Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 novembre 1904 30 novembre 1904
Description : 1904/11/30 (A4,N41). 1904/11/30 (A4,N41).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64182790
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
- .......... Page(s) .......... 348
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 352
- .......... Page(s) .......... 352
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 672=692: Algérie, Réunion, Cuba, Etats-Unis, Hawaï, Inde, Indo-Chine, Japon, Queensland. - Savonnier, Canne à sucre, Café, Poivre, Coton, Caoutchouc, Tabac, Citrus,Cowpea, Soja, Plantes potagères, vivrières, fourragères, Fleurs, Bois. -Irrigation.
- FIGURES
332 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE o 41 — Nov. 1904
qualités.
» Ces constatations attirèrent l'attention
de M. ESNAULT-PELTERIE, le très distingué
président du SYNDICAT COTONMER FRANÇAIS, et
c'est en possession de ces documents que,
dès le début de 1902, il fit appel à l'initiative
des tisseurs et filateurs français et qu'il par-
vint, quelques mois plus tard, à constituer
I'ASSOCIATION COTONNIÈRE COLONIALE dont les
efforts ont pour but de développer la culture
du cotonnier, principalement en Afrique occi-
dentale.
» Depuis cette époque de nombreuses per-
sonnalités coloniales et industrielles ont ap-
porté leur concours à cette entreprise d'in-
térêt national.
» Notre but était de préciser le point de
départ du mouvement qui a porté notre
industrie à envisager la possibilité de la cul-
ture du coton en Afrique occidentale. Dans
une prochaine Note nous exposerons les ré-
sultats relatifs au coton récemment acquis
au cours des travaux de la Mission Chari-
lac Tchad. » ,
Les appareils portatifs de Schmoele & Co.
pour l'extraction du caoutchouc des écorces
Dispositif général. — Extrait de la circulaire des constructeurs.
Dans notre n° 38 nous avons décrit, d'après
MM. DE WILDEMAN ET GENTIL, deux types
d'installations pour l'extraction mécanique
du caoutchouc des herbes, qui fonctionnent
l'un au Congo belge, l'autre au Congo
français ; tous deux emploient une machi-
nerie considérable qu'on ne saurait déplacer
sans de très gros frais. Ces genres d'usines
permanentes sont exposées à rencontrer, à
moins de circonstances exceptionnelles, de
grandes difficultés d'approvisionnement ; en
outre, elles exigent des mises de fonds impor-
tantes. Aussi, les colons n'ont-ils jamais
cessé de réclamer des appareils moins coû-
teux, pouvant marcher à bras, et portatifs.
Si de petites machines portatives pa-
raissent préférables pour l'exploitation des
« herbes à caoutchouc », qui couvrent ce-
pendant de vastes surfaces continues, elles
sont certainement les seules possibles polk
l'exploitation des grandes lianes des forêts.
Le problème, posé depuis des années
(voir, par exemple, la note de M, GODEFROY-
LEBEUF dans le n° 3 du « J. d'A. T. »), sem-
ble avoir été résolu par un inventeur belge,
dont les appareils fonctionnent déjà en plu-
sieurs points de l'Afrique occidentale, entre
autres dans la concession de la Sté DE LA
M'POIW (Établissements CONGOLAIS GnATRY).
La maison WM. F. SCHMOELE & Co., d'An-
vers, a fait breveter, en effet, un système,
spécialement imaginé pour le travail des
écorces souterraines des « herbes », mais
qui peut s'appliquer également au travail
des écorces caoutchoutifères de toute nature.
Nous dirons sommairement que le travail
se fait par deux appareils. L'un consiste en
un cylindre creux, à un ou plusieurs compar-
timents, dans lequel se place l'écorce à trai-
ter. Cet appareil fait le travail de pilon et
l'on n'a qu'à le faire tourner. Après une
demi-heure, les 2/3 de l'écorce se sont déta-
chés du caoutchouc et sont éliminés ; on passe
la matière restant alors dans le second appa-
reil, qui est un récipient en forme de fût
d'une forme déterminée et dans lequel se
fait lè lavage et la coagulation. Ici, l'opéra-
tion dure également une demi-heure.
Les appareils n'ont qu'à être tournés et
marchent à la main. Tout le traitement ne
dure donc qu'une bonne heure et le résultat
est un caoutchouc qui réalise les plus hauts
prix du marché.
