Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1904 30 novembre 1904
Description : 1904/11/30 (A4,N41). 1904/11/30 (A4,N41).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64182790
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
- .......... Page(s) .......... 348
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 352
- .......... Page(s) .......... 352
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 672=692: Algérie, Réunion, Cuba, Etats-Unis, Hawaï, Inde, Indo-Chine, Japon, Queensland. - Savonnier, Canne à sucre, Café, Poivre, Coton, Caoutchouc, Tabac, Citrus,Cowpea, Soja, Plantes potagères, vivrières, fourragères, Fleurs, Bois. -Irrigation.
- FIGURES
NQ 41 — Nov. 1904 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 348
permettra donc de différencier les deux
plantes ea cas d'hésitation, car l'Agave ame-
ricana n'offre pas la même odeur fétide des
tissus mis à nu.
Mais ce qui différencie ces deux Agave en-
core plus radicalement et qui fait de l'Agave
nouveau une précieuse acquisition, c'est son
rendement beaucoup plus considérable en
libres et la qualité supérieure de celles-ci.
Tandis que Vamericana ne donne guère
plus de 1 en fibres sèches, du poids des
feuilles vertes traitées, la forme qui nous
intéresse atteint l'énorme rendement de
3 Vi
La fibre de ramericana est légère, floche
et mate ; celle de l'autre Agave, rigide et
brillante, se rapprochant, par conséquent, de
celle du Sisal et, plus encore, de la fibre dé-
nommée dans le commerce : pite d'Haïti (1).
A la défibration mécanique, les fibres de
Y Agave que je préconise, sortent plus nettes
que celles de Vamericana, car la masse de
chair- qui les emprisonne dans la feuille est
moins épaisse. On peut en conclure que la
défibration est plus facile, chose confirmée
par la pratique ; il en résulte encore une lé-
gère augmentation de rendement de ce
chef.
Ce sont les expériences faites au moyen
de ma défibreuse à agaves qui m'ont con-
duit, en la différenciant de Y americana, à
étudier d'une façon plus spéciale la forme
dont il est question ici. Au point de vue de
sa culture en Algérie, on peut, d'ores et déjà,
affirmer que, poussant côte à côte avec l'a-
mericana, il est déjà acclimaté dans le pays
et qu'il y a similitude dans les conditions de
végétation des deux agaves.
J'ai d'ailleurs fait l'expérience suivante :
Des drageons des deux ont été recueillis
au même endroit et plantés dans un même
terrain, côte à côte. En six mois j'ai obtenu
des plants hauts de 50 à 60 centimètres, et
j'ai remarqué que ceux de Y Agave à fibre
rigide étaient même un peu plus avancés
que ceux de Vamericana.
(1) Les personnes désireuses de s'en assurer consulte-
ront utilement la collection de M. FAHO, exposée au Musée
commercial de l'Otlice colonial de Paris. — N. D. L. R.
Je ne me suis pas préoccupé d'appliquer à
l'Agave, que je viens de caractériser, un non
botanique qui pourrait peut-être donner lieu
à des controverses. Tout L'intérêt de la pré-
sente communication réside surtout dans
l'existence en Algérie et à l'état subspoBtané
d'un Agave rustique, à très haut rendement
en fibres, acclimaté, s'y développant aussi
bien que Vamericana, dès lors facilement
cultivable et produisant une fibre aussi re-
cherchée que celle du Sisal, auquel il est
supérieur comme rendement.
F. FASIO.
Alger, 22 octobre 1904.
Sèhs
Le service agronomique de 1'« United
Fruit Co. » au Costa-Rica.
Lettre de M. H. PITTIER DE FABREGA..
La lettre qui suit, est de nature à intéresser
vivement tous ceux de nos lecteurs qui s'adon-
nent à la culture industrielle de la banane, sans
parler des nombreux correspondants personnels
de l'auteur, que ses fonctions administratives et
ses travaux scientifiques ont mis en rapport, pen-
dant de. longues années, avec une multitude de
personnes dans les deux hémisphères ; surtout,
depuis qu'il publiait, pour le compte de son Ins-
titut, un Bulletin mensuel, l'un des mieux faits
de toute l'Amérique latine et où les questions
agricoles tenaient une très large place.
Nous ignorons si cette publication se trouve
arrêtée par le départ du directeur ou si elle va
continuer. — N. D. L. R.
* *
Je tiens. à vous faire part d'uii clian g e-
Je tiens à vous faire part d'un change-
ment important survenu dans ma position.
