Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 octobre 1937 01 octobre 1937
Description : 1937/10/01 (A12,N142)-1937/10/31. 1937/10/01 (A12,N142)-1937/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413835b
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
306 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
La forêt d' Andrakasy ne pourra se reconstituer que si elle est
protégée : la régénération est satisfaisante, mais les bois sont très
jeunes ; aussi faut-il laisser la nature agir. Un dégagement des bonnes
essences de lumière (hintsy, lalona, hasy en particulier) serait très
utile, ainsi que la plantation des clairières en filaos, hasy, badamier
et foraha pour en hâter la reconstitution. Ce massif ne sera pas en
mesure de fournir des bois d'ouvre avant une cinquantaine d'années,
temps probable exigé pour la croissance des bois de futaie. Aupara-
vant, le massif devrait être parcouru par trois ou quatre coupes d'é-
claircies, pour dégager les bonnes essences et enlever celles qui n'ont
pas de valeur ou qui ne peuvent fournir que du bois de chauffage. Ces
coupes devront maintenir le couvert du sol ; leur rendement peut être
estimé à 60 stères par hectare. En bon état, ce massif constituerait un
capital de très grosse valeur, vu la proximité de Tamatave et étant
donné la facilité d'évacuer les produits par la voie fluviale et la pos-
sibilité de tracer des chemins d'exploitation.
MASSIF DE MANOHANDRIVOTRA
Le massif de Manohandrivotra, qui est également situé dans le can-
ton d'Antetezambato, près de Sahantaha, au sud de la rivière Ifontsy,
se trouve à 10 kilomètres environ à l'ouest d' Andrakasy. La forêt
occupe une ligne de crête dirigée sensiblement Est-Ouest et limitée au
Nord-Est et au Sud-Est respectivement par les vallées de l'ifontsy et
de la Fontsialanana, affluent de l'tfontsy. Les altitudes varient de 70
mètres à 210 mètres au point culminant. Les pentes sont généralement
moyennes, inférieures à 35°, atteignant quelquefois cependant des
pentes de 40° sur quelques points. Les expositions Sud et Nord sont
dominantes. Le sol est latéritique, généralement peu profond.
Nous n'avons pas connaissance d'exploitations antérieures à 1927,
bien que des coupes aient dû y être effectuées. Le massif a fortement
souffert du cyclone qui a renversé ou, du moins, ébranlé de nombreux
bois.
Lorsque nous avons visité cette forêt en 1932, elle se présentait
sous l'aspect d'une vieille futaie irrégulière d'une centaine d'hectares,
au centre du massif ; l'étage dominant, très clair — six arbres en
moyenne à l'hectare — contenait de très gros bois de 1 m. 50 à
3 m. 60 de tour, principalement des merana, arina, hazombato, kijy,
ramy, zambo et zahana. Les merana, en particulier, atteignaient de
très fortes dimensions. La plupart de ces bois étaient dépérissants en
cime. Le sol était partout couvert par un jeune peuplement de 0 m. 30
à 0 m. 70 de tour. On y rencontrait toutes les catégories d'essences :
hazomafana et hazomainty : 3 ; hazoambo, nato, ramy, rotra,
vintanina, zahana : 32 ; voapaka et tavolo : 20 °/Q ; mokarana,
valanirana, zambo, harongana : 45 Autour de la futaie centrale,
en particulier au Nord et à l'Est, s'étend un savoka dense de ravenala
et harongana parmi lesquels croissaient de jeunes bois : ambora et
rotra en particulier. Cette partie couvre environ 200 hectares.
La forêt d' Andrakasy ne pourra se reconstituer que si elle est
protégée : la régénération est satisfaisante, mais les bois sont très
jeunes ; aussi faut-il laisser la nature agir. Un dégagement des bonnes
essences de lumière (hintsy, lalona, hasy en particulier) serait très
utile, ainsi que la plantation des clairières en filaos, hasy, badamier
et foraha pour en hâter la reconstitution. Ce massif ne sera pas en
mesure de fournir des bois d'ouvre avant une cinquantaine d'années,
temps probable exigé pour la croissance des bois de futaie. Aupara-
vant, le massif devrait être parcouru par trois ou quatre coupes d'é-
claircies, pour dégager les bonnes essences et enlever celles qui n'ont
pas de valeur ou qui ne peuvent fournir que du bois de chauffage. Ces
coupes devront maintenir le couvert du sol ; leur rendement peut être
estimé à 60 stères par hectare. En bon état, ce massif constituerait un
capital de très grosse valeur, vu la proximité de Tamatave et étant
donné la facilité d'évacuer les produits par la voie fluviale et la pos-
sibilité de tracer des chemins d'exploitation.
MASSIF DE MANOHANDRIVOTRA
Le massif de Manohandrivotra, qui est également situé dans le can-
ton d'Antetezambato, près de Sahantaha, au sud de la rivière Ifontsy,
se trouve à 10 kilomètres environ à l'ouest d' Andrakasy. La forêt
occupe une ligne de crête dirigée sensiblement Est-Ouest et limitée au
Nord-Est et au Sud-Est respectivement par les vallées de l'ifontsy et
de la Fontsialanana, affluent de l'tfontsy. Les altitudes varient de 70
mètres à 210 mètres au point culminant. Les pentes sont généralement
moyennes, inférieures à 35°, atteignant quelquefois cependant des
pentes de 40° sur quelques points. Les expositions Sud et Nord sont
dominantes. Le sol est latéritique, généralement peu profond.
Nous n'avons pas connaissance d'exploitations antérieures à 1927,
bien que des coupes aient dû y être effectuées. Le massif a fortement
souffert du cyclone qui a renversé ou, du moins, ébranlé de nombreux
bois.
Lorsque nous avons visité cette forêt en 1932, elle se présentait
sous l'aspect d'une vieille futaie irrégulière d'une centaine d'hectares,
au centre du massif ; l'étage dominant, très clair — six arbres en
moyenne à l'hectare — contenait de très gros bois de 1 m. 50 à
3 m. 60 de tour, principalement des merana, arina, hazombato, kijy,
ramy, zambo et zahana. Les merana, en particulier, atteignaient de
très fortes dimensions. La plupart de ces bois étaient dépérissants en
cime. Le sol était partout couvert par un jeune peuplement de 0 m. 30
à 0 m. 70 de tour. On y rencontrait toutes les catégories d'essences :
hazomafana et hazomainty : 3 ; hazoambo, nato, ramy, rotra,
vintanina, zahana : 32 ; voapaka et tavolo : 20 °/Q ; mokarana,
valanirana, zambo, harongana : 45 Autour de la futaie centrale,
en particulier au Nord et à l'Est, s'étend un savoka dense de ravenala
et harongana parmi lesquels croissaient de jeunes bois : ambora et
rotra en particulier. Cette partie couvre environ 200 hectares.
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