Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1904 31 août 1904
Description : 1904/08/31 (A4,N38). 1904/08/31 (A4,N38).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418276r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 587-622: Italie, Indo-Chine, Mysore, Java, Tunisie, Egypte, Haute-Guinée, Afrique Occidentale Anglaise, Madagascar, Réunion, Etats-Unis, Martinique, Guatémala, Costa-Rica, Surinam, Paraguay, Argentine, Colonies portugaises. - Caoutchouc, Balata, Tabac, Coton, Bois, Fruits, Oignons, Cacao, Café, Riz, Canne à sucre, Sisal, Citrus, Piment, Arachides. - Machines oléicoles. - Sériciculture. - Élevage. - Ressources végétales des colonies françaises
- FIGURES
252 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 38 — AOUT 1901
une note sur Le coton d'Haïti, sous la signa-
ture de M. E. FOSSAT, qui m'a beaucoup inté-
ressée. Cependant certains détails me sur-
prennent. Sans vouloir suivre son auteur
pas à pas, je vous demanderai néanmoins la
permission d'examiner rapidement deux
points :
1°. « Au lieu de cueillir comme ailleurs,
dit M. FOSSAT, le coton fort soigneusement à
même les coques mûres, le Haïtien, pour ne
pas se fatiguer, attend que le vent l'arrache
de la capsule éclatée et l'emporte à travers
champs, jusqu'à ce qu'il vienne buter con-
tre une toile tendue à dessein et au bas de
laquelle il s'entasse. »
J'ai habité Haïti, qui est la patrie de ma
femme. Eh bien, j'ai toujours vu les HABI-
TANTS de la plaine, comme on appelle ces
paysans, récolter au jour le jour leur coton
pour venir le vendre à la ville voisine aus-
sitôt qu'ils en ont assez. Je n'ai jamais
entendu parler de ces toiles. J'aimerais con-
naître l'origine de l'information utilisée par
M. FOSSAT.
Autre point sur lequel je serais heureux
aussi d'être éclairé : l'auteur voudrait que
le coton fût expédié en Europe en balles
plus denses et il a absolument raison ; mais,
ceci dit, est-il sûr que ce mode d'emballage
assure une réduction de fret, la marchandise
étant toujours transportée au poids.
Agréez, etc.
PAUL VIBERT.
Paris, 1er juillet 1904.
*
* *
En réponse à la -copie de la lettre de M.
PAUL VIBERT que vous avez été assez aima-
ble de me communiquer, je tiens à vous
dire que les renseignements-qui m'ont servi
à écrire l'article sur les cotons haïtiens
m'ont été fournis par plusieurs gros com-
merçants de Haïti ayant des négociants-
commissionnaires au Havre pour corres-
pondants.
Il peut se faire que le système indiqué
comme moyen de récolter le coton ne soit
pratiqué que dans certains districts et peut-
être pas dans la région visitée anciennement
par M. Paul Vibert, mais je puis attester
en connaissance de cause le manque de
soins au moment de la cueillette. Il arrive
aussi, en Haïti, qu'au moment de la mise en
balles, des producteurs peu consciencieux
dissimulent, ajoutent au milieu des balles de
la terre, du sable, des pierres, de la chaux,
du coton ayant servi de matelas, voire même
en fortes quantités du coton en grabots, soit
non égrené ; tout cela, à seule fin que le
poids soit plus fort. Cette façon de procéder
empêche les provenances de Haïti de se
vendre à leur réelle valeur et sera la cause
que notre industrie délaissera cette sorte
pour d'aulres mieux conditionnées.
J'ajoute que les plaintes pour la mauvaise
façon de récolter ne s'appliquent pas qu'aux
cotons de cette provenance et que les cafés
venant de Haïti sont souvent aussi mal soi-
gnés que les cotons et aussi malhonnête-
ment présentés ; ce qui est fort regrettable.,
les produits de ce beau pays étant généra-
lement très appréciés comme qualité intrin-
sèque.
Pour le frêt. qui incombe aux cotons en
général, une compagnie de navigation quel-
conque prend toujours un prix qui s'entend
par tonne de marchandise à transporter ;
mais plus la marchandise cube, plus la
compagnie augmente le prix de la tonne.
Ainsi, pour la même distance et destination,
une balle de coton de Chine qui est bien
pressée, bien emballée et bien cerclée et par
conséquent cube peu, paiera moins cher à
poids égal, qu'une balle de coton de Haïti
qui est mal pressée, souvent mal emballée
et fort mal cerclée.
