Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 août 1937 01 août 1937
Description : 1937/08/01 (A12,N140)-1937/09/30 (A12,N141). 1937/08/01 (A12,N140)-1937/09/30 (A12,N141).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413834x
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
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Nos produits coloniaux: La Banane- .......... Page(s) .......... 271
- .......... Page(s) .......... 277
- .......... Page(s) .......... 280
Chronique douanière:- .......... Page(s) .......... 282
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 261
du matériel roulant soumis à plus dure épreuve, aux efforts d'usure par
vibrations et chocs durs (arguments techno-économiques).
La Belgique, a dit le Dr Peters, a 94,5 de traverses ligneuses
sur ses lignes ferroviaires. Le Consortium de la Métallurgie n'a pu
entamer l'opinion en Belgique, fidèle au bois pour traverse.
En Belgique africaine (Congo Belge), la plupart des traverses furent
d'abord métalliques, parce que les sociétés ferroviaires étaient intéres-
sées à la métallurgie et parce que les bois durs tropicaux étaient insuffi-
samment connus, inventoriés, classés. (Cf. aujourd'hui : Liste déci-
malisée des bois du Congo Belge, par P. Ledoux, 1935-1936 — Cf.
Système Prof. Lecomte).
Les bois doivent donc être considérés individuellement. Nous l'avons
dit et écrit : « The right wood in the right place ». Nous concluons
que les généralités sont prématurées. Distinguons les bois résineux des
feuillus, et parmi les feuillus, les bois demi-durs des pays tempérés et
les bois durs hydro-résistants des régions tropicales et sub-tropicales.
Souvent, il y aura lieu dans ce dernier cas des bois durs, de recher-
cher le procédé optimal de conservation (« Holzschutz ») :
Soit conditionnement réduit à l'étuvage, suivi d'une faible ventila-
tion ;
Soit imprégnation directe à la créosote sans étuvage préalable ;
Soit encore combinaison variable de ces processus.
Mais la teneur en matières fermentescibles SEULE devra guider ici
la technique du conditionnement et de la conservation (imprégnation
ou autre procédé).
En Belgique africaine, comme dans les autres pays chauds, les che-
mins de fer, les constructions fluviales, et spécialement les slips de
réparation navale, ont exigé une étude de plus en plus serrée du ravi-
taillement en traverses.
Il y a, dès à présent, environ 4.000 kilomètres de rail au Congo
Belge. Il y en a plus de 500 en A.E.F., plus de 900 en Côte d'Ivoi-
re, encore plus au Sénégal et au Soudan.
Dans une première phase, processus historique inévitable, on em-
ploie les meilleurs bois durs d exploitation aisée par la proximité des
peuplements.
Peu à peu, les bois durs d'exploitation aisée et bon marché se raré-
fient, et il faut aller les chercher plus loin du rail. Ainsi naît une nou-
velle phase dans l'industrie tropicale de la traverse ferroviaire : la
phase de l'utilisation intégrale des bois durs accessibles; la variété des
espèces de la forêt tropicale impose de nouvelles recherches aux tech-
nologistes et aux forestiers; on établit de nouvelles expériences. C'est
le cas, par exemple, au sud de Stanleyville, au Congo Belge, sur le
réseau de la Cie des Chemins de fer des Grands Lacs, laquelle avait
jadis utilisé des traverses métalliques en certains points.
Voilà donc l'étude des bois durs de l'Afrique Equatoriale rendue
obligatoire théoriquement et pratiquement. Mais ici, il appartiendra
au techno-biologiste de prendre d'abord la parole. En effet, quels
du matériel roulant soumis à plus dure épreuve, aux efforts d'usure par
vibrations et chocs durs (arguments techno-économiques).
La Belgique, a dit le Dr Peters, a 94,5 de traverses ligneuses
sur ses lignes ferroviaires. Le Consortium de la Métallurgie n'a pu
entamer l'opinion en Belgique, fidèle au bois pour traverse.
En Belgique africaine (Congo Belge), la plupart des traverses furent
d'abord métalliques, parce que les sociétés ferroviaires étaient intéres-
sées à la métallurgie et parce que les bois durs tropicaux étaient insuffi-
samment connus, inventoriés, classés. (Cf. aujourd'hui : Liste déci-
malisée des bois du Congo Belge, par P. Ledoux, 1935-1936 — Cf.
Système Prof. Lecomte).
Les bois doivent donc être considérés individuellement. Nous l'avons
dit et écrit : « The right wood in the right place ». Nous concluons
que les généralités sont prématurées. Distinguons les bois résineux des
feuillus, et parmi les feuillus, les bois demi-durs des pays tempérés et
les bois durs hydro-résistants des régions tropicales et sub-tropicales.
Souvent, il y aura lieu dans ce dernier cas des bois durs, de recher-
cher le procédé optimal de conservation (« Holzschutz ») :
Soit conditionnement réduit à l'étuvage, suivi d'une faible ventila-
tion ;
Soit imprégnation directe à la créosote sans étuvage préalable ;
Soit encore combinaison variable de ces processus.
Mais la teneur en matières fermentescibles SEULE devra guider ici
la technique du conditionnement et de la conservation (imprégnation
ou autre procédé).
En Belgique africaine, comme dans les autres pays chauds, les che-
mins de fer, les constructions fluviales, et spécialement les slips de
réparation navale, ont exigé une étude de plus en plus serrée du ravi-
taillement en traverses.
Il y a, dès à présent, environ 4.000 kilomètres de rail au Congo
Belge. Il y en a plus de 500 en A.E.F., plus de 900 en Côte d'Ivoi-
re, encore plus au Sénégal et au Soudan.
Dans une première phase, processus historique inévitable, on em-
ploie les meilleurs bois durs d exploitation aisée par la proximité des
peuplements.
Peu à peu, les bois durs d'exploitation aisée et bon marché se raré-
fient, et il faut aller les chercher plus loin du rail. Ainsi naît une nou-
velle phase dans l'industrie tropicale de la traverse ferroviaire : la
phase de l'utilisation intégrale des bois durs accessibles; la variété des
espèces de la forêt tropicale impose de nouvelles recherches aux tech-
nologistes et aux forestiers; on établit de nouvelles expériences. C'est
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réseau de la Cie des Chemins de fer des Grands Lacs, laquelle avait
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