Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1924-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mars 1924 01 mars 1924
Description : 1924/03/01 (A10,N75)-1924/03/31. 1924/03/01 (A10,N75)-1924/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64175826
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
LE COTON DES TERRES SÈCHES EN AFRIQUE OCCIDENTALE 69
et dûrent en négliger une partie. Le résultat de l'opération fut
peu appréciable, comparé à l'effort fait.
L'objection précédente aurait donc toute sa puissance, si,
ainsi que nous l'avons vu, l'indigène ne savait allier deux
cultures sur un même terrain et faire produire à son sol en
même temps le maïs et le coton. C'est sur ce point qu'il y a lieu
d'attirer l'attention. Le coton des terrains secs est bisannuel.
Il occupe la terre pendant deux ans et c'est à la deuxième
année qu'il donne son rendement maximum. Le développement
qu'il atteint à la fin de la période des pluies après la première
année, au moment où il va se produire, est peu grand. La
végétation, pendant cette période, n'est pas de nature à gêner
une culture intercalaire. A la deuxième année, dès le début
des pluies, le Coton prend une grande vigueur, qui lui permet
d'atteindre un premier binage, et laisse l'indigène apporter
d'abord tous ses soins aux cultures annuelles, à son champ
d'arachides et à son champ de mil. Il n'est donc pas impossible
d'envisager dans ces conditions la création d'un champ de
Coton de surface égale à ceux des cultures vivrières. Il serait
simplement nécessaire pour cela que les indigènes ne laissent
pas leurs troupeaux dans les champs de Coton après la pre-
mière cueillette des capsules, ainsi que cela se pratique malheu-
reusement très souvent. Les moutons et les chèvres se chargent
de diminuer, et même de réduire à néant, le nombre des pieds
susceptibles de rapporter la deuxième année. Un tel résultat
ne peut être obtenu que par la certitude qu'aura l'indigène de
vendre un bon prix le Coton qu'il récoltera. La culture du Coton
en terrain sec est presqu'uniquement fonction de l'achat de la
fibre. Il faut que nos industriels aillent là-bas acheter tout le
Coton produit, en faisant naturellement une discrimination
entre le bon et le mauvais Coton qui amènera l'indigène à soi-
gner sa culture et sa récolte. L'œuvre qu'accomplit avec tant
de dévouement et d'initiative intelligente l'Association coton-
nière coloniale qui multiplie les centres d'achat et d'égrenage,
donne aux indigènes des graines de meilleure qualité, sera cer-
tainement couronnée de succès et nous nous en réjouissons,
car c'est là une œuvre éminemment nationale, mais elle doit
et dûrent en négliger une partie. Le résultat de l'opération fut
peu appréciable, comparé à l'effort fait.
L'objection précédente aurait donc toute sa puissance, si,
ainsi que nous l'avons vu, l'indigène ne savait allier deux
cultures sur un même terrain et faire produire à son sol en
même temps le maïs et le coton. C'est sur ce point qu'il y a lieu
d'attirer l'attention. Le coton des terrains secs est bisannuel.
Il occupe la terre pendant deux ans et c'est à la deuxième
année qu'il donne son rendement maximum. Le développement
qu'il atteint à la fin de la période des pluies après la première
année, au moment où il va se produire, est peu grand. La
végétation, pendant cette période, n'est pas de nature à gêner
une culture intercalaire. A la deuxième année, dès le début
des pluies, le Coton prend une grande vigueur, qui lui permet
d'atteindre un premier binage, et laisse l'indigène apporter
d'abord tous ses soins aux cultures annuelles, à son champ
d'arachides et à son champ de mil. Il n'est donc pas impossible
d'envisager dans ces conditions la création d'un champ de
Coton de surface égale à ceux des cultures vivrières. Il serait
simplement nécessaire pour cela que les indigènes ne laissent
pas leurs troupeaux dans les champs de Coton après la pre-
mière cueillette des capsules, ainsi que cela se pratique malheu-
reusement très souvent. Les moutons et les chèvres se chargent
de diminuer, et même de réduire à néant, le nombre des pieds
susceptibles de rapporter la deuxième année. Un tel résultat
ne peut être obtenu que par la certitude qu'aura l'indigène de
vendre un bon prix le Coton qu'il récoltera. La culture du Coton
en terrain sec est presqu'uniquement fonction de l'achat de la
fibre. Il faut que nos industriels aillent là-bas acheter tout le
Coton produit, en faisant naturellement une discrimination
entre le bon et le mauvais Coton qui amènera l'indigène à soi-
gner sa culture et sa récolte. L'œuvre qu'accomplit avec tant
de dévouement et d'initiative intelligente l'Association coton-
nière coloniale qui multiplie les centres d'achat et d'égrenage,
donne aux indigènes des graines de meilleure qualité, sera cer-
tainement couronnée de succès et nous nous en réjouissons,
car c'est là une œuvre éminemment nationale, mais elle doit
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