Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1924-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1924 01 février 1924
Description : 1924/02/01 (A10,N74)-1924/02/28. 1924/02/01 (A10,N74)-1924/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6417581s
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
34 ÉTUDES ET MÉMOIRES
nies. Cette idée n'est pas nouvelle et, depuis longtemps déjà,
on songe à utiliser l'énorme réservoir de cellulose que consti-
tuent les forêts de nos colonies, et parmi elles la forêt de la
Côte d'Ivoire, la plus rapprochée de la métropole.
Mais si l'on est bien d'accord sur le principe, la mise à exé-
cution présente des difficultés. La forêt tropicale n'est pas,
en effet, constituée par des peuplements homogènes : bois
colorés et bois blancs, bois durs et bois tendres, bois rares
et bois communs sont intimement mélangés. Or, chaque
essence demande un traitement approprié et fournit une cel-
lulose ayant ses caractères et, par suite, des propriétés parti-
culières permettant telle ou telle utilisation industrielle. Et,
puisque l'industrie a besoin de recevoir des pâtes homogènes,
toujours semblables à elles-mêmes, on ne peut songer à exploi-
ter qu'une seule essence à la fois : les frais d'exploitation sont
alors considérables, et le ravitaillement même de l'usine avec
l'essence choisie devient difficile. Une étude systématique
des diverses celluloses produites par la forêt permettrait seule
de diminuer les frais et faciliterait l'exploitation en indiquant
les essences qui pourraient être traitées conjointement.
Mais c'est là travail de longue haleine: aussi s'attache-t-on
seulement pour l'instant à utiliser les bois les plus répandus,
ou à croissance très rapide, et capables de fournir des pâtes
pouvant remplacer les pâtes communément employées ou
entrer dans leur composition : la recherche des bois pouvant
fournir des pâtes de qualité se fera par la suite.
*
* *
Parmi les essences qui semblent les plus aptes à être utili-
sées immédiatement, se place le parasolier.
Le parasolier, Musanga Smithii, est très commun en Côte
d'Ivoire ; il ne Se rencontre cependant que dans les endroits
où la grande forêt a disparu, le long des chemins, sur les bords
des fleuves et des lagunes, sur l'emplacement des anciennes
cultures établies après défrichement de la forêt ; c'est un arbre
de lumière qui tend à disparaître au fur et à mesure que la
forêt repousse. Comme on rencontre le parasolier le long des
nies. Cette idée n'est pas nouvelle et, depuis longtemps déjà,
on songe à utiliser l'énorme réservoir de cellulose que consti-
tuent les forêts de nos colonies, et parmi elles la forêt de la
Côte d'Ivoire, la plus rapprochée de la métropole.
Mais si l'on est bien d'accord sur le principe, la mise à exé-
cution présente des difficultés. La forêt tropicale n'est pas,
en effet, constituée par des peuplements homogènes : bois
colorés et bois blancs, bois durs et bois tendres, bois rares
et bois communs sont intimement mélangés. Or, chaque
essence demande un traitement approprié et fournit une cel-
lulose ayant ses caractères et, par suite, des propriétés parti-
culières permettant telle ou telle utilisation industrielle. Et,
puisque l'industrie a besoin de recevoir des pâtes homogènes,
toujours semblables à elles-mêmes, on ne peut songer à exploi-
ter qu'une seule essence à la fois : les frais d'exploitation sont
alors considérables, et le ravitaillement même de l'usine avec
l'essence choisie devient difficile. Une étude systématique
des diverses celluloses produites par la forêt permettrait seule
de diminuer les frais et faciliterait l'exploitation en indiquant
les essences qui pourraient être traitées conjointement.
Mais c'est là travail de longue haleine: aussi s'attache-t-on
seulement pour l'instant à utiliser les bois les plus répandus,
ou à croissance très rapide, et capables de fournir des pâtes
pouvant remplacer les pâtes communément employées ou
entrer dans leur composition : la recherche des bois pouvant
fournir des pâtes de qualité se fera par la suite.
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Parmi les essences qui semblent les plus aptes à être utili-
sées immédiatement, se place le parasolier.
Le parasolier, Musanga Smithii, est très commun en Côte
d'Ivoire ; il ne Se rencontre cependant que dans les endroits
où la grande forêt a disparu, le long des chemins, sur les bords
des fleuves et des lagunes, sur l'emplacement des anciennes
cultures établies après défrichement de la forêt ; c'est un arbre
de lumière qui tend à disparaître au fur et à mesure que la
forêt repousse. Comme on rencontre le parasolier le long des
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