Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1924-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1924 01 janvier 1924
Description : 1924/01/01 (A10,N73)-1924/01/31. 1924/01/01 (A10,N73)-1924/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6417580c
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
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4 ÉTUDES ET MÉMOIRES
divisés, de véritables suçoirs assez difficiles à mettre en évi-
dence et surtout visibles dans les parties envahies depuis peu
où les tissus de la feuille ne sont pas encore tués et brunis. Ce
caractère est très ex eptionnel dans le groupe des Hyphomy-
cètes, auquel appartient le genre Cercospora.
Les fructifications s'établissent à la face inférieure de la
feuille ; là, les filaments s'agrègent en petites masses stroma-
tiques de coloration foncée qui, par leur développement, sou-
lèvent l'épiderme, le déchirent et font issue au dehors sous forme
de ponctuations noires. Leur surface libre donne naissance à
des filaments simples, non cloisonnés, épais d'environ 6 p., qui,
au sommet, bourgeonnent une spore terminale. Chaque fila-
ment (conidiophore) produit successivement plusieurs spores,
et comme il s'accroît un peu entre la formation de chacune
d'elles et que celle-ci laisse une cicatrice de son insertion, les
filaments âgés se montrent noduleux à leur extrémité.
Les spores mûres ont la forme d'un cylindre irrégulier,
atténué, mais obtus aux deux extrémités et, en général, plus
au sommet qu'à la base, ce qui leur donne bien l'aspect d'une
massue ; leur coloration est d'un brun pâle ; leur contenu est
divisé en 3 à 8 (ordinairement 4-5) cellules par des cloisons
transversales. Quant aux dimensions, elles sont assez variables :
de 20 à 55 p. de long, sur 6 à 8 de large.
On ne connaît pas au parasite d'autres formes de fructifica-
tion que celle que nous venons de décrire, et qui, d'ailleurs,
s'éloigne un peu des Cercospora typiques par la présence d'un
strome assez développé et les spores courtes et larges.
Les dégâts causés par le Cercospora personata peuvent être
assez graves : la surface foliaire assimilatrice est très sensible-
ment réduite (jusqu'à 35 d'après WOLF) et les feuilles peu-
vent jaunir et tomber prématurément. L'importance de ces
dégâts varie notablement suivant les régions ; elle est assez
grande aux Etats-Unis (perte de 5 à 20 de la récolte), aux
Indes anglaises, à Java, dans l'Afrique du Sud, alors que le
parasite se montre moins nocif et plutôt accidentel aux
Antilles (P.-W. SOUTH, in West Ind. Bull., XI).
Le Cercospora se transmettrait d'une année à l'autre sur les
divisés, de véritables suçoirs assez difficiles à mettre en évi-
dence et surtout visibles dans les parties envahies depuis peu
où les tissus de la feuille ne sont pas encore tués et brunis. Ce
caractère est très ex eptionnel dans le groupe des Hyphomy-
cètes, auquel appartient le genre Cercospora.
Les fructifications s'établissent à la face inférieure de la
feuille ; là, les filaments s'agrègent en petites masses stroma-
tiques de coloration foncée qui, par leur développement, sou-
lèvent l'épiderme, le déchirent et font issue au dehors sous forme
de ponctuations noires. Leur surface libre donne naissance à
des filaments simples, non cloisonnés, épais d'environ 6 p., qui,
au sommet, bourgeonnent une spore terminale. Chaque fila-
ment (conidiophore) produit successivement plusieurs spores,
et comme il s'accroît un peu entre la formation de chacune
d'elles et que celle-ci laisse une cicatrice de son insertion, les
filaments âgés se montrent noduleux à leur extrémité.
Les spores mûres ont la forme d'un cylindre irrégulier,
atténué, mais obtus aux deux extrémités et, en général, plus
au sommet qu'à la base, ce qui leur donne bien l'aspect d'une
massue ; leur coloration est d'un brun pâle ; leur contenu est
divisé en 3 à 8 (ordinairement 4-5) cellules par des cloisons
transversales. Quant aux dimensions, elles sont assez variables :
de 20 à 55 p. de long, sur 6 à 8 de large.
On ne connaît pas au parasite d'autres formes de fructifica-
tion que celle que nous venons de décrire, et qui, d'ailleurs,
s'éloigne un peu des Cercospora typiques par la présence d'un
strome assez développé et les spores courtes et larges.
Les dégâts causés par le Cercospora personata peuvent être
assez graves : la surface foliaire assimilatrice est très sensible-
ment réduite (jusqu'à 35 d'après WOLF) et les feuilles peu-
vent jaunir et tomber prématurément. L'importance de ces
dégâts varie notablement suivant les régions ; elle est assez
grande aux Etats-Unis (perte de 5 à 20 de la récolte), aux
Indes anglaises, à Java, dans l'Afrique du Sud, alors que le
parasite se montre moins nocif et plutôt accidentel aux
Antilles (P.-W. SOUTH, in West Ind. Bull., XI).
Le Cercospora se transmettrait d'une année à l'autre sur les
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