Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
10 ÉTUDES ET MÉMOIRES
reux, ils proviennent de pépinières, et appartiennent aux varié- tés Amelonado et San Thomé, des bananiers et de jeunes pal- miers les abritent.
A Porto-Novo, les dégâts sont sans importance, trois cacaoyers ont été atteints par la maladie, recépés sur un fort gourmand, les arbres se sont parfaitement reconstitués.
La plantation a été établie sur un sol argileux, peu humifère, avec de jeunes plants élevés en paniers, il sont ombragés par des bananiers et des Albizzia Lebeck. Ils appartiennent aux variétés : Soconusco, San Thomé, Amelonado, Criollo et Cala- bacillo.
Les distances adoptées entre les arbres sont de 3 X 3, par suite de la qualité du terrain le développement est moyen. La taille consiste à l'enlèvement des gourmands qui arriveraient à détruire l'équilibre de la végétation.
Le coup de soleil ne doit pas être confondu avec le dépéris- sement souvent mortel de cacaoyer pendant la saison sèche. Ce dépérissement se produit surtout quand le sol est léger et sec.
Les coups de soleil, à Athiémé se sont produits sur des ter- rains relativement riches, frais et un peu argileux.
On est enclin à croire à la colonie que plus les cacaoyers se sont développés rapidement, plus ils doivent être sensibles au coup de soleil.
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Les échantillons dont je disposais pour faire l'étude de cette maladie étaient des racines, collets, troncs et rameaux d'arbres atteints. Je n'ai pu avoir à ma disposition ni cabosses, ni feuilles.
Sur toutes les parties aussi bien aériennes que souterraines des arbres malades qui me sont parvenus, Técorce est dessé- chée et se sépare très facilement du bois qui est coloré en gris.
Sur les branches et les rameaux surtout cet aspect est particu- lièrement net. Toutes ces régions sont couvertes de petites pus- tules noires, abondantes notamment à la surface de plages de
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