Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1904 31 août 1904
Description : 1904/08/31 (A4,N38). 1904/08/31 (A4,N38).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418276r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 587-622: Italie, Indo-Chine, Mysore, Java, Tunisie, Egypte, Haute-Guinée, Afrique Occidentale Anglaise, Madagascar, Réunion, Etats-Unis, Martinique, Guatémala, Costa-Rica, Surinam, Paraguay, Argentine, Colonies portugaises. - Caoutchouc, Balata, Tabac, Coton, Bois, Fruits, Oignons, Cacao, Café, Riz, Canne à sucre, Sisal, Citrus, Piment, Arachides. - Machines oléicoles. - Sériciculture. - Élevage. - Ressources végétales des colonies françaises
- FIGURES
240 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 38 — AouT t94
» Suivant la nature du sol, suivant l'éléva-
tion de la terre au-dessus de la nappe souter-
raine, il faut arroser plus ou moins souvent
et donner chaque fois une quantité d'eau
plus ou moins grande.
» A Belbeis, M. NOURRISSON-BEY donne un
arrosage avant le semis ; les indigènes le
donnent seulement après. Au moment où la
plante dépasse le sol de quelques centimè-
tres, on donne un deuxième arrosage, qui a
lieu généralement au commencement de juin,
quinze jours après le semis. On attend en-
suite une quinzaine de jours au moins avant
d'arroser de nouveau ; les plantes manquant
d'eau, leurs racines plongent plus profon-
dément dans la terre pour trouver l'eau né-
cessaire, et c'est à ce moment qu'on pratique
un sarclage.
» Dès ce moment M. NOURRISSON-BEY donne
les arrosages réguliers, à peu près tous les
10 jours, jusque vers la fin de juillet ou jus-
qu'à commencement d'août. A ce moment,
on arrose aussi souvent que possible, car
c'est la période de fructification. Après le
mois d'août les arrosages n'ont pas besoin
d'être aussi fréquents, car la terre est cou-
verte à peu près complètement par les plants
d'arachides et la dessiccation de la surface
est donc moins rapide ; un arrosage tous
les 15 jours suffit jusqu'au moment de la ma-
turation. Le dernier arrosage est prati-
qué le jour même de la récolte, pour facili-
ter l'arrachage des plants.
» A Salhieh on arrose aussitôt après le
semis ; le deuxième arrosage se fait de 4 à
8 jours après, suivant l'humidité de la terre,
pour activer la levée des graines en retard.
A la suite d'un binage, qui se fait 8 jours
après le deuxième arrosage, on donne la
troisième eau.
» C'est à ce moment qu'on laisse la plan-
te avoir soif ; puis les arrosages se succè-
dent alors suivant les besoins de la terre.
» Certains champs doivent être arrosés
23 ou 24 fois, d'autres 18 fois ; d'autre 12 fois
seulement.
» A Maadi (23 m. d'altitude et 10 m. au-
dessus des eaux d'étiage) on donne jusque
26 eaux pendant la période de végétation de
l'arachide.
» A Mahsama, plantation qai appartient
comme la précédente à M. VICTOR MOSSERI,
on ne donne que 17 arrosages.
» Les terres irrigables sans machines élé-
vatoires sont plus avantageuses que les au-
tres et plus économiques ; malheureusement,
si elles sont mal drainées on a toujours à crain-
dre les infiltrations. Dans ce cas l'irrigation
ne revient qu'au prix de la main d'oeuvre,
c'est-à-dire le salaire d'un homme par fed-
dan et par jour.
» Mais ce premier cas est exceptionnel ; ha-
bituellement il faut recourir à l'emploi de ma-
chines élevatoires. Le prix de revient est évi-
demment variable, suivant la quantité d'eau
nécessaire, suivant la hauteur de la surface
du sol au-dessus du niveau de l'eau et sui-
vant les machines employées.
» A Mahsama, plantation de M. VICTOR
MOSSERI. qui se trouve au voisinage de la li-
gne du Caire à Ismaïliah, à 2 où 3 mètres
au-dessus du niveau de l'eau du canal, l'eau
est élevée par une pompe rotative actionnée
par une machine à vapeur. Chaque arrosa-
ge coûte, tous frais compris, 7 piastres-
tarif (1) par feddan (y compris main-d'œuvre,
salaires du chauffeur et du mécanicien,
amortissement de la machine, réparations,
charbon et huile.) Ce prix de revient se rap-
porte à l'irrigation d'un domaine de 250 fed-
dans (sait environ 105 hectares).
» Le nombre des arrosages étant de 17 à
Mahsama, la dépense totale pour un feddan
est donc 17X~=119 piastres (soit 120 pias-
tres-tarif en chiffres ronds)
» La récolte commence à partir du 15 octo-'
bre ; elle se continue jusqu'en décem-
bre. Quand elle se fait en décembre, il faut
éviter de donner des arrosages, car quel-
ques jours de soleil suffiraient alors pour
provoquer la germination des graines dans
la terre avant l'arrachage.