Les appareils peuvent être montés et dé-
montés par tout le monde à l'aide d'une sim-
ple clef anglaise. Ils peuvent ainsi à dos
d'homme être transportés partout pour être
mis là où se trouve la matière première. On
peut donc monter des jeux d'appareils dans
chaque factorerie et augmenter leur nombre
qualités.
» Ces constatations attirèrent l'attention
de M. ESNAULT-PELTERIE, le très distingué
président du SYNDICAT COTONMER FRANÇAIS, et
c'est en possession de ces documents que,
dès le début de 1902, il fit appel à l'initiative
des tisseurs et filateurs français et qu'il par-
vint, quelques mois plus tard, à constituer
I'ASSOCIATION COTONNIÈRE COLONIALE dont les
efforts ont pour but de développer la culture
du cotonnier, principalement en Afrique occi-
dentale.
» Depuis cette époque de nombreuses per-
sonnalités coloniales et industrielles ont ap-
porté leur concours à cette entreprise d'in-
térêt national.
» Notre but était de préciser le point de
départ du mouvement qui a porté notre
industrie à envisager la possibilité de la cul-
ture du coton en Afrique occidentale. Dans
une prochaine Note nous exposerons les ré-
sultats relatifs au coton récemment acquis
au cours des travaux de la Mission Chari-
lac Tchad. » ,
Les appareils portatifs de Schmoele & Co.
pour l'extraction du caoutchouc des écorces
Dispositif général. — Extrait de la circulaire des constructeurs.
Dans notre n° 38 nous avons décrit, d'après
MM. DE WILDEMAN ET GENTIL, deux types
d'installations pour l'extraction mécanique
du caoutchouc des herbes, qui fonctionnent
l'un au Congo belge, l'autre au Congo
français ; tous deux emploient une machi-
nerie considérable qu'on ne saurait déplacer
sans de très gros frais. Ces genres d'usines
permanentes sont exposées à rencontrer, à
moins de circonstances exceptionnelles, de
grandes difficultés d'approvisionnement ; en
outre, elles exigent des mises de fonds impor-
tantes. Aussi, les colons n'ont-ils jamais
cessé de réclamer des appareils moins coû-
teux, pouvant marcher à bras, et portatifs.
Si de petites machines portatives pa-
raissent préférables pour l'exploitation des
« herbes à caoutchouc », qui couvrent ce-
pendant de vastes surfaces continues, elles
sont certainement les seules possibles polk
l'exploitation des grandes lianes des forêts.
Le problème, posé depuis des années
(voir, par exemple, la note de M, GODEFROY-
LEBEUF dans le n° 3 du « J. d'A. T. »), sem-
ble avoir été résolu par un inventeur belge,
dont les appareils fonctionnent déjà en plu-
sieurs points de l'Afrique occidentale, entre
autres dans la concession de la Sté DE LA
M'POIW (Établissements CONGOLAIS GnATRY).
La maison WM. F. SCHMOELE & Co., d'An-
vers, a fait breveter, en effet, un système,
spécialement imaginé pour le travail des
écorces souterraines des « herbes », mais
qui peut s'appliquer également au travail
des écorces caoutchoutifères de toute nature.
Nous dirons sommairement que le travail
se fait par deux appareils. L'un consiste en
un cylindre creux, à un ou plusieurs compar-
timents, dans lequel se place l'écorce à trai-
ter. Cet appareil fait le travail de pilon et
l'on n'a qu'à le faire tourner. Après une
demi-heure, les 2/3 de l'écorce se sont déta-
chés du caoutchouc et sont éliminés ; on passe
la matière restant alors dans le second appa-
reil, qui est un récipient en forme de fût
d'une forme déterminée et dans lequel se
fait lè lavage et la coagulation. Ici, l'opéra-
tion dure également une demi-heure.
Les appareils n'ont qu'à être tournés et
marchent à la main. Tout le traitement ne
dure donc qu'une bonne heure et le résultat
est un caoutchouc qui réalise les plus hauts
prix du marché.
Les appareils peuvent être montés et dé-
montés par tout le monde à l'aide d'une sim-
ple clef anglaise. Ils peuvent ainsi à dos
d'homme être transportés partout pour être
mis là où se trouve la matière première. On
peut donc monter des jeux d'appareils dans
chaque factorerie et augmenter leur nombre
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