FRANCISCO DE. ZAYAS, auteur d'un
système de culture qui a déjà fait l'objet de
diverses notes dans le « J. d'A. T. » (consulter
les nos 21, 27, 30 et le Bulletin bibliographique
du n° )9),
L'idée dominante de notre correspondant est
qu'à Cuba il ne suffit pas de préconiser le chan-
gement de tel ou tel détail de plantation ou de'
récolte, mars qu'il s'agit plutôt de relever le
niveau de culture générale des agriculteurs de
l'île. Cette opinion est évidemment partagée par
le Gouvernement, puisqu'il vient de créer une
station agronomique destinée précisément à
assurer la diffusion des bons principes agricoles.
t
M. PEDROSO a signalé, dans notre n° 40, l'orga-
nisation très large de cette station, qui n'exis-
terait probablement encore pas du tout sans le
mouvement d'enthousiasme provoqué par la
propagande du Dr DE ZAYAS. — N. D. L. R.
*
* *
Bien que la publication à la Havane de
l'exposé et des résultats de la méthode de-
ZAYAS ne date que de quelques mois, on ne
trouverait peut-être pas, dans toute l'île de,
Cuba, un petit colon qui soit totalement
étranger à la question, et qui n'ait sur le
sujet son opinion pour ou contre.
Lorsque M. DE ZAYAS fit connaître par la
voie de la presse les remarquables résultats
de ses essais sur la culture de la canne, il
crut nécessaire d'accompagner la communi-
cation pratique, qu'il désirait faire, d'une
digression sur l'agriculture en général et
les découvertes modernes en agronomie ;
détails inutiles pour ceux qui sont au cou-
rant des faits, et incompréhensibles pour la
grande masse des petits colons plus ou
moins illettrés qui auraient eu particulière-
ment besoin d'une exposition claire et concise
des nouvelles règles, qu'on. leur conseillait
de suivre dans leurs travaux. Il en est ré-
sulté une confusion dans les.idées, fait qu'on,
constate sans peine dès qu'on cause culture
avec un fermier cubain, résultat fâcheux qui
retarde le développement d'une réforme, dont
les conséquences seront d'une grande va-
leur pour le pays.
Il n'est pas question ici des grands pro-
priétaires qui ont saisi la portée des argu-
ments du savant agronome, ont fait une
application rationnelle de ses idées et ont
vu le succès couronner leurs travaux. La
grande masse des petits cultivateurs n'a
saisi dans ce qui leur apparaît comme un
chaos de faits inintelligibles, que les quelques
faits simples qui ont frappé leur esprit. Pour
la plupart, le procédé ZAYAS consiste à planter
la canne à trois varas (2 m. 50), dans des
rangs espacés de quatre (3 m. 30), parceque
c'est là le fait saillant qui seul a été retenu.
Si l'on parcourt la campagne de l'île dé
Cuba, on constate que presque partout les
nouvelles plantations sont faites à plus
dant sa première année, été l'objet d'aucun
soin.
Le sol sur lequel elle croît est une latérite.
argilo-ferrugineuse qui, par suite de sa
situation au sommet d'un coteau dénudé par
les pluies, n'a presque plus gardé de terre:
végétale. Celle-ci est remplacée par une
couche peu épaisse de petits cailloux et de
sable à gros grains.
De plus, la façade de la maison étant expo-
sée au sud, la liane est en plein soleil, sans
aucun abri, pendant toute la saison sèche.
Ces conditions, en apparence peu favo-
rables, n'ont pas empêché notre liane de.
croître avec vigueur. Ce n'est pas là d'ail-
leurs un fait exceptionnel; j'ai pu m'en con-
vaincre par des milliers d'observations faites,
sur des lianes poussant soit dans des plan-
tations régulières soit à l'état sauvage.
Je crois pouvoir affirmer que, dans la
Guinée française, les lianes à caoutchouc de
l'espèce Landolphia Heudelotii recher-
chent de préférence les terrains pierreux,
qu'elles se contentent même des plus pau-
vres, et que, au moins dans leur jeunesse,
non seulement le soleil ne les gêne pas,
mais même qu'un ombrage un peu dense
empêche absolument leur végétation.
GEORGES PAROISSE.
6 octobre 1904.
A propos du système de Zayas.
La note qui suit émane d'un homme qui a vu
de très près les choses dont il parle. Ses ré-
flexions éclairent d'un jour curieux l'agitationt
extraordinaire provoquée par l'heureuse initia-
tive du Dr FRANCISCO DE. ZAYAS, auteur d'un
système de culture qui a déjà fait l'objet de
diverses notes dans le « J. d'A. T. » (consulter
les nos 21, 27, 30 et le Bulletin bibliographique
du n° )9),
L'idée dominante de notre correspondant est
qu'à Cuba il ne suffit pas de préconiser le chan-
gement de tel ou tel détail de plantation ou de'
récolte, mars qu'il s'agit plutôt de relever le
niveau de culture générale des agriculteurs de
l'île. Cette opinion est évidemment partagée par
le Gouvernement, puisqu'il vient de créer une
station agronomique destinée précisément à
assurer la diffusion des bons principes agricoles.
t
M. PEDROSO a signalé, dans notre n° 40, l'orga-
nisation très large de cette station, qui n'exis-
terait probablement encore pas du tout sans le
mouvement d'enthousiasme provoqué par la
propagande du Dr DE ZAYAS. — N. D. L. R.
*
* *
Bien que la publication à la Havane de
l'exposé et des résultats de la méthode de-
ZAYAS ne date que de quelques mois, on ne
trouverait peut-être pas, dans toute l'île de,
Cuba, un petit colon qui soit totalement
étranger à la question, et qui n'ait sur le
sujet son opinion pour ou contre.
Lorsque M. DE ZAYAS fit connaître par la
voie de la presse les remarquables résultats
de ses essais sur la culture de la canne, il
crut nécessaire d'accompagner la communi-
cation pratique, qu'il désirait faire, d'une
digression sur l'agriculture en général et
les découvertes modernes en agronomie ;
détails inutiles pour ceux qui sont au cou-
rant des faits, et incompréhensibles pour la
grande masse des petits colons plus ou
moins illettrés qui auraient eu particulière-
ment besoin d'une exposition claire et concise
des nouvelles règles, qu'on. leur conseillait
de suivre dans leurs travaux. Il en est ré-
sulté une confusion dans les.idées, fait qu'on,
constate sans peine dès qu'on cause culture
avec un fermier cubain, résultat fâcheux qui
retarde le développement d'une réforme, dont
les conséquences seront d'une grande va-
leur pour le pays.
Il n'est pas question ici des grands pro-
priétaires qui ont saisi la portée des argu-
ments du savant agronome, ont fait une
application rationnelle de ses idées et ont
vu le succès couronner leurs travaux. La
grande masse des petits cultivateurs n'a
saisi dans ce qui leur apparaît comme un
chaos de faits inintelligibles, que les quelques
faits simples qui ont frappé leur esprit. Pour
la plupart, le procédé ZAYAS consiste à planter
la canne à trois varas (2 m. 50), dans des
rangs espacés de quatre (3 m. 30), parceque
c'est là le fait saillant qui seul a été retenu.
Si l'on parcourt la campagne de l'île dé
Cuba, on constate que presque partout les
nouvelles plantations sont faites à plus
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 26/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64182790/f26.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64182790/f26.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64182790/f26.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64182790
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64182790