» A Belbeis, M. NOURRISSON-BEY donne un
arrosage le jour même de l'arrachage, car il
a, à sa disposition, un nombre suffisant d'ou-
vriers. On comprend facilement que la terre
s
(1) La piastre-tarif vaut, à peu du chose près, 26 centi
mes. - N. d 1 Il.
» Suivant la nature du sol, suivant l'éléva-
tion de la terre au-dessus de la nappe souter-
raine, il faut arroser plus ou moins souvent
et donner chaque fois une quantité d'eau
plus ou moins grande.
» A Belbeis, M. NOURRISSON-BEY donne un
arrosage avant le semis ; les indigènes le
donnent seulement après. Au moment où la
plante dépasse le sol de quelques centimè-
tres, on donne un deuxième arrosage, qui a
lieu généralement au commencement de juin,
quinze jours après le semis. On attend en-
suite une quinzaine de jours au moins avant
d'arroser de nouveau ; les plantes manquant
d'eau, leurs racines plongent plus profon-
dément dans la terre pour trouver l'eau né-
cessaire, et c'est à ce moment qu'on pratique
un sarclage.
» Dès ce moment M. NOURRISSON-BEY donne
les arrosages réguliers, à peu près tous les
10 jours, jusque vers la fin de juillet ou jus-
qu'à commencement d'août. A ce moment,
on arrose aussi souvent que possible, car
c'est la période de fructification. Après le
mois d'août les arrosages n'ont pas besoin
d'être aussi fréquents, car la terre est cou-
verte à peu près complètement par les plants
d'arachides et la dessiccation de la surface
est donc moins rapide ; un arrosage tous
les 15 jours suffit jusqu'au moment de la ma-
turation. Le dernier arrosage est prati-
qué le jour même de la récolte, pour facili-
ter l'arrachage des plants.
» A Salhieh on arrose aussitôt après le
semis ; le deuxième arrosage se fait de 4 à
8 jours après, suivant l'humidité de la terre,
pour activer la levée des graines en retard.
A la suite d'un binage, qui se fait 8 jours
après le deuxième arrosage, on donne la
troisième eau.
» C'est à ce moment qu'on laisse la plan-
te avoir soif ; puis les arrosages se succè-
dent alors suivant les besoins de la terre.
» Certains champs doivent être arrosés
23 ou 24 fois, d'autres 18 fois ; d'autre 12 fois
seulement.
» A Maadi (23 m. d'altitude et 10 m. au-
dessus des eaux d'étiage) on donne jusque
26 eaux pendant la période de végétation de
l'arachide.
» A Mahsama, plantation qai appartient
comme la précédente à M. VICTOR MOSSERI,
on ne donne que 17 arrosages.
» Les terres irrigables sans machines élé-
vatoires sont plus avantageuses que les au-
tres et plus économiques ; malheureusement,
si elles sont mal drainées on a toujours à crain-
dre les infiltrations. Dans ce cas l'irrigation
ne revient qu'au prix de la main d'oeuvre,
c'est-à-dire le salaire d'un homme par fed-
dan et par jour.
» Mais ce premier cas est exceptionnel ; ha-
bituellement il faut recourir à l'emploi de ma-
chines élevatoires. Le prix de revient est évi-
demment variable, suivant la quantité d'eau
nécessaire, suivant la hauteur de la surface
du sol au-dessus du niveau de l'eau et sui-
vant les machines employées.
» A Mahsama, plantation de M. VICTOR
MOSSERI. qui se trouve au voisinage de la li-
gne du Caire à Ismaïliah, à 2 où 3 mètres
au-dessus du niveau de l'eau du canal, l'eau
est élevée par une pompe rotative actionnée
par une machine à vapeur. Chaque arrosa-
ge coûte, tous frais compris, 7 piastres-
tarif (1) par feddan (y compris main-d'œuvre,
salaires du chauffeur et du mécanicien,
amortissement de la machine, réparations,
charbon et huile.) Ce prix de revient se rap-
porte à l'irrigation d'un domaine de 250 fed-
dans (sait environ 105 hectares).
» Le nombre des arrosages étant de 17 à
Mahsama, la dépense totale pour un feddan
est donc 17X~=119 piastres (soit 120 pias-
tres-tarif en chiffres ronds)
» La récolte commence à partir du 15 octo-'
bre ; elle se continue jusqu'en décem-
bre. Quand elle se fait en décembre, il faut
éviter de donner des arrosages, car quel-
ques jours de soleil suffiraient alors pour
provoquer la germination des graines dans
la terre avant l'arrachage.
» A Belbeis, M. NOURRISSON-BEY donne un
arrosage le jour même de l'arrachage, car il
a, à sa disposition, un nombre suffisant d'ou-
vriers. On comprend facilement que la terre
s
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mes. - N. d 1 Il.
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