Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1924-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1924 01 février 1924
Description : 1924/02/01 (A10,N74)-1924/02/28. 1924/02/01 (A10,N74)-1924/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6417581s
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
L'UTILISATION DES BOIS DE LA CÔTE D'IVOIRE 35
voies de communication, on pourrait être tenté de le croire
beaucoup plus abondant qil 'il n'est en réalité ; en fait, les peu-
plements denses et d'une certaine étendue sont beaucoup
moins nombreux que ne pourrait le faire supposer le nombre
des individus rencontrés sur le bord des chemins, et une usine
trouverait difficilement son approvisionnement assuré. Une
usine est, en effet, une grosse mangeuse qui, pour v ivre, doit
pouvoir produire une dizaine de tonnes de pâte par jour ; or,
la densité du bois de parasolier étant assez faible, une pareille
production représente un nombre de mètres cubés de bois
fort respectable.
Mais si les peuplements actuels ne semblent pas pouvoir
dès maintenant alimenter des usines importantes, on peut
envisager le développement de ces peuplements. Tout le monde
.s'accorde, en effet, sur la rapidité tout à fait remarquable
avec laquelle pousse le parasolier, quoique cependant l'on ne
soit pas fixé d'une façon certaine sur le rapport qui peut
exister entre l'âge et les dimensions de l'arbre : aussi les chiffres
suivants, obtenus avec M. Teissonnier, chef du Service d'Agri-
culture de la Côte d'Ivoire, peuvent-ils avoir leur intérêt.
Les parasoliers examinés se trouvaient, près de Bingerville,
sur le bord d'un terrain défriché pour établir une cacaoyère,
et leur âge pouvait, de ce fait, être déterminé exactement.
Un parasolier, poussé de graine, âgé de quinze à dix-huit
mois avait, à sa base, 0m,70 de circonférence, soit 0m,22 de
diamètre, avec une longueur de tige utilisable de sept à huit
mètres. D'autres parasoliers, qui avaient poussé assez serrés
pour qu'il fut impossible de passer entre leurs racines adven-
tives entrelacées, avaient été coupés à lm,50 au-dessus du
sol : ils avaient tous émis des rejets au nombre de deux à
quatre par arbre, et ces rejets, âgés de quinze mois, présentaient
un diamètre moyen à la base de 0m,125 à 0m,150 ; la tige avait
une longueur utilisable de 7m,50, avec un diamètre de om,070
à l'extrémité supérieure.
Ces premières observations semblent montrer qu'il est
possible d'obtenir très rapidement une quantité considérable
de bois à l'hectare, le parasolier paraissant capable de se
voies de communication, on pourrait être tenté de le croire
beaucoup plus abondant qil 'il n'est en réalité ; en fait, les peu-
plements denses et d'une certaine étendue sont beaucoup
moins nombreux que ne pourrait le faire supposer le nombre
des individus rencontrés sur le bord des chemins, et une usine
trouverait difficilement son approvisionnement assuré. Une
usine est, en effet, une grosse mangeuse qui, pour v ivre, doit
pouvoir produire une dizaine de tonnes de pâte par jour ; or,
la densité du bois de parasolier étant assez faible, une pareille
production représente un nombre de mètres cubés de bois
fort respectable.
Mais si les peuplements actuels ne semblent pas pouvoir
dès maintenant alimenter des usines importantes, on peut
envisager le développement de ces peuplements. Tout le monde
.s'accorde, en effet, sur la rapidité tout à fait remarquable
avec laquelle pousse le parasolier, quoique cependant l'on ne
soit pas fixé d'une façon certaine sur le rapport qui peut
exister entre l'âge et les dimensions de l'arbre : aussi les chiffres
suivants, obtenus avec M. Teissonnier, chef du Service d'Agri-
culture de la Côte d'Ivoire, peuvent-ils avoir leur intérêt.
Les parasoliers examinés se trouvaient, près de Bingerville,
sur le bord d'un terrain défriché pour établir une cacaoyère,
et leur âge pouvait, de ce fait, être déterminé exactement.
Un parasolier, poussé de graine, âgé de quinze à dix-huit
mois avait, à sa base, 0m,70 de circonférence, soit 0m,22 de
diamètre, avec une longueur de tige utilisable de sept à huit
mètres. D'autres parasoliers, qui avaient poussé assez serrés
pour qu'il fut impossible de passer entre leurs racines adven-
tives entrelacées, avaient été coupés à lm,50 au-dessus du
sol : ils avaient tous émis des rejets au nombre de deux à
quatre par arbre, et ces rejets, âgés de quinze mois, présentaient
un diamètre moyen à la base de 0m,125 à 0m,150 ; la tige avait
une longueur utilisable de 7m,50, avec un diamètre de om,070
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possible d'obtenir très rapidement une quantité considérable
de bois à l'hectare, le parasolier paraissant capable de se
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