Pensant avoir répondu suffisamment aux
questions qui intéressent votre correspon-
dant et toujours à votre disposition pour les
renseignements cotonniers dont vous pour-
riez avoir besoin, je reste, etc.
E. FOSSAT.
É-SS
Lettre de Pondichéry
La récolte d'arachides. — Rectification
« -., � Par M. A. POULAIN
Les événements 1 ont donné tort à mes
appréciations surj notre récolte d'arachides,
une note sur Le coton d'Haïti, sous la signa-
ture de M. E. FOSSAT, qui m'a beaucoup inté-
ressée. Cependant certains détails me sur-
prennent. Sans vouloir suivre son auteur
pas à pas, je vous demanderai néanmoins la
permission d'examiner rapidement deux
points :
1°. « Au lieu de cueillir comme ailleurs,
dit M. FOSSAT, le coton fort soigneusement à
même les coques mûres, le Haïtien, pour ne
pas se fatiguer, attend que le vent l'arrache
de la capsule éclatée et l'emporte à travers
champs, jusqu'à ce qu'il vienne buter con-
tre une toile tendue à dessein et au bas de
laquelle il s'entasse. »
J'ai habité Haïti, qui est la patrie de ma
femme. Eh bien, j'ai toujours vu les HABI-
TANTS de la plaine, comme on appelle ces
paysans, récolter au jour le jour leur coton
pour venir le vendre à la ville voisine aus-
sitôt qu'ils en ont assez. Je n'ai jamais
entendu parler de ces toiles. J'aimerais con-
naître l'origine de l'information utilisée par
M. FOSSAT.
Autre point sur lequel je serais heureux
aussi d'être éclairé : l'auteur voudrait que
le coton fût expédié en Europe en balles
plus denses et il a absolument raison ; mais,
ceci dit, est-il sûr que ce mode d'emballage
assure une réduction de fret, la marchandise
étant toujours transportée au poids.
Agréez, etc.
PAUL VIBERT.
Paris, 1er juillet 1904.
*
* *
En réponse à la -copie de la lettre de M.
PAUL VIBERT que vous avez été assez aima-
ble de me communiquer, je tiens à vous
dire que les renseignements-qui m'ont servi
à écrire l'article sur les cotons haïtiens
m'ont été fournis par plusieurs gros com-
merçants de Haïti ayant des négociants-
commissionnaires au Havre pour corres-
pondants.
Il peut se faire que le système indiqué
comme moyen de récolter le coton ne soit
pratiqué que dans certains districts et peut-
être pas dans la région visitée anciennement
par M. Paul Vibert, mais je puis attester
en connaissance de cause le manque de
soins au moment de la cueillette. Il arrive
aussi, en Haïti, qu'au moment de la mise en
balles, des producteurs peu consciencieux
dissimulent, ajoutent au milieu des balles de
la terre, du sable, des pierres, de la chaux,
du coton ayant servi de matelas, voire même
en fortes quantités du coton en grabots, soit
non égrené ; tout cela, à seule fin que le
poids soit plus fort. Cette façon de procéder
empêche les provenances de Haïti de se
vendre à leur réelle valeur et sera la cause
que notre industrie délaissera cette sorte
pour d'aulres mieux conditionnées.
J'ajoute que les plaintes pour la mauvaise
façon de récolter ne s'appliquent pas qu'aux
cotons de cette provenance et que les cafés
venant de Haïti sont souvent aussi mal soi-
gnés que les cotons et aussi malhonnête-
ment présentés ; ce qui est fort regrettable.,
les produits de ce beau pays étant généra-
lement très appréciés comme qualité intrin-
sèque.
Pour le frêt. qui incombe aux cotons en
général, une compagnie de navigation quel-
conque prend toujours un prix qui s'entend
par tonne de marchandise à transporter ;
mais plus la marchandise cube, plus la
compagnie augmente le prix de la tonne.
Ainsi, pour la même distance et destination,
une balle de coton de Chine qui est bien
pressée, bien emballée et bien cerclée et par
conséquent cube peu, paiera moins cher à
poids égal, qu'une balle de coton de Haïti
qui est mal pressée, souvent mal emballée
et fort mal cerclée.
Pensant avoir répondu suffisamment aux
questions qui intéressent votre correspon-
dant et toujours à votre disposition pour les
renseignements cotonniers dont vous pour-
riez avoir besoin, je reste, etc.
E. FOSSAT.
É-SS
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appréciations surj notre récolte d'arachides,
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