Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1924-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 avril 1924 01 avril 1924
Description : 1924/04/01 (A10,N76)-1924/04/30. 1924/04/01 (A10,N76)-1924/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6417583m
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
L'INDUSTRIE TEXTILE EN NOUVELLE-ZÉLANDE 101
En 1830, on assura, au prix de £ 30 et & 40 la tonne (au lieu
de £ 10 et £ 15 dix ans plus tôt), l'expédition de 1.062 tonnes
de fibres, ce qui commença à inquiéter les producteurs de
chanvre de Russie et de Hongrie. Mais les acheteurs s'étant
plaints que la mauvaise qualité des fibres expédiées rendait
très difficile le travail des cordiers, les cours tombètent de 50%.
Il fallut attendre jusqu'en 1870 pour revoir les prix de
1830, ce qui prouve combien la négligence ou le manque de
conscience, en matière commerciale, est coupable.
Une usine installée à Grimsby (Lincolnshire), en 1832, pour
la fabrication d'articles en fibres de Phormium, dut bientôt
fermer ses portes.
Les capitalistes anglais connurent le même insuccès à Nelson
(Nouvelle-Zélande) en 1844, les machines importées du
Royaume-Uni n'ayant pas donné de bons résultats.
Jusqu'en 1860, époque à laquelle la valeur annuelle moyenne
des fibres exportées atteignit £ 2.500 ( £ 5.500 en 1855), on
défibra les feuilles à la main. Puis, on employa des machines
imparfaites avec lesquelles on obtint toutefois une fibre assez
similaire au chanvre de Manille et dont la valeur passa de
£ 21 à £ 56 la tonne et même £ 76 aux Etats-Unis durant la
guerre de Sécession.
Mais, entre 1860 et 1866, la guerre des Maoris réduisit la
valeur des expéditions annuelles à moins de 200 £
Durant les dix années qui suivirent, l'industrie dont il s'agit
se développa normalement, grâce à l'emploi de défibreuses
perfectionnées. De 1866 à 1871, on exporta pour une valeur
moyenne de £ 56.000 de fibres par an. En 1869, le Gouver-
nement nomma une Commission chargée de faire un rapport
sur l'industrie du Phormium et, en 1870, la valeur des expé-
ditions atteignit £ 132.578.
Ce fut à cette époque qu'on décida, sur les marchés anglais,
de substituer au nom de Lin de Nouvelle-Zélande (New Zea-
land Flax) celui tout aussi impropre de Chanvre de Nouvelle-
Zélande (New Zealand Hcnlp).
En 1873, non moins de 300 « mills » (moulins), employant 3.200
personnes, livrèrent pour une valeur de £ 140.000 de fibres.
En 1830, on assura, au prix de £ 30 et & 40 la tonne (au lieu
de £ 10 et £ 15 dix ans plus tôt), l'expédition de 1.062 tonnes
de fibres, ce qui commença à inquiéter les producteurs de
chanvre de Russie et de Hongrie. Mais les acheteurs s'étant
plaints que la mauvaise qualité des fibres expédiées rendait
très difficile le travail des cordiers, les cours tombètent de 50%.
Il fallut attendre jusqu'en 1870 pour revoir les prix de
1830, ce qui prouve combien la négligence ou le manque de
conscience, en matière commerciale, est coupable.
Une usine installée à Grimsby (Lincolnshire), en 1832, pour
la fabrication d'articles en fibres de Phormium, dut bientôt
fermer ses portes.
Les capitalistes anglais connurent le même insuccès à Nelson
(Nouvelle-Zélande) en 1844, les machines importées du
Royaume-Uni n'ayant pas donné de bons résultats.
Jusqu'en 1860, époque à laquelle la valeur annuelle moyenne
des fibres exportées atteignit £ 2.500 ( £ 5.500 en 1855), on
défibra les feuilles à la main. Puis, on employa des machines
imparfaites avec lesquelles on obtint toutefois une fibre assez
similaire au chanvre de Manille et dont la valeur passa de
£ 21 à £ 56 la tonne et même £ 76 aux Etats-Unis durant la
guerre de Sécession.
Mais, entre 1860 et 1866, la guerre des Maoris réduisit la
valeur des expéditions annuelles à moins de 200 £
Durant les dix années qui suivirent, l'industrie dont il s'agit
se développa normalement, grâce à l'emploi de défibreuses
perfectionnées. De 1866 à 1871, on exporta pour une valeur
moyenne de £ 56.000 de fibres par an. En 1869, le Gouver-
nement nomma une Commission chargée de faire un rapport
sur l'industrie du Phormium et, en 1870, la valeur des expé-
ditions atteignit £ 132.578.
Ce fut à cette époque qu'on décida, sur les marchés anglais,
de substituer au nom de Lin de Nouvelle-Zélande (New Zea-
land Flax) celui tout aussi impropre de Chanvre de Nouvelle-
Zélande (New Zealand Hcnlp).
En 1873, non moins de 300 « mills » (moulins), employant 3.200
personnes, livrèrent pour une valeur de £ 140.000 de fibres.
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