Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 juin 1937 01 juin 1937
Description : 1937/06/01 (A12,N138)-1937/07/31 (A12,N139). 1937/06/01 (A12,N138)-1937/07/31 (A12,N139).
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413833h
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 21
plus nombreux aux colonies qu'ils ne le sont à présent. Nous étudierons
la cause des échecs et prouverons qu' aujourd 'hui ils ne peuvent plus
avoir lieu.
LES GAZOGÈNES AMOVIBLES
AUX COLONIES
Les précurseurs
Pendant la guerre, le Maréchal Lyautey fit construire au Maroc
quelques gazogènes qui rendirent les plus grands services par suite de
la pénurie d'essence. Malheureusement, à cette époque, la technique
était insuffisante.
En 1924, circula entre Mananjary et Tananarive le premier transport
public par camion à gaz de la colonie de Madagascar, sous l'initiative
de M. Compagnon, ancien administrateur colonial.
En 1925, le gouverneur de l'Oubangui-Chari, M. Lamblin, mit
quelques gazogènes en service sur les camions destinés à la construction
du réseau routier qui fut l' œuvre de ce gouverneur.
A ces réalisations, dues à l'ingénieur Barbier, se joignirent les efforts
de différents constructeurs et de quelques administrateurs enthousiasmés
par la question.
En 1927, le concours intercolonial d'Afrique du Nord connut un
grand succès (1).
Puis les démonstrations, les essais, les réalisations se succédèrent.
Comment ne pas parler ici de la mission automobile Panhard ? Voici
ce qu'en rapportait à l'époque M. Henri Léna, directeur des services
d' exportations des Etablissements Panhard & Levassor, et qui en était
le chef (2) :
« On nous avait dit qu'un voyage de démonstration entrepris à une
saison défavorable, sans préparation spéciale, servirait la cause dès
gazogènes. Puisque nous pouvions être de quelque utilité à cette cause
coloniale, nous partîmes plein de confiance.
« En réalité, notre voyage avait pour but la livraison en Afrique
Equatoriale des véhicules qui nous avaient été commandés par une
entreprise coloniale.
« Nous sommes arrivés à Dakar le 8 juin 1929, et nous y avons
donné une première conférence filmée. Première propagande.
« Le 14 juin, nous quittions notre base pour Thiès. où l'essence
coûte 3 francs alors que le bois y est abondant et que le charbon de
(1) A cette même époque, au Congo Belge, un service régulier était exploité, à
l'aide de six camions, équipés de gazogènes Carbogaz (appareils français), et alimen-
tés avec du charbon de bois que produisait la Mission située au Km. 100 du petit
chemin de fer. Cette production de charbon se faisait à l'aide de Fours Carbogaz
mobiles, confiés aux chefs de village, et constitue la première tentative faite pour
créer une sorte d'artisanat forestier chez les noirs.
(2) Revue Internationale des Produits Coloniaux, mars 1930.
plus nombreux aux colonies qu'ils ne le sont à présent. Nous étudierons
la cause des échecs et prouverons qu' aujourd 'hui ils ne peuvent plus
avoir lieu.
LES GAZOGÈNES AMOVIBLES
AUX COLONIES
Les précurseurs
Pendant la guerre, le Maréchal Lyautey fit construire au Maroc
quelques gazogènes qui rendirent les plus grands services par suite de
la pénurie d'essence. Malheureusement, à cette époque, la technique
était insuffisante.
En 1924, circula entre Mananjary et Tananarive le premier transport
public par camion à gaz de la colonie de Madagascar, sous l'initiative
de M. Compagnon, ancien administrateur colonial.
En 1925, le gouverneur de l'Oubangui-Chari, M. Lamblin, mit
quelques gazogènes en service sur les camions destinés à la construction
du réseau routier qui fut l' œuvre de ce gouverneur.
A ces réalisations, dues à l'ingénieur Barbier, se joignirent les efforts
de différents constructeurs et de quelques administrateurs enthousiasmés
par la question.
En 1927, le concours intercolonial d'Afrique du Nord connut un
grand succès (1).
Puis les démonstrations, les essais, les réalisations se succédèrent.
Comment ne pas parler ici de la mission automobile Panhard ? Voici
ce qu'en rapportait à l'époque M. Henri Léna, directeur des services
d' exportations des Etablissements Panhard & Levassor, et qui en était
le chef (2) :
« On nous avait dit qu'un voyage de démonstration entrepris à une
saison défavorable, sans préparation spéciale, servirait la cause dès
gazogènes. Puisque nous pouvions être de quelque utilité à cette cause
coloniale, nous partîmes plein de confiance.
« En réalité, notre voyage avait pour but la livraison en Afrique
Equatoriale des véhicules qui nous avaient été commandés par une
entreprise coloniale.
« Nous sommes arrivés à Dakar le 8 juin 1929, et nous y avons
donné une première conférence filmée. Première propagande.
« Le 14 juin, nous quittions notre base pour Thiès. où l'essence
coûte 3 francs alors que le bois y est abondant et que le charbon de
(1) A cette même époque, au Congo Belge, un service régulier était exploité, à
l'aide de six camions, équipés de gazogènes Carbogaz (appareils français), et alimen-
tés avec du charbon de bois que produisait la Mission située au Km. 100 du petit
chemin de fer. Cette production de charbon se faisait à l'aide de Fours Carbogaz
mobiles, confiés aux chefs de village, et constitue la première tentative faite pour
créer une sorte d'artisanat forestier chez les noirs.
(2) Revue Internationale des Produits Coloniaux, mars 1930.
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