Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1913-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 septembre 1913 01 septembre 1913
Description : 1913/09/01 (A1,N3,T1)-1913/09/30. 1913/09/01 (A1,N3,T1)-1913/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64175893
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
TABACS COLONIAUX 75
alterner une ligne de tabac et une de cannes à sucre. Le tabac se
trouve ainsi mis en place approximativement à 1 m. 60 sur 0 m. 70,
c'est-à-dire à une compacité d'environ 8.900 plants à l'hectare.
Sur terrain nu, comme culture principale, ce qui d'ailleurs
constitue une exception, les plants sont mis, suivant M. Hugot,
à 66 centimètres en tous sens, intervalle correspondant à une
compacité voisine de 23.000 pieds à l'hectare.
Dans le premier, comme dans le second cas, on pourrait,
peut-être avec avantage, essayer d'augmenter la compacité en
réduisant les écartements. Ce rapprochement aurait sans doute
pour résultat d'atténuer la force du tabac et d'augmenter la
finesse du tissu. Ces qualités ne paraissent pas être très recher-
chées des indigènes qui aiment les tabacs très forts et très
noirs, mais présentent une grande importance pour la consom-
mation européenne.
A partir de la mise en place, le tabac est l'objet de soins
constants — sarclages fréquents, répétés à peu près tous les
quinze jours, pour éviter l'envahissement des mauvaises her-
bes ; buttage ; écimage au-dessus de 12 à 18 feuilles ; ébour-
geonnement et enlèvement des deux ou trois feuilles inférieures
(ou feuilles de terre) que l'on met sécher à part pour confec-
tionner des carottes de qualité inférieure (1).
A maturité, les tiges sont coupées à 5 centimètres du sol
et portées, garnies de toutes leurs feuilles, aux hangars à des-
siccation.
On fait souvent ensuite, quarante à cinquante jours plus tard,
une récolte supplémentaire en laissant se développer, après la
première cueillette, les deux ou trois plus beaux bourgeons de
la base. Lorsque la saison est favorable, on peut même laisser
pousser encore une nouvelle série de rejets et obtenir, de cette
façon, une troisième récolte sur les mêmes plants.
(1) M. Garsault qui, en 1903, a adressé au Département une note sur la
culture du tabac à la Réunion signale que cette qualité est appelée sur place,
en créole, « Tabac de feuilles de chou », par corruption de l'expression « Tabac
de feuilles de dessous ».
(A suivre).
alterner une ligne de tabac et une de cannes à sucre. Le tabac se
trouve ainsi mis en place approximativement à 1 m. 60 sur 0 m. 70,
c'est-à-dire à une compacité d'environ 8.900 plants à l'hectare.
Sur terrain nu, comme culture principale, ce qui d'ailleurs
constitue une exception, les plants sont mis, suivant M. Hugot,
à 66 centimètres en tous sens, intervalle correspondant à une
compacité voisine de 23.000 pieds à l'hectare.
Dans le premier, comme dans le second cas, on pourrait,
peut-être avec avantage, essayer d'augmenter la compacité en
réduisant les écartements. Ce rapprochement aurait sans doute
pour résultat d'atténuer la force du tabac et d'augmenter la
finesse du tissu. Ces qualités ne paraissent pas être très recher-
chées des indigènes qui aiment les tabacs très forts et très
noirs, mais présentent une grande importance pour la consom-
mation européenne.
A partir de la mise en place, le tabac est l'objet de soins
constants — sarclages fréquents, répétés à peu près tous les
quinze jours, pour éviter l'envahissement des mauvaises her-
bes ; buttage ; écimage au-dessus de 12 à 18 feuilles ; ébour-
geonnement et enlèvement des deux ou trois feuilles inférieures
(ou feuilles de terre) que l'on met sécher à part pour confec-
tionner des carottes de qualité inférieure (1).
A maturité, les tiges sont coupées à 5 centimètres du sol
et portées, garnies de toutes leurs feuilles, aux hangars à des-
siccation.
On fait souvent ensuite, quarante à cinquante jours plus tard,
une récolte supplémentaire en laissant se développer, après la
première cueillette, les deux ou trois plus beaux bourgeons de
la base. Lorsque la saison est favorable, on peut même laisser
pousser encore une nouvelle série de rejets et obtenir, de cette
façon, une troisième récolte sur les mêmes plants.
(1) M. Garsault qui, en 1903, a adressé au Département une note sur la
culture du tabac à la Réunion signale que cette qualité est appelée sur place,
en créole, « Tabac de feuilles de chou », par corruption de l'expression « Tabac
de feuilles de dessous ».
(A suivre).
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