J'ai laissé le poste de Directeur de l'INSTITUT
PHYSIQUE.ET GÉOGRAPHIQUE pour ce lui de chef du
Département technique de la UNITED. FRUIT
COMPANY. Bien que j'aie fondé l'Institut et
sois resté à sa tête durant 17 ans, je n'ai pas
hésité à faire l'échange, parce que, depuis
déjà plusieurs années, mon attention s'est
concentrée sur certaines questions d'agricul-
ture que mes multiples occupations dans cet
établissement ae me permettaient pas de sui-
vre avec toute la liberté nécessaire.
» Je pourrai désormais poursuivre mes
recherches avec toutes les ressources possi-
permettra donc de différencier les deux
plantes ea cas d'hésitation, car l'Agave ame-
ricana n'offre pas la même odeur fétide des
tissus mis à nu.
Mais ce qui différencie ces deux Agave en-
core plus radicalement et qui fait de l'Agave
nouveau une précieuse acquisition, c'est son
rendement beaucoup plus considérable en
libres et la qualité supérieure de celles-ci.
Tandis que Vamericana ne donne guère
plus de 1 en fibres sèches, du poids des
feuilles vertes traitées, la forme qui nous
intéresse atteint l'énorme rendement de
3 Vi
La fibre de ramericana est légère, floche
et mate ; celle de l'autre Agave, rigide et
brillante, se rapprochant, par conséquent, de
celle du Sisal et, plus encore, de la fibre dé-
nommée dans le commerce : pite d'Haïti (1).
A la défibration mécanique, les fibres de
Y Agave que je préconise, sortent plus nettes
que celles de Vamericana, car la masse de
chair- qui les emprisonne dans la feuille est
moins épaisse. On peut en conclure que la
défibration est plus facile, chose confirmée
par la pratique ; il en résulte encore une lé-
gère augmentation de rendement de ce
chef.
Ce sont les expériences faites au moyen
de ma défibreuse à agaves qui m'ont con-
duit, en la différenciant de Y americana, à
étudier d'une façon plus spéciale la forme
dont il est question ici. Au point de vue de
sa culture en Algérie, on peut, d'ores et déjà,
affirmer que, poussant côte à côte avec l'a-
mericana, il est déjà acclimaté dans le pays
et qu'il y a similitude dans les conditions de
végétation des deux agaves.
J'ai d'ailleurs fait l'expérience suivante :
Des drageons des deux ont été recueillis
au même endroit et plantés dans un même
terrain, côte à côte. En six mois j'ai obtenu
des plants hauts de 50 à 60 centimètres, et
j'ai remarqué que ceux de Y Agave à fibre
rigide étaient même un peu plus avancés
que ceux de Vamericana.
(1) Les personnes désireuses de s'en assurer consulte-
ront utilement la collection de M. FAHO, exposée au Musée
commercial de l'Otlice colonial de Paris. — N. D. L. R.
Je ne me suis pas préoccupé d'appliquer à
l'Agave, que je viens de caractériser, un non
botanique qui pourrait peut-être donner lieu
à des controverses. Tout L'intérêt de la pré-
sente communication réside surtout dans
l'existence en Algérie et à l'état subspoBtané
d'un Agave rustique, à très haut rendement
en fibres, acclimaté, s'y développant aussi
bien que Vamericana, dès lors facilement
cultivable et produisant une fibre aussi re-
cherchée que celle du Sisal, auquel il est
supérieur comme rendement.
F. FASIO.
Alger, 22 octobre 1904.
Sèhs
Le service agronomique de 1'« United
Fruit Co. » au Costa-Rica.
Lettre de M. H. PITTIER DE FABREGA..
La lettre qui suit, est de nature à intéresser
vivement tous ceux de nos lecteurs qui s'adon-
nent à la culture industrielle de la banane, sans
parler des nombreux correspondants personnels
de l'auteur, que ses fonctions administratives et
ses travaux scientifiques ont mis en rapport, pen-
dant de. longues années, avec une multitude de
personnes dans les deux hémisphères ; surtout,
depuis qu'il publiait, pour le compte de son Ins-
titut, un Bulletin mensuel, l'un des mieux faits
de toute l'Amérique latine et où les questions
agricoles tenaient une très large place.
Nous ignorons si cette publication se trouve
arrêtée par le départ du directeur ou si elle va
continuer. — N. D. L. R.
* *
Je tiens. à vous faire part d'uii clian g e-
Je tiens à vous faire part d'un change-
ment important survenu dans ma position.
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PHYSIQUE.ET GÉOGRAPHIQUE pour ce lui de chef du
Département technique de la UNITED. FRUIT
COMPANY. Bien que j'aie fondé l'Institut et
sois resté à sa tête durant 17 ans, je n'ai pas
hésité à faire l'échange, parce que, depuis
déjà plusieurs années, mon attention s'est
concentrée sur certaines questions d'agricul-
ture que mes multiples occupations dans cet
établissement ae me permettaient pas de sui-
vre avec toute la liberté nécessaire.
» Je pourrai désormais poursuivre mes
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