Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 juin 1937 01 juin 1937
Description : 1937/06/01 (A12,N138)-1937/07/31 (A12,N139). 1937/06/01 (A12,N138)-1937/07/31 (A12,N139).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413833h
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 213
Leur perfection est telle que certains gazogènes fixes ont été créés
spécialement pour utiliser les déchets issus des usines d'égrenage du
coton ou de défibrage de sisal ; les déchets de palmistes, de noix de
coco, etc., ont donné de très bons résultats. Les coques d'arachides
constituent également un excellent carburant solide pour ces types de
gazogènes. De nombreuses applications de ces appareils ont été faites,
principalement en Afrique Occidentale, où beaucoup de ces cultures
ont pris un développement important. Mais nous devrions citer égale-
ment toutes les autres colonies françaises et étrangères, ainsi que tous
les pays tropicaux.
D'après les renseignements pris sur place, la consommation de com-
bustible pour obtenir un cheval-heure avec un groupe moteur et gazo-
gène autoréducteur est de 1 kg. 250, pour les déchets de bois, les
graines de coton, les coques d'arachides ou autres carburants de même
nature.
Dans un gazogène fixe spécialement conçu pour l'utilisation du bois,
la consommation sera d'un kilo de bois normalement sec, par cheval-
heure. C'est-à-dire qu'un moteur donnant une puissance de 25 CV et
tournant pendant 10 heures dépensera, étant alimenté avec un gazo-
gène à bois, 250 kilos de ce combustible carburant. Une machine à
vapeur donnant la même puissance et tournant pendant le même temps,
si elle est alimentée au bois, nécessitera pour ce travail une moyenne
de 1.250 kilos de bois. Ce qui est parfaitement compréhensible du
reste, puisque le combustible brûlé dans le foyer de la chaudière, que
ce soit la houille ou le bois, ne voit qu'une faible partie de son éner-
gie calorifique transformée en énergie mécanique.
De ces essais souvent répétés et absolument exacts, il résulte donc
une économie considérable non seulement sur la marche à l'essence,
ce qui est dans ce cas par trop évident, mais aussi sur la machine à
vapeur puisque, pour la même puissance, le gazogène brûle cinq fois
moins de bois que la machine à vapeur. Il est facile de comprendre
que dans un gazogène fixe le bois est utilisé d'une façon absolument
différente de celle de la chaudière et que cette façon de l'utiliser com-
porte des avantages considérables, puisqu'il s'agit de réduire dans la
proportion de 5 à 1 la main-d'œuvre chargée de l'approvisionnement
et la quantité de combustible. A ajouter à cet avantage celui qu'un
gazogène, quel qu'en soit le système, s'allume et permet au moteur de
fonctionner en un maximum de 10 minutes, quand encore le mécani-
cien indigène n'est pas très expérimenté. En général, les départs ont
lieu entre 3 et 5 minutes. Après une journée entière de marche, le
nettoyage ne demande pas plus de 10 minutes.
Des centaines de gazogènes alimentent à l'heure actuelle des cen-
trales et des postes fixes aux colonies, dans toutes les branches des
services publics et de l'industrie.
Il résulte de ce qui précède que nous ne pouvons comprendre que
le moteur fixe à essence ou à huile lourde n'y soit pas l'exception.
Leur perfection est telle que certains gazogènes fixes ont été créés
spécialement pour utiliser les déchets issus des usines d'égrenage du
coton ou de défibrage de sisal ; les déchets de palmistes, de noix de
coco, etc., ont donné de très bons résultats. Les coques d'arachides
constituent également un excellent carburant solide pour ces types de
gazogènes. De nombreuses applications de ces appareils ont été faites,
principalement en Afrique Occidentale, où beaucoup de ces cultures
ont pris un développement important. Mais nous devrions citer égale-
ment toutes les autres colonies françaises et étrangères, ainsi que tous
les pays tropicaux.
D'après les renseignements pris sur place, la consommation de com-
bustible pour obtenir un cheval-heure avec un groupe moteur et gazo-
gène autoréducteur est de 1 kg. 250, pour les déchets de bois, les
graines de coton, les coques d'arachides ou autres carburants de même
nature.
Dans un gazogène fixe spécialement conçu pour l'utilisation du bois,
la consommation sera d'un kilo de bois normalement sec, par cheval-
heure. C'est-à-dire qu'un moteur donnant une puissance de 25 CV et
tournant pendant 10 heures dépensera, étant alimenté avec un gazo-
gène à bois, 250 kilos de ce combustible carburant. Une machine à
vapeur donnant la même puissance et tournant pendant le même temps,
si elle est alimentée au bois, nécessitera pour ce travail une moyenne
de 1.250 kilos de bois. Ce qui est parfaitement compréhensible du
reste, puisque le combustible brûlé dans le foyer de la chaudière, que
ce soit la houille ou le bois, ne voit qu'une faible partie de son éner-
gie calorifique transformée en énergie mécanique.
De ces essais souvent répétés et absolument exacts, il résulte donc
une économie considérable non seulement sur la marche à l'essence,
ce qui est dans ce cas par trop évident, mais aussi sur la machine à
vapeur puisque, pour la même puissance, le gazogène brûle cinq fois
moins de bois que la machine à vapeur. Il est facile de comprendre
que dans un gazogène fixe le bois est utilisé d'une façon absolument
différente de celle de la chaudière et que cette façon de l'utiliser com-
porte des avantages considérables, puisqu'il s'agit de réduire dans la
proportion de 5 à 1 la main-d'œuvre chargée de l'approvisionnement
et la quantité de combustible. A ajouter à cet avantage celui qu'un
gazogène, quel qu'en soit le système, s'allume et permet au moteur de
fonctionner en un maximum de 10 minutes, quand encore le mécani-
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lieu entre 3 et 5 minutes. Après une journée entière de marche, le
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